Chapitre 17

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J'ouvris les yeux avec difficulté. J'avais mal partout et de la peine à bouger. Je voulais me relever mais je remarquais que j'étais allongée dans un lit et je décidais d'y rester. C'était trop agréable, ce confort m'avait manqué. Il me fallut quelques secondes pour comprendre que j'étais à l'hôpital. J'appuyais sur un bouton et une infirmière arriva presque immédiatement. Elle changea mes perfusions tout en me parlant mais je ne l'écoutais pas. Tout ce que je voulais savoir c'était comment est-ce qu'il avait fait pour nous retrouver. Elle appela mes parents qui arrivèrent aussitôt. Ma mère me serra dans ses bras et elle ne voulait plus me lâcher. Mais je la forçais à le faire parce qu'elle m'étouffais. Je n'eus pas besoin de demander quoi que se soit car mon père commença à tout m'expliquer.
- Juliette a été amené à l'hôpital avec un médecin et il a appelé directement la police. Un ami des parents de Juliette l'a reconnu puisqu'elle était recherchée. À ce moment tout a été très vite, les policiers nous ont contacté, Juliette et le médecin nous ont donné toutes les informations dont on avait besoin. Grâce à Juliette on a pu pirater leur site internet et voir les combats. On a mit du temps à localiser le signal du site mais on a réussi et on a tout organisé. Elle nous a dit que vous étiez plusieurs et on a retrouvé quasiment tous les disparus. Malheureusement certains ne s'en sont pas sortis vivant de leurs combats.
Je ne savais pas quoi dire. Si on était sorti c'était grâce à Juliette et au médecin. Je n'aurais jamais pensé qu'il puisse nous aider. J'étais enfin libre après des mois d'emprisonnement mais je n'avais pas le droit d'être le plus à plaindre. Timothé devait être complètement perdu, ça faisait quand même trois ans et demi qu'il était là-bas.

Après deux jours d'observations, les médecins ont bien voulu me laisser sortir. Toute ma famille était au petit soin avec moi et ça m'énervais. Je sais qu'ils veulent prendre soin de moi mais je ne veux pas qu'ils aient pitié de moi. Je veux qu'ils fassent comme si de rien n'était mais à chaque fois que je leur fais une remarque ils font comme s'ils ne m'avaient pas entendu. Je voyais Juliette, Timothé et Raphaël quasiment tous les jours. Je ne pouvais pas me passer d'eux, ils sont devenus indispensable pour moi. À chaque fois que nous étions ensemble nous étions obligés de parler de notre patron. Maintenant que nous savons qu'il est derrière les barreaux pour un bout de temps, nous étions soulagés. Mais le plus souvent nous faisions que nous regarder et profiter de notre liberté.

Combattre pour vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant