Jour 9 : Notre

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Ce samedi 13 février je me réveille lorsque le corps chaud et nu contre le miens bouge légèrement pour être dans une position plus confortable. Alors que le propriétaire de cette peau si douce caresse longuement ma joue de sa main si chaude, je feigne le sommeil juste pour pouvoir profiter encore de cela. De sa peau contre la mienne, de nos corps entremêlé, des rayons du soleil caressant mon épiderme lentement, de sa main, plus particulièrement de son pouce traçant de léger cercle sur ma joue, de notre odeur résonnant en de merveilleuses effluves autour de nous et de ses lèvres que je sens maintenant se poser avec toute la tendresse du monde sur mon front. Je veux vivre et mourir ici. Rester 9 jours entourés de cette atmosphère me paraît une décision plus que favorable à ma santé mentale. Mais voilà, ma petite voix symbole d'une conscience bancale me murmure que malgré tout j'ai une famille et des amis. Stupide conscience.

-T : lorsque tu pense tes sourcils se froncent tu adorablement. Alors je t'annonce que je sais que tu es réveillé.

Il effleuré du doigt l'espace entre mes deux sourcils appuyant ses dires et j'ouvre doucement les yeux avec un sourire amusé sur mes lèvres.

-M : manière peu commune de me dire bonjour.

-T : tu n'es pas commun après tout.

Je remonte mon corps a peine couvert de la couverture pour que nos visages soient à la même hauteur oubliant de rougir mais pas de frissonner lorsque je sens sa main se glisser sur ma taille. Posant nos front l'un contre l'autre et fixant des yeux si noir je le glisse a califourchon sur lui sous son léger mouvement de surprise avant qu'il ne souris appréciateur.

-M : Quel beau couple nous formons, le garçon peu commun et l'adulte bancale.

Il glisse ses deux mains sur mes hanches avant de me renverser le plaquant au matelas.

-T : un couple ..renversant.

J'éclate de rire sous son sourire, je me sens bien ici, heureux et protégé. Je ne crois plus l'aimer. J'en suis sûr.
Je caresse doucement son dos le tirant vers moi pour un câlin.

-T : Aussi tactile qu'un chaton.
-M : ce n'est pas pour te déplaire
-T : je plaide coupable.
-M : c'est pas bien ! Tu vas être puni.
-T : oh non et comment ?
-M : plus de baiser nah ! Allez, pousse toi pour que je puisse aller faire le déjeuner.
-T : te laisser faire à manger est la plus grande des punitions.

Je le fixe mesurant l'envie de le mordre en vengeance et il éclate de rire se drapant du draps en partant bancale vers la cuisine.

-M : Reviens ici cancrelat puant !!!
-T : Attrape moi si tu peux.

Automatiquement mon corps mue par la perspective de ce nouveau combat entre nous je me relève a la vitesse de la lumière enfile un caleçon bien trop grand pour moi, ça a le bénéfice de me faire un short et pars en courant vers la cuisine évitant de peu corvus et Shadow qui se glissaient entre les pieds. Je le trouve alors proche du canapé, me pensant un instant ninja j'accélère sautant m'aidant du rebord du canapé et atterris droit sur lui pendant que nous tombons à la renverse et que je lui chuchote un " gagné " à l'oreille. Le connaissant bien trop je me relève avant qu'il ne puisse se venger et pars vers la cuisine exagérant mon déhancher en sentant son regard posé sur ma personne. D'ailleurs c'était sûrement une mauvaise idée vu la douleur lancinante qui parcourt mon corps, résultats de nos folies d'hier. 

-T : Tu as mal ?
-M : oui un peu.

Il s'approche de moi nouant le draps sur lui, la encore plus que les autres fois, le draps blanc et doux contrastant avec ses muscles et sa peau plus foncé, son corps éclaire des rayons du soleil, ses cheveux brillants légèrement et ses yeux pétillants il est d'une beauté a couper le souffle. Arrivés face à moi il m'étouffe de ses bras dans un cocon rassurant comme pour me protéger de la douleur avec un air peiné sur le visage.

Silence AssourdissantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant