Chapitre 9

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Pdv Ezio

Le véhicule me conduit je ne sais où et fini par s'arrêter devant une immense Villa. Plusieurs hommes armés sont présents tout autour de celle-ci. Ok donc là, ça rigole vraiment pas.

Un des gorille me dit de le suivre, ce que je fais, suivis de très très près par deux hommes armés de fusils mitrailleurs.

On arrive devant une porte énorme gardée par deux autres hommes, également armés.
Le gorille ouvre la porte et les hommes derrière moi me poussent pour que j'avance à l'intérieur de ce qui ressemble à un immence bureau.

Devant trône un large bureau en bois massif, qui doit coûter une blinde, bordée de d'orures.
Derrière celui-ci ce trouve un homme assis dans un fauteuil en cuir véritable.

Homme me regarde de haut en bas avant de regarder ses hommes. Ses derniers s'écartent légèrement de moi. Puis, leur chef me fait comprendre du tout simple coup d'œil que je dois m'asseoir sur l'un des sièges en cuir placés en face de son bureau.

- Buongiorno Ezio, me dit l'homme, je suis Giorgio Maccini. Cela te dit peut-être quelque chose ?

- Non. Jamais entendu parler. Mais quelque chose me dit que vous vendez pas des fleurs par ici, dis-je en regardant les hommes armés autour de nous.

- Non, effectivement. Je suis le parrain de La Camorra.

- J'en suis ravi pour vous. Si c'est tout ce que vous aviez à me dire, j'imagine que je suis libre de partir, dis-je en me levant du siège.

Je me retourne est mon front se colle sans le vouloir au canon du révolver d'un des hommes armés.

- Je te conseil de t'asseoir, Ragazzo*.

Je me rassis sur le siège pendant que Maccini allume un cigare.

-

Je dois avouer que tu as du cran. Tu as hérité de la témérité de ton père, je le crains.

- Vous connaissez mon père ? Demandé-je, intrigué.

- C'était une simple connaissance. Mais assez parler de lui pour le moment, tu dois sûrement te demander ce qui t'amène ici, n'est ce pas ?

J'acquiesce de la tête.

- Et bien pour tout te dire tu as l'intention de me servir de garantie...

- De garantie ? Comment ça ? Pourquoi faire une garantie ? Demandé-je en lui coupant délibérément la parole, avant de recevoir une tape derrière le crâne par l'un des hommes armés.

- Quand Maccini parle tu ne l'interromp pas et tu l'écoute, me dit l'homme armé d'une voix grave.

Je reste silencieux quelques instants. Putain ces mecs plaisantent vraiment pas. Dans quoi je suis embarqué encore ?

- Je disais donc, avant que tu ne me coupe la parole, que tu vas être ma garantie auprès de ta mère.

- Ma mère ? Pourquoi ?

- Et bien disons qu'à cause d'elle, un de mes plus fidèles associés et amis, se trouve derrière les barreaux d'une prison de haute sécurité.

ᒐo⳽ ᙅᥲɩ́ᑯo⳽ Ʈoຕᥱ 3 : Eᥒgᥱᥲᥒᥴᥱ ᥱt Asᥴᥱᥒdᥲᥒᥴᥱ - (ɪɪƖ ɗαяуƖ) [ᴛєяຕɪηє́є]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant