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JAMILA

5h00, Marseille 📍

Anouar- j'avais un père, il s'appelait Rédouane, je le détestais je sais que c'est bizarre de dire sa mais c'est la vérité je le détestais et je le déteste toujours autant il a détruit ma famille. Il rentrait tout les soirs bourré comme un clochard et il battait ma mère devant nous. Moi et mon grand frère on venait toujours séparer mais il finissait par nous battre aussi mais pour nous tant qu'il touchais pas ma mère c'est pas grave mais un soir quand tout le monde dormait sauf moi j'ai entendu mon père qui voulait abuser d'elle je suis parti dans la cuisine chercher un couteau même si j'allais jamais m'en servir je savais pas pourquoi je l'avais pris et je suis rentrer dans la chambre en le menaçant de le tuer si il l'a touche une fois de plus et il c'est jeter sur moi il a prit le couteau et il m'a poignarder vers les côtes.

Il lève un tout petit peu son teeshirt et me montre sa cicatrice. J'ai pas osé regarder plus que 5 secondes. C'était une cicatrice super longue.

Anouar- j'avais tellement mal j'arrivais plus a parler même crier j'arrivais pas j'étais juste choqué. Il m'a planter et il a longé avec la lame du couteau jusqu'à 20 centimètres de longueur et 5 centimètre de profondeur. Y'avais le sol remplis de mon sang et ma mère qui crier et mon frère et venue et il lui mit un coup de poing et ils se sont battu et après sa mon père et sorti et il est plus jamais revenu. Wafa elle avait 7 ans et elle m'a vu allongé par terre inconscient me baignant de mon sang et elle a eu le réflexe d'appeler les urgences, tout le monde de mon bâtiment était chez moi il était 3 heures du matin. J'avais 10 ans Jibril 13 ans et c'est de sa que ma mère a eu Soufiane parce que mon père avait abuser d'elle. En 10 années j'ai jamais vus ne serait-ce qu'une seul fois mon père sobre et se comportait comme un vrai père et depuis que je suis petit dans tout le quartier ont dit que ma mère se faisait tromper, violer, battre par mon père et c'est pas que des simple rumeurs mais la vérité. Je l'ai jamais aimé je le haïssais tellement que je voulait qu'il meurent il nous faisait la misère il donner même pas 1 centimes à ma mère il payais rien c'était un lâche

Quand il me raconter son histoire il regarder devant lui et je voyais qu'il avait la haine et qu'il voulait se déchaîné sur quelque chose, il avait les poing contracté il était tendu et sa me faisait de la peine. Ils en n'ont vécu des choses.

Moi- je suis sincèrement désoler pour se que ta vécu c'est très dur d'avoir vue tout sa étant plus jeune et de se faire planter par son propre père tu es courageux Anouar

Il tourne sa tête et me regarde.

Anouar- comment tu fait ?

Moi- pardon ?

Anouar- t'es toujours de bonne humeur comme si tu avais la plus belle vie du monde

Moi- tu sait, tout le temps j'ai des flashs de ma vie au Yémen, de c'est terroristes, de ma famille morte devant moi, de tout c'est gens ce faire tuer par des balles, des obus ou même des gens les qui les égorgé devant mes yeux et surtout les soirs j'en pleure même, mais je me dit toujours qu'il y'a plus pire que moi que c'est mon mektoub, ma vie et que c'est comme sa et j'ai prit l'habitude j'ai perdu tout le monde mes oncles, mes tantes, mes grands-parents, mes cousins, mes parents, mon grand frère, j'en ai énormément souffert j'étais au plus profond du mal mais j'y ai pris l'habitude à chaque fois que j'apprenais un décès j'avais même pas le temps de pleurer que j'apprenais un autre décès et c'est ainsi que ma vie et faite et je ne peu rien y faire

Anouar- tu es forte, moi je peu pas, ma vie n'a aucun sens je vie juste pour vivre, les gens de mon âges pense à leurs futur vie mais moi je pense encore au passé j'arrive pas à passer outre je suis bloqué et sa me bouffe je suis là parce que mon fils et la seul choses qui me fait pas peter un câble mais toi qui a vécu les pires choses tu reste comme même sur pied

Une Yéménite, Jamila Où les histoires vivent. Découvrez maintenant