Chapitre 14

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Deux semaines s'étaient passées depuis ma sortie de l'hôpital.

Aucune nouvelle de Taehyung ou Jimin, ou encore même Namjoon.

Lee prenait soin de moi et avait limite emménagé avec moi.

Nous nous étions expliqué et même si ça le blessait énormément, il accepta mes sentiments pour Taehyung.

Si je n'étais pas dans cet état, il aurait réagi complètement différemment mais il faisait preuve d'une amitié très forte, j'étais touchée par son effort.

Malgré ça, il me forçait à avancer, rester enfermée n'était pas la meilleure des solutions mais il m'était impossible de mettre un pied dehors.

Sauf aujourd'hui, puisqu'il réussit à me convaincre de l'accompagner faire des courses.

Rien d'extraordinaire, mais il voulait commencer doucement, pour que petit à petit je reprenne goût à la vie.

Lee : Je ne lâcherai pas ta main, d'accord ?
Moi : Promis ?
Lee : Je te le promets Lucie.

Sa sincérité ne trompait pas, elle me rassura et m'aida à faire ma première sortie depuis les derniers événements.

Le magasin n'était pas très loin de chez moi, mais Lee insista pour prendre la voiture.

Sûrement pour que je me sente plus en sécurité.

Moi : Merci Lee.
Lee : Hm ?
Moi : Merci d'être là, et de ne pas m'avoir abandonnée.
Lee : Ne sois pas bête ! Tu sais bien que je serai toujours là.

Pas comme Taehyung.

Je m'en voulais de ne pas aimer Lee réciproquement, il méritait d'être aimé mais je n'y arrivais pas.

Arrivés, j'attrapai fermement la main de Lee.

Mon cœur allait exploser.

Quelqu'un pouvait m'attraper par derrière et encore m'enlever.

Lee : Lucie, tout ira bien.

Il serra fortement ma main.

Je pris une grande inspiration.

Et nous commençâmes à faire les courses ensemble.

J'avais le regard baissé, incapable de faire face aux gens, j'en avais trop peur.

Seuls les yeux de Taehyung me rassuraient, seulement lui.

Lee : Tu mérites bien de manger des bonbons, tu ne crois pas ?
Moi : Uniquement si ce sont les petits bonbons au chocolat noir ...
Lee&Moi : ... et fourrés au caramel !
Lee : La base !

Ce fut moins difficile que ce que j'avais imaginé, enfin, c'était principalement la présence de Lee qui m'avait permis de me sentir à l'aise.

Nous rentrâmes chez moi et rangeâmes les courses.

Moi : Je me demande comment je ferais sans toi.
Lee : Pas grand chose, je suis indispensable.
Moi : C'est une évidence.

Son téléphone vibra.

Tandis qu'il répondait à ses messages, je mis un film à la télévision histoire de passer le temps.

Lee : Encore une réunion demain, j'en peux plus !
Moi : Avec les patrons ?
Lee : O-Ouais !

Tiens, pourquoi avait-il bégayé ?

kissed by the baddest bidderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant