Le Garçon Solitaire T1 [Terminée]

CHAPITRE 25 - CORY

Nous voilà devant notre dernière destination, la plage. J'avais envie quil passe une bonne soirée, que son anniversaire ne lui rappelle pas seulement que son frère ne le fête plus avec lui, donc sur sa moto nous sommes allés dans un bar, ou un groupe se produisait. On a bu un verre et fait une partie de billard où j'ai pu montrer mes merveilleux talents. On a dansé, d'ailleurs je ne le savais pas si bon danseur. Je l'ai conduit dans un karting et il a fallu que je sorte mes meilleurs atouts pour qu'il grimpe dans ce kart, au final je ne l'ai jamais vu rire autant et j'en suis tellement heureuse. À présent nous voilà sur la plage, à marcher les pieds dans l'eau , dans le noir seulement éclairé par quelques lampadaires. Main dans la main.

Jamais je naurais cru être aussi heureuse quand je suis arrivée ici, mais se grand loup solitaire aux airs latino et aux yeux aussi noirs que ses cheveux a fait chavirer mon cur. Son caractère de bad boy au cur tendre ma bien eu. Et je ne m'en plain pas.

— Qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu souris comme ça ?

Je le regarde. Ses cheveux trop longs qui lui tombent sur le front, ses yeux qui me regarde avec un amour que je ne connaissais pas. Ça peau hale de moitié mexicain, qui me donne envie de passé ma langue dessus. Ses lèvres pleines qui m'appellent. Tout en lui me fait envie.

— Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée depuis que j'ai posé les pieds ici. Même si au début j'avais très envie de te mètre mon poing dans la gueule. Je lâche un petit rire. Mais je ne regrette pas de t'avoir courue après. Je voudrais rester ici avec toi, et ne jamais repartir. Je taime.

Je vois un moment de panique dans son regard, mais il se reprend, et passe une main dans mes cheveux. Il pose son front sur le mien, dépose un doux baiser sur mes lèvres. Je le fixe complètement attentif à ce quil va me répondre.

— Idem, muñeca.

Mon souffle se coupe.

Son regard, le son de sa voix. Même un je t'aime naurais pas étais aussi beau. Jai senti toute la sincérité. Tout lamour dans ces mots. Ça me touche tellement que jen ai envie de pleurer.

— Et puis je vais t'avouer que ton corps n'est pas désagréable à regarder. Je lâche pour éviter de lâcher une larme.

On rit de bon cur. Et on s'embrasse, sous cette nuit étoilée. Sur cette plage déserte. Je saute pour m'accrocher a lui tel un ouistiti, mais il ne me réceptionne pas très bien et on tombe sur le sable. On rit comme deux gamins, jusqu'à qu'une vague nous mouille de la tête aux pieds. Je me moque de Dayron qui recrache l'eau qui s'était faufilée dans sa bouche.

— Ha ça te fait rire ?!

Il me soulève comme si que je ne pesais rien, et me jette a l'eau malgré mes cris. Ma chemise me colle à la peau maintenant. Nos chamailleries dure un petit moment, je n'ai pas réussi a le coulé une seule fois alors que j'ai bu la tasse au moins une dizaine. On s'étale sur le sable, essoufflé de cette petite guerre. Je tourne la tête pour observer mon adversaire et mon cur loupe un battement. Ses cheveux mouillés qu'ils lui arrivent au bout de son nez, son t-shirt qui lui colle a la peau, me laissant un aperçu de ses abdos. Des picotements me prennent entre mes cuisses. Je sens la chaleur envahir mon corps. Je plonge dans ses yeux encore plus sombres que d'habitude, et je le sens... Il me désire autant que je le désire. Ma chemise ne cache plus rien désormais. Ses yeux dansent entre les miens, ma bouche et ma poitrine. Et quand il passe sa langue sur ses lèvres pour récupérer une goûte salé qui tombe de ses mèches sombres, s'en est trop. Je l'embrasse. Sauvagement. Nos langues se livrent une bataille mémorable. Ses mains sont partout sur moi, et je frissonne partout où elles se posent. Il attrape mes hanches et me soulève pour me positionner à califourchon sur lui. Je tire sur ses cheveux pour lui faire basculer la tête en arrière. Il grogne contre mes lèvres. Il embrasse ma mâchoire et descend dans mon cou, je bascule la tête pour lui laisser plus d'accès. Je me frotte contre lui et je le sens grossir de plus en plus.