Silence Assourdissant

Jour 39 : Menteur tu rêve de me voir nu dans un bain

On a passé la nuit à parler, je suis épuisé. Je m'étire longuement en débranchant ma musique. Il est parti se coucher la, après avoir eu un long débat sur Harry Potter et les Twilight puis avoir parlé droit et médecine et avoir regardé un film en face Time ; Jumanji il est partit se coucher à exactement {6h43}. Monsieur a la chance de ne pas avoir cours aujourd'hui contrairement à moi.

Vous auriez vu sa petite bouille toute endormie lorsqu'il est parti se coucher, c'était terriblement adorable. Et sa voix grave et rauque qui murmurait " bonne nuit Gamin " mon dieu ...je remercierais jamais assez la noirceur ambiante qui a cache mes joues rouges. Ce mec est si sexy et adorable en même temps ça en est invivable. Je baille longuement en éteignant mon ordinateur le reposant sur le bureau au même moment qu'une bouille blonde entre en courant dans ma chambre se jetant sur mon lit avant de le fixer intrigué. J'éclate de rire en prononçant un " la chérie " et elle se retourne et se blottis contre moi.

-R : Grand frère !

-M : coucou Riley, bien dormis ?

-R : Oui ! J'ai mangé tu viens m'habiller ?

J'hoche la tête et nous voilà partit vers sa chambre, après avoir enfilé un jean et un pull pendant qu'elle me raconte son rêve composé de lapin dragon et chevalier elle repars au salon et je pars m'habiller.

Cette fois si je met un jogging noir avec un débardeur noir et pull noir. Tout en noir pour mieux passer inaperçu, ou pour mieux aller à un enterrement j'hésite. En fait je suis auto prêt pour mon enterrement, plutôt marrant.

Une fois prêt je descend en bas avec mes affaires et pendant que j'enfile mes chaussures et les lasses ma mère s'approche.

-B : rodu-

Je relève le regard les sourcils froncés et elle se reprend.

-B : Charlie ? Je peux te parler

Je me relève et la fixe attendant la suite.

-B : ce weekend nous serons pas

-M : pourquoi ?

-B : on part en weekend à la campagne chez une de mes collègues tu sais Cristina.

-M : oh cool on pars quand ?

Elle eut l'air embarrassé un instant et mon sourire s'évanouit. D'accord...j'ai compris.

Je me retourne attrapé mon sac et m'apprête à sortir quand j'entends la voix de ma mère

-B : c'est ton père Charlie, oublie pas comment il est.

-M : je suis ton fils maman, tu devrais penser à ne pas l'oublier ça aussi.

Cette fois si je sors sans attendre sa réponse, la tête basse, j'avance vers l'arrêt de bus en mettant mes écouteurs.

Avant je serais venu avec eux, mais ça c'était avant depuis rien n'est plus pareil

Une fois à l'arrêt de bus je m'assieds à mon arrêt allumant une cigarette pendant que Saint Anne de fauve résonne dans mes oreilles.

J'observe mon environnement, les voitures passant une par une, le vent faisant bouger quelques branches d'arbres, un adolescente et son enfant, ou peut être son frère qui avance. C'est mignon qu'à la fille de sourire au petit pendant que celui-ci tend les bras vers eux. Un homme qui arrive en courant derrière eux et fait peur a la femme. Le petit qui rit et ils continuent leur chemin.

Je laisse mon regard s'attarder sur eux pendant que je termine ma cigarette puis je m'écrase dans le cendrier et rentre dans le bus. En fait, chaque matin est exactement le même encore et encore. Que c'est ennuyeux et lassant.