Chapitre 2

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Je fus réveillée à six heure du matin par mon père :

- Debout ! C'est l'heure !

- Mais c'est le week-end, râlais-je.

- Et alors ? Si tu es fatiguée tu n'as qu'à te coucher plus tôt.

- Pourquoi tu ne vas pas embêter Damien ?

- Parce que lui est déjà prêt, pas comme certaine.

Je me levais à contre cœur en maudissant mon frère. Je ne peux pas passer une journée sans entendre des compliments sur l'incroyable Damien. Je descendais au rez de chaussé et allais dans la cuisine. Ma mère m'avait préparé mon déjeuné que je dévorais en un éclair. Je rejoignis mon père et mon frère dans le salon.

- Enfin ! La princesse est là, dit Damien.

Je me retiens de le frapper. Je savais que je n'avais aucune chance face à lui, il pouvait me maîtriser en moins de deux.

- Bon prenez une arme chacun et faites ce que vous avez l'habitude de faire, dit mon père.

Je pris un couteau à double tranchant et me préparais à attaquer mon frère. A peine étais-je prête qu'il s'élança vers moi. Je n'eu pas le temps de réagir qu'il me plaqua au sol et mît son couteau sous ma gorge.

- T'es morte, dit-il.

Je soupirais. Il m'aida à me relever et alla poser nos couteaux. Mon père s'avança vers moi, je m'attendais au pire.

- Je veux bien croire que tu es fatiguée mais il t'aurait tué en moins de quinze secondes. Si tu ne t'améliores pas, tu n'as aucune chance de survivre dans un combat.

- Il faut toujours que tu vois les côtés négatifs chez les gens. Ils ne sont pas tous des tueurs en séries ou des psychopathes. Il faut que t'arrêtes ta parano.

- Malheureusement on ne vit pas au pays des bisounours. Sais-tu combien de personnes se font tuer ou enlever chaque année ?

- Non, répondis-je angoissée.

- Cinquante-neuf millions de personnes meurent chaque année. La cause de leur décès est divers. Ça peut aller du suicide au meurtre. Alors crois moi je veux que ça t'arrives le plus tard possible et tu as plus de chance de survivre si tu sais te défendre.

J'essayais de ne pas montrer que j'étais terrorisée. Je contrôlais le mieux que je pouvais ma respiration et mes tremblements.

- Et tu sais que les risques sont plus élevés pour ton frère et toi à cause du travail qu'on fait ta mère et moi.

- Alors pourquoi avoir choisi cette voix si tu savais que tu risquais d'avoir des ennuis avec des trafiquants ou des meurtriers ? Demandais-je amèrement.

Il ne me répondit pas, tout simplement parce qu'il n'y avait rien à répondre. Je sortis du salon et allais m'enfermer dans ma chambre.

Combattre pour vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant