19 Octobre 1765 :Après ma discussion avec le Duc j'étais directement allée dans ma chambre, me calmer, la conversation que j'avais eu avec le Duc sur le chemin du retour m'avait rendu anxieuse.
C'était pour ainsi dire la première fois que j'avais une discussion dite normal avec Vassil, certes il était toujours aussi froid avec moi mais le fait d'avoir pu converser à ses côtés m'avais en quelque sorte donné espoirs sur la suite des événements. Peut-être deviendrait-il plus doux après la confession que je lui avais faite ? Il avait l'air d'être mécontent que je le pense aussi peu chaleureux, mais peut-être était-ce une illusion ?Ma femme de chambre était entrain d'essayer de donner une forme à mes cheveux, en réalité je ne faisais guère attention à la coupe qu'elle réalisait, trop absorbée par mes pensées.
-Je vous trouve bien silencieuse mademoiselle ! Dit Marie-Louise me sortant de mes songes.
-Je pensais à.... à mon départ pour la Russie demain. Inventais-je.
-Je suis sûr que vous allez adorer ! On dit que c'est un très beau pays !
-Sans doute.... murmurais-je, en laissant ma femme de chambre déblatérer.
J'étais beaucoup trop absorbée par mes pensées pour l'écouter, comme durant toute la journée d'ailleurs ! Celle ci fut longue, très longue.... Ne faire que réfléchir, se poser des questions est assez fatiguant.... Plusieurs choses hantaient mes pensées, bien évidemment ma conversation avec Vassili puis le départ de ma famille et moi-même pour la Russie, demain... Ce n'était pas tant le long trajet qui m'attendais qui me faisait peur mais....plutôt.... l'arrivée, quand je serais chez Vassili Petrovitch....quand je serais dans le domaine de la personne qui hante mes journées comme mes nuits....
-Je vous ai sorti la robe ivoire pour ce soir ! Elle vous convient ? Me demanda Marie-Louise.
-Elle est parfaite ! Dis-je. Je vais mettre mon coller de perles avec !
-Assurément ! Vous serez magnifique mademoiselle !
-Merci Marie-Louise ! C'est gentil de votre part ! Dis-je en essayant d'afficher un sourire sincère.
Elle me rendit mon sourire et m'aida à m'habiller.
Une fois fait, je rejoignis ma famille dans la salle à manger, ils étaient tous assis autour de la table à mon arrivée. Ils avaient une discussion qui portait sur notre départ demain.
Je les écoutais sans prendre part à la conversation.Tout en conversant, nous nous étions mis à déguster nos plats, le repas fut plutôt rapide contrairement aux autres soirs.
Vassili était très silencieux.... pendant tout le repas.... comme si quelque chose l'avait aspiré dans ses songes les plus profonds.
Assis tel un maître dominant toute les personnes autour de cette table, son regard plus sombre que jamais prouvait que son corps était permis nous contrairement à ses pensées...
Son âme, elle, était absente....
Cependant personne ne semblait s'en rendre compte ou peut-être jouaient-ils les indifférents face au comportement du Duc ?Après ce dîner, nous nous dirigeâmes vers le petit boudoir généralement réservé aux femmes mais pour une raison qui m'échappais les hommes aussi furent conviés.
Faisant preuve de galanterie, les hommes laissèrent les fauteuils aux femmes et une fois assise, ma mère prit la parole.-Nous devrions tous nous coucher tôt ce soir, un long voyage nous attends demain !
-Et pour les semaines qui arrivent ! Dis-je en souriant ironiquement.
J'entendis ma sœur aînée souffler.
-Peu importe le temps que ce voyage prendra ! Le plus important c'est la destination final ! Déclara Rosaline après m'avoir lancée son habituel regard noir.
Suite à cela, je lui rendis en lui faisant mon plus beau sourire.
-Vous ne semblez pas pressé de visiter mon pays mademoiselle Élisabeth ! Émetta Vassili.
-Je pense plutôt que miss Élisabeth ne se réjouit pas du long voyage qui nous attends. Répondit Adrien à l'encontre de son cousin.
