Chapitre treizième :

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J'étais assis au sol, je taillais une pointe sur un arbre. Mon couteau aiguisé ce bout de bois, je rendant plus pointu, plus parfait, plus dangereux à chaque passage. Le parterre de lierre était désormais recouvert de copeaux et d'écorces. J'avais terminé mon oeuvre, à un détail près. J'ouvris mon sac et y planta la tête dessus. Je mis le sac en bandoulière tenant fermement d'une main ma hache et de l'autre le piquet avec la tête du revenant. Je marchais d'un pas assuré, et petit-à-petit j'eut comme l'impression de tourner en rond.
-" c'est juste une impression, nous sommes dans une forêt, les arbres, les feuilles, tout se ressemble" me souffla mon allié.
Je me ressaisis rapidement, non pas que j'ai ralentis ma marche, j'avais seulement cru-encore une fois-frôler la désillusion. C'est dur de se dire que l'on va y arrivé jusqu'a en être totalement certain, et de se tromper. La chute en elle même n'est pas si tragique, le pire c'est la réception, elle est très douloureuse. Alors que je j'arrivais à la lisière de la forêt, je me rendis compte de l'absurdité que j'allais commettre. Je planta mon piquet dans le sol et écrivis mon nom au sol avc des cailloux. J'aurai pas fait dix pas que je me serai fait encercler. Ce n'était pas très bien écrit, mais c'était lisible, je ne voulais pas faire une oeuvre d'art, juste signer mon crime. J'était dans une sorte de banlieu résidentielle, avec de belles maisons, de belles voitures... Étrangement celle-ci me rappellait quelque chose, si ma mémoire ne me faisait pas défaut, c'était bien la voiture de l'autre soir ! Je m'approcha lentement du véhicule dans le but de l'examiner de plus près. Dans la nuit je n'avais rien remarqué de suspect, juste qu'un des feux arrière était éteind. Mais la il n'y avait aucun moyen de le savoir avec la voiture éteinte.
Je m'approchai de la boîte aux lettres "Marie et Samuel Pyros". Pyros! C'est le bon nom, mais le prénom ne colle pas. Tant pis, je tente. Je sonnai à la porte, et quelques secondes plus tard une jeune femme avec un bébé dans les bras vint m'ouvrir :
-"Oui bonjour, vous êtes ?"
-"Jack, je m'appelle Jack, c'était pour savoir pour votre voiture, c'est un très beau modèle et elle est en parfait état.
-"Merci" dit-elle médusé, ne sachant sûrement pas où je voulais en venir
-"vous êtes bien la propriétaire de cette jaguar ?"
-"elle est à mon mari, mais que voulez-vous au juste ?"
-" Il doit être connaisseur, je pourrai lui parler ?"
-"hhm bien sûr Samuel tu peux venir s'il te plait ?"
-"deux minutes!"
Dans l'entrée je pouvais apercevoir des photographies de famille. Et sur une d'entre elles il me semblai reconnaitre cet Olivier, l'homme du journal. Aucun doutes, j'étais bien au bon endroit. Un homme de taille moyenne vint à ma rencontre :
-"Vous voulez ?"
-" je me présente Jack, c'est par rapport à votre voiture."
-"elle n'est pas à vendre."
-" je me doute, c'est un collector ! Ça n'a pas de prix"
-" Venez-en au fait vous voulez quoi au juste."
Je ne savais que répondre donc je me lançai :
-"vous êtes de la famille d'Olivier, je me trompe ?"
-"Oui et vous lui voulez quoi ?"
-" c'est une des mes connaissance et je me disait bien avoir cet voiture quelque part." Dis-je voyant qu'il commencer à s'impatienter.
-"Et vous êtes venus me déranger pour ça ?"
-"Non je dois vous parler de votre d'Olivier c'est bien votre frère."
Sa machoire se contracta légèrement
-" Vous me faites perdre mon temps tenez" il écrivit sur un bout de papier "son adresse"
-"merci" lui dis-je tendis qu'il me disait de partir.
Ça avait l'air d'être tendu entre les deux. Je regarda l'adresse, je n'avais aucune idée d'où elle se trouvait. Je continua de marcher et croisai deux jeunes. Je les interpella :
-"Bonjour, excusez moi vous pouvez me dire où est-ce que c'est" je leur montra la feuille.
-"Bah c'est quand même loin,

Go out of my head!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant