— Allez les Tigers !!!
Il reste dix minutes de jeu, et le score est de 20 à 16 pour l'équipe adverse. Je croise les doigts espérant que l'on va rattraper le score. Dayron est juste magnifique sur le terrain. Ils se donnent à fond.
— Allez numéro 12 ! Je crie alors qu'il me passe devant. Il me sourit, et reprend sa course.
— Vous êtes trop mignon vous deux. Me dit Molly.
Je lui fais un petit sourire gêné.
London, mets un panier et on passe de 20 à 18. On chante nos encouragements en faisant notre chorégraphie. Allé il reste 6 min et encore deux points de retard. C'est Tyron qui a le ballon, il dribble et esquive un adversaire puis fais la passe à un de ses coéquipiers, qui se fait prendre la balle par un adversaire. Plusieurs passes se font entre eux, un des adversaires arrive jusqu'au panier, mais London récupère le ballon juste avant qu'il marque. Il dribble puis fais une passe a Dayron. Il reste à peine une minute de jeu. Dayron dribble, esquive un joueur et tente le panier à trois points. Un silence total envahit le gymnase alors que le ballon est en l'aire. Il touche le panier puis entre alors que le sifflé de fin du match retentit. Tout le monde saute de joie et hurle pour notre victoire. Les garçons sautent tous sur le dos de Dayron qui n'a toujours pas réalisé. Il sourit. Molly est déjà dans les bras de London. Et Dayron me cherche des yeux, je me rapproche doucement de lui. Une fois qu'il me voit, il court vers moi, et sans même dire un mot pose ses mains sur mes joues et m'embrasse. Je suis surprise. Il m'embrasse. Là, au milieu de tous ces gents. Il fait glisser sa langue sur mes lèvres, que j'ouvre instinctivement. Je pose mes mains sur sa taille et apprécie ce geste.
— On a réussi ! Tu as vu ça ! Je l'ai mis, Cory ! J'ai fait gagner notre équipe.
— Je suis fière de toi ! Tu es mon champion, numéro douze.
Il pose ses lèvres sur les miennes pour un petit smack cette fois, mais c'est tout autant agréable.
— Alors comme ça tu te tapes ma sœur.
Dayron se tourne vers London, puis regarde tout autour de lui, avant de poser ses yeux sombres sur moi. Je crois qu'il vient de réaliser ce qu'il vient de faire. Je le vois prendre une grande inspiration puis il passe son bras autour de ma taille.
— Alors non, je ne me tape pas ta sœur pour deux raisons. D'une, ce n’est pas ta sœur. Deux, on... sort ensemble. Genre vraiment.
London sourit tout comme Molly. Et moi je regarde Dayron. Ce garçon que j'ai vu changé...non que je vu redevenir lui-même. Un garçon génial.
— Et ben mec, malgré que ce n'est pas ma sœur, tu as m'a bénédiction.
— Euh... OK. Mais tu sais je te la demandais pas.
— Ouais, mais c'est juste par principe.
On rit. Je suis heureuse. Tellement heureuse qu'à force de sourire, j'en ai des crampes.
*
— Je n'en reviens pas que Dayron t'ait embrassé devant tout le monde.
— Il ne s'en est pas rendu compte lui-même, tu sais.
— Oui, mais il a assumé. Je suis vraiment contente pour toi.
Je me demande si Molly n'est pas plus surexcitée que moi par ce qu'a fait Dayron. On va se laver chacune son tour et à peine je sors de la douche que sa toque a ma porte. Je l'ouvre seulement vêtu d'un pyjama et d'une serviette dans mes cheveux. Tyron se tien là, les cheveux mouillés et juste un jean. Il n'a aucune pudeur.
— Oui ? C'est pour quoi ?
— On sort boire un verre avec l'équipe et quelques filles, ça vous tente ?
— Carrément ! Dit Molly en arrivant de derrière. Puis elle repart chercher comment s'habiller.
— Et toi, la naine ?
— Déjà tu ne m'appelles pas la naine, je dis, une pointe d'humour, et euh... je réfléchis, est-ce que Dayron y va ?
— Ton petit copain est convié, si c'est ça qui tu bloques.
— Et il a dit quoi ?
— Au début il n'était pas trop chaud, mais après il a dit "demandez a Cory, si elle veut y aller je viendrais." Donc tout repose sur tes épaules, p’tite naine.
Je sais bien qu'il n'aime pas ce genre de fête. Mais j'aimerais bien qu'il s'amuse et j'avoue que j'ai bien envie d'y aller.
— Dis-lui que oui, on vient.
— Très bien.
— Hé Ty ? Je l'appelle avant qu'il parte.
— Ouais ?
— Ça va ? Je veux dire... je demande faisant allusion a Connor.
— On avance. Il faut un peut temps, pour lui comme pour moi. Il me répond.
Je lui souris. Puis il s'en va.
— Alors fait voir ce que tu as pris ? Me demande Molly, une fois que je ferme la porte.
On passe une heure à se préparer. Elle me maquille et me coiffe, puis j'enfile la robe noire que j'ai prise. C'est Molly qui ma convaincue de la prendre l'or d'une de nous journée shopping.
— J'ai bien fait de te la faire prendre. Tu es carrément bandante. Dayron va s'en mordre les doigts.
Je ris, et me regarde dans le miroir. Je ne suis pas le genre de fille à me vanter habituellement, mais c'est vrai que là, je ne me reconnais pas. La robe épouse parfaitement mes formes, et m'arrive a mis cuisse. Avec une seule manche longue et mon épaule droite dénudée.
Molly m'a mis du fard à paupières marron avec un trait d'eye-liner, du mascara, puis un rouge à lèvre mate rouge. Pour mes cheveux elle me les a attachés en une haute queue de cheval. Bref, je ne me reconnais pas.
— C'est grâce à toi ! Tu as fait des merveilles.
— Ce n'est pas pour rien que je veux travailler dans l'esthétique.
— Tu es vraiment doué.
Elle a une robe bustier bleue, et assez moulante. C'est cheveux lâchés, sont ondulé et son maquillage et juste parfait. Avec cette pointe de vert sur ses yeux et un rouge a lèvre nude.
Je me regarde une dernière fois dans le miroir. J'espère que ça plaira à Dayron.
On rejoint les garçons dehors, en faisant le moins de bruis possible dans les couloirs. L'équipe de basket est au complet, contrairement au cheer, a qui il manque quelques filles. Ty nous siffle quand il nous voit arriver et London lui met une tape derrière la tête.
Depuis la nuit où j'ai laissé Connor chez lui, j'ai l'impression qu'il est plus joyeux. Moins grognon. Et j'en suis contente, même si au début j'avais envie de le baffer, pour toutes les méchancetés qu'il disait et tout. Aujourd'hui c'est devenu est très bon ami, et j'en suis heureuse.
— Wouah les bombes !! Lance un première année. London lui met un tape derrière la tête.
— Bave pas trop Witsh, elles sont prises. Dit-il en blaguant.
Dayron s'avance vers moi, et embrasse ma joue.
— Tu es magnifique. J'ai qu'une envie là, c'est t'emmener dans ma chambre et de continuer notre activité de cet aprèm.
Mon souffle se coupe et mes joues rougissent quand je repense à ce que l'on a fait tout à l'heure sur la plage. Bordel, c'était magique. Tellement bon. Et j'en voulais tellement plus. Dayron rie fasse a ma gêne et pose un léger baiser sur mes lèvres.
— Allez, les amoureux, on y va ! Ty nous appelle alors que le taxi nous attend.
*
La musique bat sont plein, la boite est pleine. L'équipe s'est dispersée, Dayron est au bar avec Ty et London, alors que les autres membres de l'équipe sont à droite à gauche à draguer de belles demoiselles. Avec Molly, Nora, et Giselle, un membre des cheer, on dance sur la piste, un verre a la main. Des picotements dans la nuque me fais me retourner et je voie Dayron me fixer. Je continue de bouger, en roulant dans hanche et passant ma main sur mon corps, je le regarde dans les yeux en passant ma langue sur mes lèvres avant de les mordre. Je ne me reconnais plus. Mais j'aime le chauffer. J'aime voir cette flamme dans ces yeux quand il me regarde. Ce qu'on a fait cet aprèm ne me sort pas de la tête. Ses mains, ses doigts, ça bouge, sa langue, tout. Il passe sa langue sur ses dents et me fait un clin d'œil. Je fonds. Seigneur qu'il est sexy. Ce jean skinny noir lui moule parfaitement son cul et met ses cuisses musclées en valeur, son t-shirt blanc laisse apercevoir ses bras qui me rendent toute chose. Mon dieu mon copain est juste parfait. Ses cheveux noirs, coiffés décoiffés lui donnent une allure sauvage et ses yeux sombres me font voyager à des millénaires.
En un éclaire ses yeux qui étais joueur et désireux, passe a la colère. Qu’est-ce qu'il lui prend ? Je n'ai pas le temps de répondre à cette question que je sens une main sur ma taille. Je sens que l'on me retourne, je tombe face à un homme.
— Salut ma belle. Il se colle à moi et j'essaie de le repousser.
— Lâchez-moi !
— Ho fait pas ta difficile, j'ai vu comme tu me chauffer, petite allumeuse.
Quoi ? Mais je...
Je lâche un cri quand je le sens attrapait mes fesses. Là, il va trop loin.
— Ne me touchez pas !!
Je le pousse, mais il est bien trop fort. Jusqu'à qu'enfin il se fait tiré en arrière. Dayron me tire par le bras d'une main et me met derrière lui, alors qu'il pousse le garçon de l'autre.
— Elle t'a dit de ne pas la toucher !
— Qui t'es toi ? Je l'ai vu en premier alors va t'en trouver un autre si t'a besoin de te faire sucer.
Et à cet instant je ne comprends plus rien. Dayron lance le premier coup, puis ça part en bataille générale. Les potes du gars rappliquent, tout comme London, Ty et l'équipe. London me dit de me mètre à l'égard. Mais je n'en fais rien, je hurle le nom de Dayron pour qu'il arrête, mais il ne m'écoute pas. Des bouteilles explosent, des cris jaillissent et des poings volent dans tous les sens. Le gars pousse Dayron et il tombe sur une table en verre qui explose. Bordel.
— Dayron !!! Le gars se met sur lui et lui met des coups. Envahi par la peur et la colère, je lui saute sur le dos et le frappe. Lâche-le, sale con !! Lâche-le ! Il se relève et me lance de son dos. Je tombe quelques mètres plus loin.
Putain, ça fait mal !
Je sens qu'on me tire le bras, je lève la tête et voie Molly, paniqué.
— Cory, ne reste pas au milieu !!
Je regarde ce qui se passe, et je vois que les videurs sont là, et qu'ils mettent tout le monde dehors. Je cherche les garçons, mais ne les trouve pas. Il y a des cris, du sang. Avec Molly on sort dehors, voire si on les trouve. Mais qu'elle est nôtre surprise quand on voit la police entrain de les embarqués.
C'est pas possible. Putain, c'est pas vrai.
— Dayron ! Il me lance un regard, alors que le policier lui passe les menottes. Il me fait non de la tête pour pas que j'approche.
— Vient Cory, on va au commissariat les rejoindre.
— Ouais.
— Venez les filles, j'ai pris ma voiture. Je lance un regard à D.J, un membre de l'équipe.
— Merci, D.J. Lui répond Molly. On le suit jusqu'à sa voiture, je monte à l'arrière.
— Cory, ça va toi ? J'ai vu ce gars te lancer au sol.
— Ça va. Merci, D.J.
Arrivé au commissariat, je descends sans attendre personne et me précipite à l'intérieur.
— Bonsoir...
— C'est pour les jeunes boxeurs ? me dit la dame à l'entrée.
— Euh, oui ? Molly et D.J me rejoigne.
— Je pense que vous pouvez revenir en chercher demain, ils vont passer une petite nuit derrière les barreaux. Les autres sont là.
Je regarde dans la direction qu'elle montre et voit, London, Ty, et deux autres gars de l'équipe, mais pas de Dayron.
Je la remercie et me dirige vers les garçons.
— Où est Dayron ?
— En cellules. Me répond Ty.
— Et pourquoi c'est le seul ?
— Il s'est battu avec ce connard en arrivant ici.
— Putain ! Lance D.J.
— On a expliqué ce qui s'est passé, personne n’a porté plainte. Ni nous. Ni eux.
— On doit être dans le bus, a 10h demain. Le coach va nous tuer ! Nous dis le première année de l'équipe.
— T'en fais pas gamin, on y sera. Et il n'y verra que du feu.
— Je n’en serais pas si sûr à ta place.
Et merde.
— Coach Berthaly ! Les garçons se lèvent.
— On peut m'explique, pourquoi la police m'appelle pour me dire que mes joueurs sont en cellules alors qu'ils sont censés dormir ?
— Une petite soif ? Lance Ty.
— Tu te crois drôle, Murley ?!
Ty la ferme, devant le regard noir du coach.
— Allez, tous dans les voitures. Où est Dayron ?
— En cellule.
— Je m'en occupe, D.J ramène Bobby, Frantz et les filles. J'arrive avec les autres.
— Non. Je ne pars pas tant que je n'ai pas vu Dayron.
— Je m'en occupe je te dis, t'en fais pas.
— Ça va aller, Cory. Je te le ramène. Me dis London.
— Aller vient. Molly passe un bras autour de mes épaules et me conduit dans la voiture de D.J.
