Chapitre neuvième

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La voiture s'éloigna doucement, et au fur et à mesure qu'elle rétrecissait je constatai qu'elle était aussi mince que mes chances de retrouver le meurtrier de mes parents.
Je tombai à genou sur le bas côté et éclatai, s'en était trop, tout ce que j'avais fait pour en arriver là. Tout ça pour quoi?
"Hein Lucie tout ça pour quoi ? Pour qui ? Hein répond je te parle !" Explosai-je. J'était à bout.
Elle ne répondit pas et je m'endormis sous le coup de l'épuisement, au sol. Seul.
Lors de mon réveil, j'étais atterré, fatigué, mais je ne pouvais tout simplement pas abandonner. Pas après tout le chemin que j'avais parcouru.
Je me relevai et marchai, je ne savais pas où j'allais, mais j'y allais.
Quelques minutes plus tard, je remarquai que mes pas m'avaient mené dans une station service. Je me rendis devant un distributeur automatique et me pris un sandwich avec les quelques pièces qu'il me restait. C'était dégueulasse, la nourriture avait le même goût que la vie, amère, passé et sèche. En passant devant la boutique de la station, je remarquai une affiche avec une ancienne photo de moi et mon nom. Ils me recherchaient toujours. Je m'en foutais, je n'avais plus rien à perdre. Les personnes qui paraissent les plus faibles, qui ont tout perdus sont en réalité les plus dangereuses. En effet, elles n'ont plus rien à perdre et sont prêtes à tout pour accomplir leur desseins, même les plus sombres. Je suis dangereux. S'ils me recherchaient encore c'est qu'ils avaient peur de moi, non ? Alors à moi d'entretenir ce sentiment de terreur. J'allais leur en donner du spectacle. Fini le gentil petit jack kniffe qui a perdu ses parents.
Maintenant on ne me mentionnera plus sans me craidre. Je les tuerai tous, jusqu'au dernier , s'il le fallait, pour Le retrouver. Je massacrerai les nourrissons, égorgerai leur mère, découperai leurs oncles et leurs tantes, pendrai leurs grands-parents, brûlerai leurs frères et leurs soeur... Mais lui je lui ferai bien plus encore, il ne pourra pas m'échapper, pas cette fois non. Pas maintenant que j'étais prêt à l'affronter.
La partie pouvais enfin commencer.
Je continua ma route vers la ville, capuche sur la tête.
"Je suis fière de toi, tu as pris la bonne décision" me chuchota Sa voix. Elle était revenu, en réalité je ne savais même pas si elle m'avait déjà quitté. Je l'aurai sentit, elle fesait partit de moi, au même titre qu'un bras, un oeil ou un poumon.
Je continuaimon chemin jusqu'a une grange isolée, parfait. J'allais pouvoir me faire la main. Je toquai à la porte, et cette dernière s'ouvrit sur un jeune homme de 25/30 ans.
-"Bonjour, excusez-moi vous n'auriez pas un peu d'eau, je me suis perdu et je suis assoiffé" demandai-je d'une voix qui se voulait amicale.
-"Hm bien sûr je t'apporte un verre d'eau" dit-il un peu méfiant. Il devait avoir peur. Savait-il qui j'était ? Je ne pouvait courir aucun risque. Je me saisi d'un des outils présent sur le pas de la porte et entrai.
J'entendis des bruit des bruit de touches de téléphone. L'enflure il allait me balançai. Je le trouva appuyer contre la fenêtre, le combinet à la main. Il était debout. J'approchai à pas de loup, l'assomai me saisi du télephone et raccrochai. Je le fouillai il avait un couteau et de la ficelle. Un paysan. Je le mis sur une chaise le ligotai et partis inspecter l'étage. Il y avait une chambre avec un lit simple et des affaire d'adulte-sûrement la chambre de l'homme de tout à l'heure-j'ouvris la pièce suivante. Il y avait une petite fille qui jouait au sol avec des barbie. Elle releva la tête et me souris. Son oeil gauche pendait mollement et ses lèvre s'étaient étirées dans un sourire diabolique. C'était un démon, j'en étais persuadé, je me jetai à son coup et lui brisai la nuque d'un mouvement sec. Son visage redevint normal, j'avais garantit la paix à son âme j'avais chasser le diable de ses entrailles. J'allongeai la petite sur son lit.
Je fini mon inspection. C'était un homme seul élevant sa fille. Il devait être séparer, son frigo ne contenait que des surgelés et sa maison était mal rangée. Une maison de célibataire. Je n'avais plus qu'a régler son compte au gars d'en bas et la maison serai à moi.

Go out of my head!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant