Combattre pour vivre

Chapitre 16

La semaine passa trop vite. On avait plus d'endurance et de technique dans le maniement des armes mais je me sentais fragile, vulnérable.
- Tout va bien se passer, dit Timothé.
Je hochais la tête en essayant de sourire. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que nous perdrons ce combat ce qui se traduit par notre mise à mort. La grille s'ouvrit et nous nous retrouvions devant nos adversaires. Certes ils étaient grands et costaud mais Timothé l'était aussi et moi j'étais rapide et agile. Comme le disait souvent notre patron nous nous complétons. La sonnerie retentit et le combat démarra. Il était prévu que notre boss nous donne les armes au bout de cinq minutes même si je n'étais pas convaincu que nous serions encore vivant. Nous faisions que nous tourner autour à nous regarder et à nous juger.
- Alors comme ça vous êtes les imbattables ? Nous demanda l'un des jumeaux.
Eh oui, les spectateurs nous avaient trouvé un petit surnom.
- Eh vous les implacables, dit Timothé.
- C'est ce qu'on va voir, dis-je énervée.
Je voulais sortir d'ici le plus vite possible. Je m'occupais du jumeau le moins musclé. Je me pris plusieurs coup et je commençais à saigner du nez et de la bouche. Un goût de fer envahit mon palais et mon envie de gagner augmenta. J'avais beau essayer de me défendre je devais bien admettre qu'il était fort, très fort. J'étais allongée par terre sous le choc d'un coup quand je compris que je commençais à perdre complément la tête. Je vis dans les gradins assit parmi les spectateurs ma famille. Il y avait mon père, mon frère et ma mère. Ce n'était possible, je mettais cette illusion sous la force des coups. Je savais que je perdais ce combat, je n'y arrivais pas. Je n'avais même plus la force de me relever. Je vis Timothé tomber par terre et ne plus bouger. Est-ce qu'il était mort ? Dans tous les cas nous le serions bientôt. J'essayais de ramper vers l'arme que mon patron venait de me lancer mais l'un des jumeaux m'attrapa et me balança à l'autre bout de l'arène. Je respirais avec difficulté, je me mettais tant bien que mal sur le dos et vis un jumeaux brandir une hache au-dessus de ma tête. Je retenais ma respiration en attendant le coup fatal. Je vis la hache s'approcher dangereusement et je fermais les yeux. Mais au lieu de la sentir me transpercer j'entendis un coup de feu.