Chapitre 15

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               3 Décembre 1765 :

-Élisabeth !

-Antoine ! M'exclamais-je heureuse.

J'étreignis mon cousin dans mes bras, le revoir me faisais un bien fou ! Après mon départ de Russie, je m'étais sentie bien seule malgré la présence de Constance....
Se retrouver dans un manoir gigantesque avec seulement ma sœur faisait que l'ennui nous rattrapait rapidement... Cependant ces quelques jours m'avaient permis de me rapprocher de ma sœur.

La venue de mon cousin, Antoine me faisais plus que plaisir ! Il allait être d'une aide précieuse quand le reste de ma famille et les deux Ducs allaient revenir ici en France..... aujourd'hui.....
Antoine réussirait sans doute à me distraire... à me faire oublier la présence de Vassili....

Je passais mon bras sous celui d'Antoine.

-Dis moi, comment vas-tu depuis le temps ?! Dis-je.

-Fort bien malgré le fait que mère veut à tout prix me faire épouser la fille du Comte  Deschamps....

-Vraiment ? Et qu'est-ce qui te rebute ?

-Elle est très belle mais.... je ne sais pas, ce n'est pas celle qu'il me faut !

-Eh bien, je suis sûr que tu trouveras quelqu'un de bien !

Il me sourit, nous rentrons dans le petit salon. Constance y était déjà, elle salua Antoine et me tendit une lettre.

-Père dit qu'ils ne seront de retour que le 22, il dit qu'un prolongement de leur séjour ne serait de trop.... dit-elle.

-Mais ils ne devaient pas célébrer les fiançailles de Rosaline et Le Duc Petrovitch demain ? Ici ? Demanda Antoine.

-Si, ils le devaient... répondis-je. Peu importe, maintenant que tu es là Antoine.

Il me sourit.

-Que diriez vous de faire une ballade ? A cheval ? Comme quand nous étions enfants .... Demandais-je heureuse.

-C'est une bonne idée ! Nous pourrions aller jusqu'au petit lac. Dit mon cousin.

-Élisabeth ! Nous devions commencer les préparatifs pour Noël ! Me dit Constance.

-Noël c'est dans 24 jours ! On a le temps ! Dis-je en me moquant légèrement.

Constance poussa un soupire.

-Parfait ! Allons nous promener ! Dit ma sœur résignée.








                     22 Décembre 1765 :



-Quel bonheur d'être enfin rentrer chez-soi. S'exclama le Comte en enlaçant sa fille cadette.

Nous étions enfin arrivés au domaine de la famille Armitage et pendant tout le voyage j'ai dû supporter les rires stridents de ma... chère fiancée...
Ce fut un véritable plaisir...

-Où est Élisabeth ? Et Antoine ? Demanda Philippe à sa fille.

-Antoine ? Répétais-je, peu enchanté d'entendre un prénom masculin.

Rosaline vint vers moi, passa son bras sous le mien et prit la parole :

-Antoine est notre cousin germain.

-Je vois...Répondis-je.

Constance se tourna vers son père.

-Élisabeth doit se trouver avec Antoine.... peu importe ils nous rejoindront plus tard, rentrons.

Mon amour pour le Duc Petrovitch. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant