Jour 36 : Dors gamin je veille sur toi.

37 9 0
                                    

Je me débat encore et encore pendant que ses mains tentent de me toucher, de m'attraper et m'immobiliser. Mais je veux pas ! J'ai promis que je reviendrais je peux pas faire ça et l'abandonner !

Un hurlement sort de ma gorge pendant que je continue de me débattre encore et encore.Pendant que je me réveille en sursaut un nouvel hurlement désirant sortir je vois ma porte de chambre s'ouvrir à la volée et Théodore me fixe paniqué.Pendant que mes mains tremblent, ma respiration est hasardeuse, je fixe mon regard de larmes sur lui.

-M : je ..des mains.. ils voulaient

Avant même que je ne finisse ma phrase, il avance vers moi se plaçant derrière moi et m'attire contre lui.J'éclate en sanglot me raccrochant de toutes mes forces à lui. Lentement il me berce caressant mon dos et me chuchotant des mots rassurants tel que " je suis là " " personne ne sera là " "rien que toi et moi" Il reste patiemment, puis me relevant légèrement j'essuie mes joues pendant qu'il caresse une mèche de mes cheveux.

-T : ça va mieux ?

j'hochai doucement la tête et il embrassa mon front puis se relève, tournant la tête je vois qu'il est 2h j'ai dut le réveiller encore J'attrape son poignet, paniqué à l'idée qu'il parte.

-T : j'attrape ton ordinateur, ne t'en fais pas je reste, mais pour que je puisse ne serait-ce qu'espérer que tu te rendorme il faut que je te change les idées.

Agrémentant ses mots de force, il caresse doucement ma main, me fait lâcher et pars attraper mon ordinateur.J'observe le serpent trônant sur sa colonne vertébrale, redescendant mon regard sur tout le long je rougis lorsque je remarque qu'il ne porte tout comme moi qu'un caleçon et qu'il est merveilleusement beau même de dos ! Ça en devient agaçant ! Lorsqu'il se retourne pour revenir je détourne les yeux sur la couette. Il s'assied sur mon lit, posant son dos contre le mur, ajustant les oreillers. Je me glisse pour me retrouver à côté de lui mais il fronce les sourcils, attrape mes hanches et me glisse entre ses jambes mon dos froid voler à son torse chaud. Je frissonne à cause de la différence de température et il remonte la couette sur nous.

-T : tu es gelée et terrifier cette position t'aidera à te rendormir.

-M : comment le sais-tu ?

-T : Gamin, tu es pas le premier que je côtoie a avoir des cauchemars.

Je soupire en faisant taire les sentiments hargneux qui montaient le long de ma colonne vertébrale. J'allume mon ordinateur posé sur nos genoux, tape le code et ouvre Netflix, il me désigne du doigt " Shadowhunters " en souriant et je le lance. Pendant que l'épisode commence je gigote légèrement pour mieux me placer. Me voilà maintenant l'arrière de la tête sur son épaule, le dos sur son torse et les jambes collées au sienne. Cette position elle me réchauffe de un et me rassure. Comme si j'étais dans un cocon et que rien ni personne ne pourrait m'atteindre. Un épisode passé et je sens mes paupières se fermer de plus en plus, je tourne ma tête pour avoir le visage blottis contre son cou pendant que je sens ses mains m'entourer et se poser sur mon ventre. Il embrasse mon front et chuchote un " dors gamin je veille sur toi" avant que je ne sombre dans le sommeil. Lorsque quelques heures plus tard je me réveille par les rayons du soleil sur mes paupières, je grogne légèrement cachant ma tête contre mon oreiller. Mon oreiller ? Depuis quand mon oreiller respire et est-il aussi chaud ? J'ouvre doucement les yeux en les frottant de mes poings et tombe sur le visage endormi de Théodore. Spoiler alerte, il est adorablement mignon lorsqu'il dort, on dirait un ange.Je souris attendris avant de remarquer nos positions. Il a glissé pour être allongé et je suis entièrement collé à lui, entourant ses jambes des miennes et ma main en travers de son torse. Je veux me lever pour m'échapper à ça lorsque je sens un bras sur mon dos reposant sur ma hanche, je baisse le regard tombant sur sa main. Et en vu de la prise qu'il a l'idée même de m'échapper est inutile. Abandonnant je repose ma tête sur son torse au niveau de son cur la tête tournée vers la sienne. Et au rythme de ses battements de cur je le regarde. Oui clairement je pourrais passer pour un pSycOpAtHe. Mais c'est fascinant comme son visage se transforme lorsqu'il dort. Les rayons du soleil passant à travers ses cheveux lui donnent un air irréel. Comme si tout était faux et je me tends.

Silence AssourdissantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant