Chapitre XVII: La Trêve de Pâques

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Bonjour, Bonsoir.

Tout d'abord: BONNE ANNEE! (JE sais on est le 13 et alors? Vaut mieux tard que jamais) joie santé bonheur, surtout après l'année 2020. 

Après quelques mois d'absence, me revoilà! La PACES c'est vraiment c***** au possible, enfin, plus que 5 mois de souffrances et je saurai quel métier j'exercerai durant les quarante prochaines années de ma vie (environ, j'ai toujours été nulle en maths)! Je n'ai jamais été aussi proche du but! Je me répète ça tout les matins... 

Sinon, à part ma life qui n'est vraiment pas très intéressante en ce moment, ce chapitre est un peu plus long que les autres (si mes souvenirs sont bons) pour me faire pardonner mon absence. C'est un chapitre de transition, après les premiers affrontements, la Vendée a connu un court répit à Pâques 1793. Donc pas beaucoup d'actions, mais quelques rappels pour ne perdre personne. Je me suis permise quelques légères modifications avec l'Histoire (vraiment infimes, du genre de détails que vous ne pouvez relever que si vous avez fait une thèse sur le sujet, mais au moins je suis honnête) vus que j'ai retrouvé ma fiche chronologique que ce matin et que mon chapitre était bientôt fini. Je n'ai pas trop relu, alors vous me pardonnerez les fautes de français, promis je ferai mieux au prochain chapitre! Et un petit passage sur Rufy chéri! (Ce surnom est pourri, si vous avez mieux je prends)

Sur ce bonne lecture et plein de courage pour ces temps vraiment particuliers.... (Oui je mets quatre petits points je suis une thug) 


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                         Après la prise de Chalonnes, l'armée de piques et de fourches fut dissous, aussi vite qu'elle s'était formée, ses combattants retournant à leurs champs. Chacun rentra dans son foyer, reprendre leur métier, leur vie et pour fêter Pâques. On se rassemblait en famille, avec une joie que l'on avait oubliée. Dans tout le pays fraîchement conquis, les vendéens célébrèrent le jour de la Résurrection. A la Guérinière, lors de la veillée Pascale, Chapelle et ses fils allumèrent de grands feux de joie, sous un firmament étoilé. Margoton avait enfin dé saoulé et ne comptait pas toucher à une seule bouteille durant tout le Triduum Pascal, apprenant cela, ses amis crièrent au miracle. L'armée du Ciel était décidément avec eux. Paulette Murice, la bonne de Maud, avait abondamment fleuris l'église, nouvellement restaurée et ré ouverte, accompagnée de ses filles, brus et petites-filles. Les fleurs venaient surtout du jardin de la Baronne, qui, laissé à l'abandon du fait de la Guerre, se retrouvait couvert d'herbes folles. Mais on avait réussis à retrouver ici et là, des plants préservés. Maud ne s'attarda pas sur cette triste constatation, des affaires bien plus urgentes occupaient son esprit que celle d'arranger son jardin. Elle y remédierait bien un jour, si telle était la Volonté de Dieu. 

                       En attendant cet heureux temps, Grégoire et elle suivait avec dévotion la procession sacrée. Maud se sentait lasse de ces derniers jours. Ses nuits étaient hantés par l'image des hommes qu'elle avait été obligée à tuer lors des combats. Elle était certaine que sa cause était juste, cependant rien, ni la prière ni le travail ne chassaient ses fantômes. Elle était devenue dure, pour elle et pour les autres. Elle savait en regardant Charles, que rien n'était finis, les républicains reviendraient, plus forts et plus féroces. Le rire tout juste retrouvé de Grégoire s'évanouirait et redeviendrait les cris d'alerte, les cris de peur. La jeune femme caressa machinalement la tête blonde de son fils qui releva les yeux vers elle. Maud en avait la certitude, elle tiendrait la barre de son bateau, quels que soient les obstacles et les ennemis. Elle ne resterait pas inactive en attendant que les yeux de son enfant se remplissent de terreur ou pire, que toute vie ne fuit son regard candide malgré les affrontements.

La Louve de la Grande ArméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant