Chapitre 27

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Pdv Katarina

Alors que mon doigt allait appuyé sur la détente, la main de Davis se pose sur la main qui tient mon arme pour tenter de m'en dissuader.

- En faisant ça, tu lui donnera ce qu'il souhaite. Et tu le sais, me dit-il.

- Il a jouer avec la vie de mon fils, Davis. Et qu'est ce qui me dit qu'il ne continuera pas ses petites magouilles une fois derrière les barreaux, hein ?!

- Il sera placé en isolement total, tente t-il de me rassuré.

Je regarde Maccini, qui lui continu de me chercher du regard. Essayant probablement de me mettre à bout.

- Laisse-le vivre une vie de misère et de solitude. Laisse-le croupir dans une cage jusqu'à la fin de sa vie.

- Mon amour écoute ce que te dit Davis, je t'en pris.

Je passe de longues secondes à réfléchir. Que faire ? Écouter le cœur qui me dit de buter ce fumier ou la raison qui me dit de le laisser croupir en prison ?

Je lance un regard froid à Davis. J'ai besoin de plus de réponses.

- Il n'aura le droit d'avoir aucun contact ?

- Aucun contact avec l'extérieur, et il n'aura le droit à aucune visite.

- Qui se chargera de garder un œil sur ce fumier ?

- Il sera surveiller h24 par des gardes armés qui seront, eux-même, étroitement surveiller par nos services.

À l'entente de ses paroles, je retire mon canon de la bouche de Maccini. Je le frappe au visage, histoire de me soulagé un petit peu quand même, puis le tire par le col de sa veste hors de prix. Son visage n'est qu'à quelque centimètres du mien à cet instant.

- Laisse moi te prévenir, enfoiré. Si tu retente un beau jour de t'en prendre à moi ou à ma famille, même des dizaines de gardes armés et une cellule capitonnée ne m'empêcheront pas de te traquer et de te tuer, tel le chien galeux que tu es.

Je le relâche violemment contre son bureau et me relève aussi vite. Voir son visage me donne envie de gerber. Daryl s'approche de moi et me prend dans ses bras pendant que Davis menotte ce fils de pute et lui dit ses droits.

J'enlace la taille de l'homme que j'aime et je ne peux m'empêcher d'apercevoir par dessu son épaule, Ricardo gisant au sol un peu plus loin.

Davis emmène notre forcené en le tirant littéralement par l'arrière de se veste ce dernier ne pouvant se servir de ses jambes. Une fois seule avec Daryl dans cette pièce rempli de cadavres je m'écarte lentement de Daryl et me dirige vers Ricardo.

Je m'accroupi près de lui et posé ma main sur la sienne. Ce contact de sa peau commençant tout juste à perdre de sa chaleur me fait réaliser un peu plus que je l'ai définitivement perdu. Je ne peux me résigné à le laisser là, à même le sol. Je retire délicatement l'énorme morceau de la porte qui obstrué ses chairs et tente de le porté pour le sortir de cette maudite demeure.

- Laisse je vais le faire, me dit Daryl en prenant la relève.

Il soulève le corps et nous sortons de cet endroit maudit. Puis tout se passe assez rapidement. On est installé à l'intérieur d'un bateaux à moteur des forces speciales, pendant que Maccini est transféré en hélicoptère jusqu'à un hôpital militaire où ses blessures seront soignées. Ensuite ce dernier sera jugé, reconnu coupable de tout les faits qui lui sont reprochés et écroué.

Le bateau avance rapidement, nous emmenant loin de Palerme et nous rapprochant un peu plus de notre fils. Je n'ai qu'une seule envie à cet instant précis, le serré dans mes bras.

Le bateau s'approche du rivage et deux silhouettes se dessinent au loin. Une fois poser le pied à terre une voix brise le lourd silence qui nous englobe.

- Maman !

Je vois une des silhouette se mettre à courir à toute allure dans notre direction. J'arrive facilement à deviner qu'il s'agit alors d'Ezio qui se précipite à ma rencontre.

- Ez' ! Hurlé-je a mon tour tout en me mettant également à courir.

Mon fils fini enfin par me sauter dans les bras. Sa corpulence étant plus imposante que la mienne dû à ses gènes digne d'un dieu grec, ce dernière m'englobe de ses bras.

- Dieu merci, tu n'a rien mon grand ?

- Je vais bien, t'en fais pas.

On se câline durant plusieurs minutes avant de mettre fin à notre étreinte. Ezio grimace et grogne légèrement lorsque Daryl lui ébouriffe ses cheveux le décoiffant ainsi au passage et que l'on soit également rapidement rejoint par Matt, qui a veiller sur mon fils.

Puis Ezio encre son regard dans le mien. Puis son regard dévie au niveau du rivage.

- Grand-père est pas avec toi ?

Je prend une grande inspiration avant de lui annoncer la terrible nouvelle.

- Il ne s'en ai pas sorti. Je suis désolé, mon grand. Je sais a quel point il était important pour toi. Pour moi aussi, il l'était.

- Ça va. Je m'y était préparer ses dernières semaines. À vrai dire vu le déroulement des derniers événements, je me suis préparer à ce que chacun d'entre vous puisse mourir...

Davis m'interpelle soudainement tout en courant vers nous. Nous nous approchons tout les deux jusqu'à être assez proche pour discuter.

- Bon. Hé bien c'est ici que nos chemins se séparent j'imagine.

- Merci pour Maccini. Et comme cadeau de remerciements... Dit-il en me tendant une enveloppe.

- Qu'est ce que c'est ?

Ce dernier me fais signe s'ouvre de la tête. J'ouvre alors délicatement cette dernière et en sort son contenu. Je reste bloqué quelques instants, perplexe.

- C'est mon casier Judiciaire.

- Effectivement, me dit-il en me prenant le dossier des mains.

Puis ce dernier sort un Briquet de sa poche et met le feu à ce dernier. Je regarde les flammes sans réellement comprendre ce que cela veut dire.

- Ton casier à été blanchi.

Je le regarde les yeux eberlués. J'ai passer ces 15 dernières années à fuir les États-Unis, à fuir mon pays à cause de cela. Dans un élan de soulagement, je m'approche de Davis et le prend dans mes bras. Ce dernier paraît d'ailleurs étonné.

- Merci. Vraiment.

- Tu as nouvelle vie qui t'attends, me dit-il. Et puis tu as ta petite famille, rajoute t-il en désignant Daryl, Matt et Ezio qui discutent au loin, sans se soucier de nous.

Nous voyant les regarder, les trois s'approchent de nous.

- Alors qu'est ce que vous compter faire maintenant ? Nous demande à tous, Davis.

- Je sais pas pour vous mais moi j'ai quelques années à rattraper, nous dit Daryl tout en me regardant.

Touché par ses mots, je me colle contre lui. Après des remerciements, nous finissons par partir de notre cotés. Une nouvelle vie nous attend. J'ai enfin récupéré ce que j'ai toujours voulu et ce que j'aurai dû avoir depuis tant d'années. Bras dessus , bras dessous avec l'amour de ma vie et mon fils. Nous partons vers de nouveaux souvenir et de nouveaux horizon.

- Au faite ma beauté je t'ai pas dis, me dit Daryl, Ezio m'a fait un câlin, m'avoue t-il tout content.

- Bordel, t'avais promis que tu dirais rien ! Râle le premier concerné.

Sans que je m'y attende Ezio tente de se jeter sur son père, mais ce dernier l'esquive de justesse avant de se mettre à courir, suivi de très près par son fils. Je suis attendri par cette scène de mon fils et de son père étant si complice. C'est ce que j'ai toujours rêvé pour lui. Pour nous.

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Fin du chapitre 27

ᒐo⳽ ᙅᥲɩ́ᑯo⳽ Ʈoຕᥱ 3 : Eᥒgᥱᥲᥒᥴᥱ ᥱt Asᥴᥱᥒdᥲᥒᥴᥱ - (ɪɪƖ ɗαяуƖ) [ᴛєяຕɪηє́є]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant