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JAMILA

19h57, Marseille 📍

Anouar- il y'a 8 ans j'ai perdu mon grand frère là personne la plus importante pour moi. Mon frère a 15 ans il n'allait déjà plus a l'école ont avait pas d'argent c'est ma mère qui nous assumais sans mari. Mon frère, Jibril c'était lui l'homme de la maison il prenais soin de nous. A 15 ans il a commencer à travailler pour un grand de notre quartier il dealer, il vendait de la drogue pour ramener de l'argent à la maison. Ma mère le savait elle lui disait d'arrêter qu'il était jeune que c'est pas bien, que c'est dangereux mais il voulait pas écouter. Un soir il y'avait une descente dans mon quartier, c'est un règlement de compte entre deux quartier ennemi. Ma mère, Wafa, elle avait 8 ans et Soufiane, il avait 6 ans, ils dormaient et moi j'étais avec Jibril dans le salon, il regardait par la fenêtre du balcon et il me dit qu'il va descendre et que je dois veiller sur ma mère et mes frères je lui est dit de rester ici qu'il était 2 heure du matin qu'il est tard mais il est comme même descendu. Je me suis mis par la fenêtre et je regardais dehors. Tout le monde se battait, il y'avais des voitures qui brûlaient. Un à moment je vois mon frère sortir un couteau prêt à tuer quelqu'un et je ne voulais pas qu'il fasse cette erreur alors je suis descendu pour tenter de l'arrêter mais quand j'arrive près de lui en courant je lui dit d'arrêter et de ranger son couteaux ,il se retourne vers moi et il me dit de rentrer à la maison que c'est dangereux pour moi en criant mais avant qu'il puisse terminer sa phrase il c'est fait tirer dessus trois fois sur son torse... près du cœur... j'avais carrément oublier qu'il y'avais du monde autour de moi je me suis accroupi à ces côtés en pleurant et c'est là que tout le monde et venue autours de nous parce qu'il m'on vue pleurer mon frère. Ils se sont tous arrêtés, il y'avait plus aucun bruit. Son sang il coulait tout au long de mes bras, j'en avait partout. Je criait, je le serrais fort dans mes bras, je m'en voulait d'être venue c'était de ma faute je l'ai déconcentrais...

Ma gorge se noue.

Tout le long il regardait le couché de soleil devant nous et moi je le fixé et j'ai sentie de l'énervement dans son timbre de voix et ces yeux briller.

J'étais ému, mes larmes coulait pour lui. Je me rend compte qu'il y'a pire que mon histoire, il a vue son frère mourir devant lui de sang froid.

Anouar- j'étais très proche avec mon frère c'était la personne la plus importante pour moi, c'était lui qui remplaçais mon géniteur, il m'a tout appris, il m'a tout donner. Sa mort a tuer tout le monde, tout le monde l'aimer il était là pour tout le monde, il aidais tout le monde. Depuis ce jour la j'ai changer. J'ai toujours était réservé, j'ai jamais était très bavard mais la plus aucun sons ne sortait de ma bouche c'était encore pire même à ma mère je ne lui parlait pas, j'étais de mon côté. Je me bagarrais avec tout le monde j'avais délaissé le peu d'amis que j'avais et je ne voulait plus en avoir mais je n'ai jamais dealer. Je me suis défoulais sur mes études je m'étais toute ma haine dans mes devoirs. Je sortait pas dehors je m'enfermer dans ma chambre touts les soirs en espérant réussir et 8 ans après j'ai réussi a êtres médecin généraliste à 24 ans malgré les galères que j'ai pu avoir.

Je ne savais pas quoi dire. J'avais les larmes qui coulait.

Il se retourne et me regarde.

Anouar- eh !! Pleure pas hein

Moi- je suis trop sensible moi

Anouar- j'ai vue sa

Moi- Allah Y Rahmo, il doit être très fière de l'homme que tu es devenue

Une Yéménite, Jamila Où les histoires vivent. Découvrez maintenant