Je n'ai pas envie de partir. Je veux voir Dayron, être sûr qu'il va bien. Mais le regard du coach ne me laisse pas le choix. Putain, mais quelle soirée de fou.
Dans la chambre d'hôtel, je n'arrive pas à dormir. Il est 5h du matin et je n'ai toujours pas de nouvelle de Dayron. Je lui est envoyé un message, mais il ne m'a pas répondu.
Molly, elle, dort comme un bébé. Je l'envie un peu à cet instant, je suis morte de fatigue, mais je suis trop inquiète pour dormir.
Je regarde une énième fois mon téléphone, quand ça toque à la porte. Je me lève vite et vais l'ouvrir. Je n’ai pas le temps de voir qui c'est, que des lèvres sont plaquées sur les miennes. Pas besoin de voir pour savoir que la seule personne qui me fais ressentir autant de frissons, cette chaleur dans mon bas ventre et se bonheur immense qui s'immisce dans mon cœur, n'est d'autre que Dayron.
Ses mains dans ma nuque me tiennent fermement contre lui. Ses pouces font de petites caresses à mes joues bien remplies. Ses lèvres jouent avec les miennes, les mordillent. C'est tellement bon. Le sentir contre moi est juste la meilleure des sensations.
— Cory...
— Dayron...
— Tu vas bien, il m'examine à présent, je l'ai vu te jeter. Tu t'es fait mal ?
— Non, je vais sûrement avoir un petit bleu, mais rien de grave.
— Quel enfoiré !
— Hey, ça va. C'est fini. Toi par contre, il t'a pas loupé.
J'observe son magnifique visage, abîmé par les coups. Son œil droit a déjà gonflé et vire au bleu. Sa lèvre est fendue tout comme son arcade. Mais ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus. Mes yeux tombent sur une tache de sang au niveau de son flanc gauche.
— Qu'est-ce qu... je passe ma main, mais il l'a retient. Qu'est-ce que tu as ?
— C'est bon, Cory. J'ai vu un médecin.
— Mais c'est...
— Quand je suis tombé sur la table en verre, un morceau s'est planté.
— Quoi ? Mais tu es sûr que ça va ? Je demande paniqué.
— Oui, le coach m'a emmené a l'hôpital, ils m'ont recousu. Ils m'ont juste dit de ne pas trop faire d'effort pendant une petite semaine.
— Je n’aime pas quand tu te bats, même si c'est super sexy de te voir me sauver de tous les méchants, je veux que tu saches que je ne suis pas une fille en détresse et que je peux me défendre.
— Je ne l'accepte pas. Il passe ces bras autour de moi et pose sa tête sur la mienne alors que je pose celle-ci sur son torse. Je déteste voir un autre homme t'approcher. C'est plus fort que moi, on ne touche pas à ce qui m'appartient.
Je frotte mon nez sur son t-shirt, reniflant son odeur. Mon Dieu, j'adore son côté possessif, je suis dingue de lui.
Je me mets sur la pointe des pieds et pose mes lèvres sur son cou. Je le sens frissonner. Je souris en continuant de laisser une traînée de baisers.
— Non, arrête. Je risque de traumatiser Molly pour le restant de ses jours sinon. Je rigole encore.
Il attrape mon visage dans ses mains et pose son front sur le mien. Il me regarde avec tout l'amour possible. Mon cœur fait un supérieur, et une tornade s'invite dans mon ventre. Il m'embrasse une dernière fois, puis me dis qu'il ferait mieux d'y aller avant de me déshabiller au milieu de cette chambre d'hôtel.
Je me recouche plus sereine que jamais. Je me tourne pour essayer de m'endormir en pensant à mon dragon.
— Et ben, je croyais qu'il n'aller jamais partir.
— Haaa !! Putain, tu m'as fait peur Molly ! Je croyais que tu... Molly, tu ne dors pas ?
— Non. D'ailleurs, tu diras à ton cher et tendre que je le remercie de m'avoir évité d'être traumatisé.
— C'est pas vrai. Je plaque ma main sur mon front.
— Hou allé, c'est rien. Rit-elle.
— Ta gueule, Molly ! Je réponds, ce qu'il l'a fait encore plus rire. Et je me mets à rire avec elle.
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Le Garçon Solitaire T1 [Terminée]
RomanceCory Steel, viens de perdre sa mère, elle est donc obligée de déménager chez son père, a plus de 4000 km de l'endroit ou elle a vécu toute sa vie. Pour elle, une toute nouvelle vie va commencer. Dayron Mcstorn, a toujours vécu à Santa Monica, mais...