-C'est exactement cela ! Les voyages en calèche m'ennuie ! Répondis-je.
Je vis Adrien esquissait un sourire en coin devant mon franc parlé.
-Pourquoi ne pas lire l'un de vos précieux livres mademoiselle ? Me dit le Duc Petrovitch.
-Cela me donne des renvois, cela me donne également la sensation que je pourrais dégobiller à n'importe quel moment ! Je ne peux pas lire dans ce petit habitacle !
Suite à cela le Duc Stepanovitch ria de bon cœur comme si mon audace l'amuser contrairement à ma mère, qui, elle, s'insurgea et demanda pardon à nos invités pour mes propos qui auraient pu choquer n'importe quel aristocrate.
Ne supportant plus le regard cruellement froid du Duc, je déclarais :
-Je vais me retirer ! Dis-je en me levant.
J'embrassais mon père en guise de bonne nuit et rejoignis ma chambre sous le regard de l'homme qui me fais perdre la tête....
Marie-Louise m'attendais dans ma chambre près de ma baignoire personnel situé dans un coin de la pièce.
Elle l'aida à me déshabiller et je rentrais dans mon bain chaud...
La chaleur eut un effet immédiat, je me détendis instantanément, poussant un soupir d'aise.-La température vous conviens mademoiselle ?
-Elle est parfaite Marie-Louise ! Donnez-moi mon rasoir s'il vous plaît ! Ensuite vous pourrez disposer !
-Bien mademoiselle !
Après le départ de ma femme de chambre je commençais à raser intégralement mes jambes, voulant une peau douce comme celle des fesses d'un bambin.
M'étant prélassé jusqu'à ce que l'eau devienne froide, je décidais de me sécher, m'enveloppant dans une couverture bien chaude, m'affalant sur mon lit.
Je sursautais, me réveillant en sueur. Un horrible hurlement avait résonné dans tout le manoir. Quelqu'un avait hurlé.
J'avais entendu ce cri persans également dans mon rêve.... Ce cri effrayant, douloureux, le cri d'un homme certainement, de part cette voix grave. On aurait dit un animal blessé....Ouvrant la porte de ma chambre, en chemise de nuit, les cheveux détachés, en bataille, je vis tout le monde rassemblait dans le couloir, mon père tenait un chandelier éclairant ma mère et mes sœurs au passage. Tous étaient à moitié endormis ce demandant ce qu'il s'était passé.
-Que se passe-t-il père ? Demandais-je.
-Je l'ignore, je vais aller voir !
-Non ! Je m'en occupe Mr le comte ! Allez donc vous rendormir ! Dit Adrien sorti de nul part.
-Ne vous donnez pas cette peine ! Répondit-il.
-J'insiste ! Déclara le Duc Stepanovitch.
Hésitant mon père acquiesça, faisant signe à tout le monde de retourner se coucher.
Il ne restait que moi.
J'étais plantée là, au milieu du couloir, seule, me demandant d'où venait ce cri quand je me rendis compte que Vassili n'était pas avec nous quand nous nous questionnons sur la provenance du bruit...
Était-ce lui ? L'homme qui criait ? Sans nul doute.....
C'était certainement pour cela que Adrien avait insisté pour y aller seul !Toujours dans mes pensées, je rentrais dans ma chambre, m'enroulant dans mes draps satinés.
Ce soir là, je voulu m'endormir à plusieurs reprises mais sans succès....
Ce cri remplit de douleur, de détresse me hanta jusqu'au petit matin....A suivre....
Coucou ! Voici le huitième chapitre de mon histoire " Mon amour pour le Duc Petrovitch ". J'espère qu'il vous aura plu !
Ps : Surtout faites attention aux dates en début de chap !
N'oubliez pas de voter...
Kiss !
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Mon amour pour le Duc Petrovitch.
Любовные романыEn 1765, deux ans après la fin de La Guerre de Sept Ans, Elisabeth âgée de 16 ans fait la rencontre lors d'une soirée mondaine d'un homme terriblement beau mais doté d'un regard glacial qui laisse à désirer.... le Duc Petrovitch. D'un côté la douce...