Chapitre VIII :

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Ama fixa Arwen, incrédule elle haussa un sourcil. Elle trouvait qu'il fallait être à moitié fou pour vouloir faire partie d'une « aventure » qui s'annonçait mal comme celle-là. Mais ce n'était que son avis.

— J'ai envie de vous aider cette fois-ci, je veux t'aider comme tu nous as aidé, expliqua Arwen devant le regard surpris d'Ama.

Pour être sûre des propos d'Arwen, Ama se détendit et put sentir sa détermination et son ambition, elle semblait dire vrai, elle semblait réellement vouloir l'aider. L'Empathe reprit contrôle de son talent et se concentra sur elle-même avant d'hocher la tête.

— Bien. Il faut en parler à Ginny et peut-être Luna maintenant...

— Pourquoi peut-être Luna ? demanda Arwen.

— J'ai peur que ses traumatismes ne l'empêchent de nous aider, j'ai peur pour elle aussi, avoua Ama.

— Ho... Je vois. Tu sais, Luna ne le montre pas forcément, mais c'est une fille forte elle...

Soudainement, des éclats de rire parvinrent aux oreilles des deux filles, interrompant Arwen. Avec une œillade intriguée, les deux amies se dirigèrent vers les éclats de rire et ne furent pas déçues du voyage.

Au milieu d'un couloir désert, Zacharias Smith et sa horde d'amis incompétents regardaient une personne tombée au sol qui ne bougeait pas. Des cheveux blond sale devant son visage la jeune femme ne bougeait pas, ne rechignait pas.

— Bah alors Loufoca Lovegood on a perdu sa langue ?! se moqua Zacharias.

Les poings serrés, Ama s'approcha discrètement du groupe d'amis qui riaient aux éclats en montrant Luna du doigt.

— C'est impoli de pointer du doigt vous savez ? demanda-t-elle tout en éjectant Zacharias au sol pour s'accroupir près de Luna.

— Non mais tu te prends pour qui espèce de... !

Zacharias s'interrompit net en croisant le regard noir d'Ama, cette dernière, à présent redressée après avoir aidé Luna à faire de même, le fixait, les mains sur les hanches, le regard hargneux, les lèvres pincées.

— Oui ? Espèce de ? Gobelin ? Ogresse ? Monstre peut-être ? hasarda Ama pour terminer la phrase de Zacharias.

Le Poufsouffle ne répondit pas immédiatement et se redressa, le regard noir il fixait Ama derrière ses mèches blondes rebelles.

— Espèce de gobelin me parait adéquat. Tu ne vois pas que j'étais occupé ?! fulmina-t-il.

— Occupé à traiter Luna de folle ? Je vois que tu sais comment éviter l'ennui, répondit Ama posément.

— C'est une folle aussi ! Puis, de quoi tu te mêles ?! Je ne t'ai pas sonné alors retourne dans les cuisines ! cracha Zacharias, profitant de la situation pour glisser une insulte à l'égard d'Ama.

— Je n'arrive pas à savoir si je dois te traiter de macho ou d'idiot. Je ne suis pas une elfe de maison, mais je ne suis pas sûre que tu l'ai compris vu la taille de ton esprit. C'est-à-dire aussi grand que ta solidarité, qui est aussi grande qu'un pois chiche, rétorqua Ama, toujours sur un ton neutre.

— PARDON ?! Tu te crois très intelligente pour dire ça ?! s'enflamma-t-il tandis que ses « amis » pouffaient de rire.

— Techniquement oui. Aux dernières nouvelles j'étais là à la Bataille de Poudlard, et toi ? Où étais-tu ? Puis, moi je suis assez intelligente pour ne pas m'abaisser à un niveau aussi bas que celui de critiquer les autres.

Zacharias la fixa de ses yeux bleu perçant, la détaillant de haut en bas Ama ne comprenait pas ce qu'il voulait, elle savait juste qu'il avait une envie de meurtre à son égard.

La Mélodie du Temps. Tome I : Souvenirs de printempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant