Le Garçon Solitaire T1 [Terminée]

CHAPITRE 31 - DAYRON

Je n'aurais jamais cru mettre les pieds ici de mon plein gré. Mais il a fallu quelle en fasse qu'à sa tête.

— Bonjour jeune homme, qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Une dame aux cheveux gris m'accueille avec un sourire.

— Je voudrais parler au commissaire Hammer.

— Ton nom ?

— Mcstorn. Dayron Mcstorn.

Je patiente le temps qu'elle passe un coup de téléphone. Quelques agents me lancent des regards, mais je ne porte pas cas.

— Il vous attend dans son bureau, au fond du couloir à droite.

Sans dire un mot, je me lance dans ce couloir ou des souvenirs pas très agréables me reviennent. Je déteste cet endroit.

*

Je suis dans la salle d'interrogations. Y a deux heures j'ai retrouvé mon père et mon frère. Mort. Abattu. Je n'ai pas prononcé un mot. Je suis toujours sous le choc. La police est arrivée et ils mont embarqué sans que je ne comprenne quoi que se soit.

Est-ce que ma mère est au courant ?

Qui a pu faire ça ?

Pour quelle raison ?

Toutes ces questions passent en boucle dans ma tête.

— Bonsoirs Dayron. Un gars en uniforme que je n'ai pas vu entrer s'assoit face à moi. Je suis lofficier Larwins, je voudrais te poser quelques questions.

Je ne réponds pas.

— Pour quelle raison étais-tu au port de Los Angeles ce soir ?

— Je veux voir ma mère et mes soeurs.

— Tu les verras plus tard, réponds à mes questions d'abord.

— Je répondrai quand j'aurais vu ma mère et mes soeurs.

— Larwins, laisse-le les voir.

— Bien commissaire.

Lofficier Larwins sen va, alors que le commissaire se place face à moi.

— Elles sont à lentrée.

*

— Dayron Mcstorn, je ne pensais jamais te revoir. Surtout ici.

— Et moi donc.

— Viens.

Je le suis dans son bureau où je massois face a lui. Je lance un regard noir à ma soeur assise sur une chaise à côté de la porte, et son "copain" à côté d'elle. Je tire sur le col de mon t-shirt. J'ai l'impression que les murs se referment sur moi, je veux juste sortir d'ici. Et vite.

— Ils sont rentrés par effraction dans une maison, avec l'intention de voler, j'imagine, mais le propriétaire Monsieur Gills était présent, par chance il ne portera pas plainte. Tout à étais remis en place. Pour cette fois je laisse passer, car ils sont encore mineurs et quil n'y a, enfin de compte, pas eu de vols. Mais que ça ne se reproduise pas.

— D'accord. Merci.

Je me lève pour partir.

— Dayron... Je suis content de t'avoir revue. J'espère que ça va pour toi.

Je fais seulement un hochement de tête, lance un "au revoir" et sors de cet enfer ma soeur et l'autre couillon sur les talons.

— Dayron...

— Ferme là, Tammy !

— Lui parle pas co...

— Toi aussi fermes là ! Je veux plus que tu t'approches de ma soeur, je te l'ai déjà dit, il me semble. Tammy monte.