Chapitre 1

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PDV Tenko :

Je marchais dans la rue, sans but précis. J'attendais juste que l'on m'aide... Mais, surement qu'on me punit parce que j'ai tué ma famille. Je n'arrive pas à parler...

- Ca va mon petit ? Tu es blessé ? Me demanda une vieille femme. Voir quelqu'un me parler me fit sourire. 

Elle fit une tête terrorisée, et me dit : Euh

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Elle fit une tête terrorisée, et me dit : Euh... Un héro où un policier va bien finir par te trouver, je dois aller travailler, désolée. Puis elle partit. J'avais les larmes aux yeux, c'est toujours la même chose ! Je baissai la tête et continua ma route, sauf que, je courus pour échapper aux regards. Je vais juste aller me cacher quelque part et attendre de mourir... Je trouvai finalement un endroit parfait, c'était sous un pont, exactement ce qu'il me fallait. Je m'assis, baissa la tête et contempla avec dégoût, mes mains. Je remarquai que j'avais énormément maigri, cela me fit pleurer, pour une raison quelconque. Je sanglotais dans mon coins, me grattant le cou. J'ai trop faim... 

- Hey, qu'est ce que tu fais là, tout seul ? Me demanda une voix. Je levai ma tête et découvrit mon interlocutrice ; une belle femme, avec des cheveux longs et blancs, les yeux gris et elle me souriait. Ma voix était bloquée et de toute façon, ça servirait à quoi de li parler ? Elle va partir en disant qu'un héro va me trouver... Comme toujours quoi. Elle partit, un regard triste. J'en étais sur... Je continua à pleurer, mais cinq minutes plus tard, la femme revint vers moi. Tiens, je t'ai apporté quelque chose à te mettre sous la dent, tu es très maigres, tu sais ? Me dit-elle avec un sourire désolé. Puis, elle me tendit un énorme gâteau au riz. J'hésita un moment mais je le prit avec quatre de mes doigts, lui hocha la tête en guise de merci, et dévora le gâteau. Elle s'agenouilla près de moi et me regarda manger. Où sont tes parents, mon petit ? Me demanda t'elle. J'eus les yeux remplis de larmes suite à sa question. Elle approcha gentiment sa main de mon visage, ce qui me fit une petite frayeur. Je me décala pour qu'elle ne puisse pas me toucher.

PDV extérieur : 

- Bon, on va commencer par le plus simple, je m'appelle Rei, et toi ? Demanda la femme avec un sourire rassurent aux lèvres. 

- T- Tenko... Murmura l'enfant aux cheveux bleus.

- C'est un prénom magnifique ! Tu as quel âge, Tenko ?

- Cinq ans... Murmura à nouveau le petit garçon. C- comment m'avez-vous trouvé ? Demanda Tenko, en se reconcentrant avec le gâteau au riz.

- J'ai moi aussi, un petit garçon de cinq ans ! Oh, et bien, je t'ai suivi... Ca se voit que tu n'as pas l'air très bien. Pourquoi tu ne demandes pas de l'aide, ou plutôt, pourquoi personne ne t'aide ? Questionna la dénommée, Rei. Tenko ne répondit pas. Puis Rei reprit ; Bon, tu vas venir avec moi, d'accord ? On va aller voir la police et après on verra ce qu'on fera. Proposa t'elle. Tenko la regarda avec un regard incertain, me se leva, la tête basse et il se grattait le cou. Donne moi ta main. Dit Rei, avec un sourire. Tenko fit "non" de la tête.

- S- si vous me touchez, vous aller vous désagréger... Avertit l'enfant.

- C'est ton Alter ? Dis-moi en plus, pendant la route. Dit la jeune femme aux cheveux blancs. Ils marchèrent jusqu'au poste de police le plus proche et pendant le voyage, Tenko raconta à Rei ses capacités "maudites ", comme il l'appelait, à détruire n'importe quoi avec ses cinq doigts. Une fois arrivé au poste, les policiers demandèrent des question à l'enfant perdu. Tenko était terrorisé, il avait peur de devoir aller en prison, mais la présence de Rei qui lui caressait le dos, le fit se détendre et il raconta comment il avait perdu sa famille.

- Et dernière question, quel est ton nom ? Demanda un des policiers.

- T- Tenko Shimura... Bégaya le pauvre petit.

- Bien, Tenko tu peux nous attendre dehors, on revient tout de suite, on a juste besoins de parler à Madame Todoroki. Dit le deuxième policier. Tenko hocha la tête et sortit du bureau. Bon, Madame, qu'avez-vous l'intension de faire ? Il va falloir lui trouver un nouvelle famille, mais pour l'instant, il faudrait l'amener dans un orphelinat. Reprit l'agent. Rei réfléchit pendant un certain temps.

- Cet enfant me fait beaucoup de peine, il est très maigre et je le trouve adorable. J'aimerais lui faire retrouver le sourire, pour qu'il puisse avoir un vie heureuse ! Je veux l'amener chez moi, pour qu'il me considère comme sa propre mère ! Dit la jeune femme, sur d'elle.

 - Vous êtes sure ? Il a l'air fragile, mentalement. Ce qu'il a vécut est tout de même un traumatisme, êtes-vous vraiment prête à être responsable de cet enfant ? Demanda une dernière fois le policier.

- Oui, mais pourriez-vous me laisser en discuter avec mon mari, avant que cela devienne officiel ? Voyant les policiers désorientés, Rei poursuivit : Voilà ce que je vais faire, je vais amener Tenko chez moi, je vais demander à mon mari si ça lui convient et si il dit oui, je prendrai la responsabilité de cet enfant. Et si il dit non, je vous le ramènerai, cela vous convient-il ? Demanda la jeune femme. Les policiers hochèrent la tête et Rei sortit du bureau. Tenko l'attendait sur une chaise, à droite de la porte. Tu vas venir chez moi. Dit Rei avec un sourire. Oh, et les policiers m'ont donné ces gants, comme ça, tu pourras me tenir la main. La jeune femme tendit au petit garçon une paire de gants bruns. Ne t'en fais pas, je t'en achèterai des beaux, mais pour l'instant, on va se contenter de ceux là, d'accord ? Tenko hocha la tête et enfila les gants. Rei lui prit la main et ils sortirent du poste de police, pour se diriger dans la demeure de la famille Todoroki.

Plus que des frères // ShigaDabi //Où les histoires vivent. Découvrez maintenant