𝐘𝐨𝐮'𝐫𝐞 𝐰𝐞𝐚𝐤 / 𝐆𝐨𝐣𝐨 𝐒𝐚𝐭𝐨𝐫𝐮 𝐱 𝐎𝐂

𝟑. 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐮𝐞𝐥𝐬

- Vous n'avez pas le choix, vos clans ont des facultés quelque peu similaires donc Gojo tu l'aideras, tranche Yaga.

- Similaires ? interroge Geto.

- On verra ça lundi les gosses, d'ici-là je veux que tu lui enseignes tout ce que tu peux, impose le prof au garçon aux cheveux blancs.

J'entends mon cher camarade pester mais de toute façon il n'a pas le choix et moi non plus d'ailleurs. Mais le fait que nos clans aient des facultés similaires ne m'étonne pas plus que ça, la question est plutôt : est-ce que je les possède moi aussi ?

Monsieur Yaga nous salue et nous souhaite un bon week-end en annonçant qu'il n'y aura plus de missions avant un bon bout de temps à cause d'un incident ayant eu lieu il y a peu avec l'école de Kyoto. Les autres semblent comprendre mais je suis complètement à la ramasse de mon côté. Notre groupe se met à marcher tranquillement vers l'internat, mine de rien il est déjà 18h.

Alors que j'allais enfin retrouver ma très chère chambre, mon nouveau refuge, je suis interrompue par un individu aux cheveux blancs.

- Reste avec moi, on doit s'organiser pour tes fichus cours, se lamente Satoru.

- Bah rentre écoute, je n'ai pas trop envie d'aller dans une salle de cours juste pour ça, je soupire.

J'ouvre en grand la porte de ma chambre et l'invite à entrer, le jeune homme me regarde en surélevant un sourcil, étonné, mais entre sans commentaire. Je referme derrière lui puis le suis, je retire les boutons du haut de ma robe pour mieux respirer. Satoru retire sa veste et se retrouve en chemise blanche qui dévoile sa musculature. Une fois de plus, mon regard s'échoue sur les lignes imperceptibles de ses muscles à travers le tissu. Je pars m'asseoir en tailleur sur mon lit tandis qu'il s'installe tranquillement sur mon bureau, oui il y a une chaise mais non il ne doit pas faire comme tout le monde le type.

- Alors c'est quoi ces similitudes entre nos clans ? m'interroge-t-il quelque peu curieux.

- Les Nomura ont un rapport naturellement fusionnel avec le temps, chacun de ses membres peut interagir avec à sa guise, malheureusement depuis quelques années cette faculté se perd. Ma famille repose tous ses espoirs sur moi, j'annonce avec un certain détachement.

- C'est intéressant, tu pourrais être sacrément forte, observe-t-il, mais à l'heure actuelle t'es plus faible qu'un fléau de classe 3.

- Merci ça fait plaisir Satoru, je raille.

- Tu m'appelles par mon prénom ?

- Ça te pose problème ? je réplique du tac à tac.

- Pas du tout.

Et c'est reparti, il sourit encore comme un con.

- Bref, je propose qu'on tienne ce genre de "cours" le mardi, jeudi et vendredi, reprend-il, on essaiera d'allier théorie et pratique, t'as pas à t'en faire je suis un expert en la matière, continue-t-il avec un sourire mutin.

Son allusion ne passe pas inaperçue à mes yeux et il le sait. Je hausse les sourcils avant de décider de le taquiner un peu à mon tour.

- J'ai bien envie de pratiquer, je souffle doucement.

Il ne répond pas mais à la place, sa main se lève au niveau de ses lunettes qu'il vient retirer d'un coup sec. Ses yeux bleus plongent dans mes prunelles vertes et me rendent fébrile, ses iris parcourent mon corps puis remontent rencontrer les miennes. La température augmente petit à petit, on passe de longues minutes à se fixer ainsi avant que Satoru ne se lève, il marche doucement jusqu'à moi puis s'accroupit devant mon lit, soit à ma hauteur. Ses lèvres rosées sont étirées une fois encore en un sourire cette fois-ci prédateur, je louche dessus un court instant avant de remonter mon regard à ses yeux. Toujours dans la provocation, je déboutonne le reste de ma robe, la naissance de ma poitrine est alors dévoilé juste en face de son nez.