Bonjour, bonsoir,
J'espère que vous allez bien, je m'excuse tout de suite, je voulais poster hier mais je suis tombée malade comme un chien. Je croise les doigts pour que ce ne soit pas le COVID...
J'ai mes résultats de premier concours jeudi, alors comment dire... Je stresse? OOOOUIIIII!!!
Bon j'arrête de me plaindre et je vous souhaite à tous beaucoup de courage pour cette année particulière et compliquée.
Pour ce chapitre, pour moi on a passé un cap, on a tous les chefs importants, Charette se fait encore désirer mais il arrive bientôt ^^. J'ai fait une petite erreur de chronologie que je rectifierai lorsque je corrigerai La Louve, mais là aussi c'est infime. Mais au moins je suis honnête, j'ai beaucoup trop de sources, je m'y perds!!
N'hésitez pas à me signaler si vous voyez des fautes, normalement j'ai fait un peu plus attention, si vous avez des remarques ou des envies, je vous en pries!
Bonne lecture...
***
A peine l'armé c'était rassemblée et avait quitté son quartier général qu'une terrible nouvelle s'abattit sur l'état major.
- Monsieur le Marquis!
Paulette déboulat comme une folle dans la grange qui abritait les officiers, interrompant leur conseil de Guerre. Elle était suivie par une dizaine d'autres insurgés, tous très remontés. Un grondement sourd et des vociférations accompagnaient leur venue.
- Monsieur le Marquis, reprit la domestique, les "patauds", les Bleus ont brûlé votre château!
Maud poussa un cri, portant ses mains à sa bouche. Sa chère Marie aux mains des Bleus? Pendant un instant, le choc de l'annonce l'empêcha de penser. L'image de la Baronnière, la demeure des Bonchamps, se consumant dans les flammes lui faisaient monter les larmes aux yeux. Elle se retourna, tremblante vers Charles qui était devenu livide, prête à le soutenir.
- Ma femme... Et ma femme? Reprit-il la voix cassée par l'émotion. Et mes enfants?
- Ils se sont réfugiés à la Guérinière, répondit Paulette qui reprenait difficilement son souffle, soutenue par Chapelle.
La tension quitta les traits de Charles qui soupira, soulagé, les yeux mi-clos. Maud l'entendit soufflé un "Merci Seigneur." La Louve aussi respira. Elle serra l'épaule de son général puis demanda à la femme:
- La Guérinière n'a pas brûlé?
- Non Madame la Baronne. Nous y avons installé et caché Madame de Bonchamps et sa famille. Les Randoit s'occupent d'eux. Selon mon petit-fils Xavier, les Randoit ont mis en place un plan d'évacuation en cas d'urgence. Ils sont sous le choc, mais ils sont saufs.
Charles se passa les mains sur le visage. Comme il ne disait toujours rien encore abasourdi, Maud prit les rênes.
- Merci Paulette, vous pouvez retourner à vos occupations. Nous vous en sommes reconnaissants, Monsieur le Marquis et moi-même. Les Randoit ont bien fait de les installer chez moi. Leur clairvoyance sera récompensée.
- On ne va pas laisser ce crime impuni mon Général! S'exclama Margoton, toujours prêt à en découdre. Vous n'avez qu'un mot à dire et nous courrons leur faire payer cela!
- Oui! Assura un autre vendéen, quelque soit le nombre, nous les retrouverons et nous leur feront payer le centuple!
- Tous à cheval! A la chasse au bleus!
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La Louve de la Grande Armée
Historical Fiction"En attente du sacrifice." Maud ne pensait pas que la devise familiale de son mari se vérifierait un jour et pourtant. L'arrivée de la Révolution bouleverse leur monde. Ils devront faire un choix: partir au risque de se perdre? rester au risque se...