Go out of my head!

Chapitre dixième : "D'accord on va jouer à un jeu."

Je descendis lentement, et me dirigeai vers mon "colocataire". Il était toujours ligotté à la chaise.
-"Bonjour" lui dis-je en prenant une chaise pour m'installer à ses côtés.
Il grogna, visiblement il était encore un peu sonné.
-"Est-ce que tu connais Olivier Pyros ?"
-"Hein ? Mais t'es qui toi ? Sors de chez moi!"
-"Est-ce que tu connais Olivier Pyros ?"
Il continuait de m'ordonner de sortir. Cependant, il n'était pas en mesure de négocier grand chose, de plus ma patience avait des limites. Je me levai, fouillai des les tiroirs et revins avec toute une batterie de couteaux et quelques allumettes.
En me voyant revenir avec mes trouvailles, ses yeux s'étaient écarquillés et il avait hurlé de plus belle :
-"À l'aide, au secours. Y a un malade dans ma maison ! Il veut me tuer ! Il va me tuer ! Je vais mourir ! Marie échappe toi!"
Je n'avais pas de temps à perdre :
-" je repose ma question, est-ce que tu connais un Olivier Pyros ?"
-"Mais non ! Je vous dit que non ! Laisser moi partir !"
-"D'accord, on va jouer à un jeu."
Il hocha simplement la tête rongé par la peur.
-"Bien."
J'allai fermer toutes les porte et fenêtres de la maison à clef. Ensuite je rejoignis mon jouet.
-" Je t'explique les règles, c'est très simple tu vas voir. Je vais te détacher, tu vas aller te cacher et si je te trouve tu devra me dire qui est Pyros."
-"Mais j..."
-"Pas de 'mais'." Le coupai-je en le détachant. Il partit se cacher tandis que je commançai à compter à voix haute :
-" 1...2...3...4...5...6...7...8...9...10 j'entendai ses pas se précipiter au second étage.15...16...17 des grincements raisonnaient, il devait tenter d'ouvrir les fenêtres.25...26...27...il hurla un prénom de petite fille, il avait du la trouver et 30, j'arrive j'espère que t'es bien caché. Que la partie commence!"
Je me dirigeai à l'étage, armé d'un couteau. Je sentais que l'on allait bien s'amuser. Je fis le tours de toutes les pièces, allumai toute les pièce et fermai les volets. Je l'entendai respirer, cet idiot était caché sous le lit. J'étais un peu dégouté de l'avoir trouvé si tôt. Alors comme cache-cache était mon jeu préféré, je decidai de jouer un peu plus longtemps avec lui.. Je sortit de la pièce, lui laissant un peu d'espoir. De plus je ne voulais pas qu'il soit trop terrifié ou stressé-du moins pour l'instant- parce que quand la viande est stressé, elle est un peu dure. Et je déteste ça ! Je déplaçai une étagère devant la fenêtre. Je savais bien que vu la hauteur, la chute serai mortelle, mais je savais aussi que le suicide était l'espoir de ceux qui n'en n'avait plus. Et si, par malheur,il se suicidait, j'aurai cassé mon jouet. Et comme je n'avais pas fini de m'amuser avec...
Je fermai la porte à clef. Je repartis dans la cuisine, préchauffai le four à 180•c, fis boullir de l'eau. Je sens que l'on va bien s'amuser ici. Je montai dans la chambre, m'enfermai dedans avec lui. Je m'allongeai juste au-dessus de lui, sur le lit et patientai, j'avais tout mon temps. Je devais être naturel, il devait pensait que je ne savais pas qu'il était là. J'entendis sa respiration se détendre peu à peu.
-"Psst Lucie" appelai-je. Je le sentis sursauter.
-Oui, je suis là, ne t'inquiète pas, ton plan est génial. Tu dois le punir, il sait mais il ne veut pas te le dire.
-"Oui tu as raison, il faut passer à l'étape supérieure"
Il frissonait. Je bondis du lit, renversa ce dernier. Attacha les bras de ma victime dans son dos.
-"À table, que la partie continue, on va bien s'amuser tout les deux..."lançai-je tout en le poussant pour qu'il avance.