Le Garçon Solitaire T1 [Terminée]

CHAPITRE 10 - DAYRON

Assis sur le lit de mon frère, je pense à Cory. Qu'est-ce que je dois faire ? Mes yeux se posent sur le ballon de basket, et je décide de sortir. J'enfile un sweat, mes chaussures et prend le ballon avant de partir en direction du petit parc qui a dans le quartier.

Pendant ma marche, je repense au match que j'ai étais voir avec Cory. J'avais hésité avant d'y aller, je ne voulais pas, mais Tammy m'a rappelé que je devais avancer et que pour ça je devais passer par là. Alors j'y suis allé, mais tout me rappelait lui, et j'ai voulu prendre mes jambes à mon cou plus d'une fois. Mais quand je jeté un coup d'il a Cory, la voir sourire, avec son petit frère dans les bras qui applaudissais, je me sentais un peu mieux et elle me donner le courage de rester. Je ne veux pas l'admettre, mais c'est grâce à elle, à son sourire, que j'arrive à avancer.

Les paniers sont vieux et usés, je crois qu'ils l'ont toujours étais, mais de tous les endroits ou il a pu joué, ici étais le préférer de mon frère.

Je dribble, et jette le ballon dans le panier, mais sans succès. Je n'ai pas le talent de mon cher frère.

Tu étais bien plus fort que moi.

Après une heure à dribbler, lancer, louper, je décide d'aller faire un tour n'ayant pas envie de rentrer maintenant. Un peu de marche va sûrement me faire du bien.

Je branche mes écouteurs sur le vieux MP3 de mon frère et lance sa playliste. Je marche dans les rues de Los Angeles sans but précis, avec ses musiques plus vieilles que ma grande tante. Paix à son âme.

Tu as toujours eu mauvais goût en musique.

Quand je relève la tête pour voir où je suis, je vois le portail du lycée. De tous les endroits que je connais pourquoi je me retrouve ici.

Je continue mon chemin, mais m'arrête devant l'arrêt de bus en voyant une fille assise sur le banc, les genoux repliés et ses bras autour. Je m'approche de plus en plus, jusqu'à se qu'elle lève la tête.

Cory !? Elle a les yeux rougis. Elle pleurait ? Mais pourquoi ?

— Dayron ? Elle essuie ses yeux, avec sa manche.

Je ne l'ai jamais vu pleuré ? Je préfère tellement quand elle sourit.

— Qu'est-ce que tu fais là toute seule ?

— Et toi ? Tu voulais me revoir ?

— Non. Je me promène.

— Alors c'est ce que tu fais, quand il ny a pas cours ? Marcher des heures.

— Non, et toi, tu pleures quand tu n'es pas avec moi ?

— Non.

Un petit sourire réapparaît, et je me sens mieux, rien quand le voyant.

— Alors qu'est-ce que tu fais là ?

— J'avais une audition pour les cheerleders après les cours et quand je suis sortie London était déjà partie, et le bus devait être en grève donc j'ai voulu partir à pied, mais je me suis perdu alors je suis revenu sur mes pas.

— Pourquoi ne pas avoir appelé quelqu'un ?

— Plus de batterie. Me dit-elle en sortant son téléphone.

— Tu es vraiment une catastrophe comme fille.

— Hey, je ne te permets pas !

— Et donc c'est pour ça que tu pleures ?

— Non, je ne pleure pas pour si peut !

— Alors pourquoi pleures-tu ? Elle détourne le regard en baissant la tête.