Chapitre 28

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Clairefontaine semblait minuscule comparé au complexe des bleu en Russie. Le batiment devait faire deux fois la taille de l'immense demeure en France.

Le bus se gara dans la cour et nous descendimes de celui-ci. Jacques nous remis nos bagages. Je récupérais ma valise cabine, taille suffisante car nous repartions samedi dans la journée.

Le bruit du moteur avait attirés les joueurs et ils arrivaient tranquillement à notre rencontre.

Je sentis mon coeur s'affoler. Soudain, je ne me sentais pas à ma place. Qu'est ce que je foutais là ? Je n'étais ni de la famille, ni la petite amie de Benjamin, alors que toute les filles qui m'accompagner avait un véritable lien avec un des joueurs.

Camille s'aperçut de ma réticence et m'attrapa le bras.

- Hors de question que tu te défile !

Elle avança vers les garçons, à la recherche de son petit ami, tout en me tenant fermemant le bras. Elle n'avait aucunement l'intention de me lacher et je la suivis à contre coeur, les jambes pantelantes.

J'aperçus alors Raphaël avec Benjamin et Killian. Le dernier les laissa en plan et se précipita vers sa dulcinée.

Je les vis parler entre eux et Raphaël enfonça son coude dans les côtes de Benjamin en nous montrant d'un geste de la tête.

Benjamin tourna sa tête vers nous, son regard s'illumina instantanément et un sourire prit par sur ses lèvres.

Camille activa le pas, sans doute avait elle hâte de retrouver son petit ami. Elle me traina alors vers les garçons et me lâcha enfin afin de pouvoir lui sauter dans les bras.

Je me retrouvais alors devant Benjamin. J'eu un instant de doute, ne sachant pas comment fêter nos retrouvailles mais celui-ci disparut rapidement.

Mon regard se plongea dans le sien et je sus exactement ce que je devais faire.Je lâchais ma valise, qui tomba sur le sol et me précipitais dans ses bras. Mes mains glissèrent dans son dos et les siens se refermèrent automatiquement autour de moi. Je le sentis reposer son visage sur mes cheveux.

J'enfouis mon visage contre son torse et ferme les yeux afin de savourer ces retrouvailles.

Si tu savais comme c'est bon, de pouvoir te revoir, de t'enlacer, de te toucher...

Je me sentais tellement bien dans ces bras. Je sentais sous mon visage, le battement frénétique de son coeur.

Il prit une respiration et il se détacha légèrement de notre étreinte. Je relevais la tête vers lui et plongea mon regard dans le sien.

Je tenta alors de graver cette vision à tout jamais dans ma tête.Il se trouvait dans le halo du soleil, éblouissant comme jamais, ses yeux brillaient et son sourire ne se défesait pas.

J'entendis le rire de Camille à mes côtés et je détourna enfin les yeux de Benjamin. Camille me fixait le sourire au lèvre. Je ne pus m'empêcher de lui rendre son sourire.

Je me sentais à ma place.

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Benjamin avait récupérer ma valise et entreprit de me faire découvrir le batiment.

Enfin une partie du batiment car il était tellement grand qu'une soirée n'aurait pas été suffisante pour le visiter en entier.Il me fit donc découvrir les pièces principales : le réfectoire, le salon, la salle de repos et bien entendu les chambres.

Le batiment avait un autre charme que celui de Clairefontaine. Il était beaucoup plus récent et la décoration était à couper le souffle.

Je fus surprise lorsque nous arrivâmes dans la partie des chambres. Les murs étaient recouvert d'une couleur bleu nuit, la couleur de l'équipe de France et chaque porte des chambre étaient une énorme peinture de chaque joueur.

Come back Home - PavardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant