Chapitre quatrième : le feu

69 5 0
                                    


N'oubliez pas que votre avis m'interresse!

Mon cerveau tournait à toute allure. J'ignorais si ma "maladie" faisait que je réflechissais différemment, mais je sentais que mon plan allait être un succès!
Je me sentais comme un gosse qui venait de faire une surprise à ses parents... À mes parents. Ils me manquaient tellement, c'était pour eux que je faisais tout ça, et j'espérais que de la où ils étaient, ils étaient fiers de moi.
Cela faisait maintenant 3 jours que j'attendais dans cette remise, et si mes calculs étaient bons, un camion devait bientôt partir. Où allait-t-il ? Je n'en savais rien, mais je n'allais pas faire le difficile, c'était peut-être une de mes seules chances de partir...
J'enfilai un uniforme d'agent d'entretient qui se trouvait dans la pièce. Même s'il était un peu grand, ça fera l'affaire. J'attrappai un balais et sortis, tête baissée.
Je refis le chemin inverse qu'il a quelques jours. Heureusement que j'avais une excellente mémoire, même si il y avais plein de chose que je voudrait bien oublier... Je rentrai dans un infirmier. Et merde...
-" que fait tu là ? Les nettoyeur c'est là-bas et bouge toi un peu le camion par dans 5 minutes!" Grogna-t-il en me toisant d'un air supérieur. Bon au moins, ce gros con venait de m'indiquer le chemin de la liberté
-" merci "soufflai-je avant de détaller comme un lapin.
...
Le seul bruit qui parvenait à mes orreilles était le grésillement désagréable de la radio. Comme vous l'aurez compris, j'avais réussi à me faufiler dans le camion en tant qu'apprenti agent de nettoyage. L'homme qui conduisait le camion devait avoir la quarantaine. Son apparance était très négligée, non pas que j'y sois très attentif, mais là c'était flagrant. Une barbe d'une semaine, des oréoles sous les aisselle ( c'est le seul truc angélique chez lui) et l'odeur qui allait avec. Je ne dirai pas qu'il était gros, mais ... Enfin, si il l'était, je ne sais pas combien de big mag il a mangé! Et l'odeur, c'était intenable, un mélange de friture et de transpiration. De plus, la fenêtre était bloquée, si ça continu je crois que je vais saigner du nez!
...
Le reste du traget c'était déroulé dans le même calme, tant mieux, je n'avais aucune envie de faire la conversation avec cette personne, si on peu la qualifier de telle.
À mon arrivée, ça avait été une renaissance! Déjà de pouvoir respirer un air pur, mais surtout de retrouver la liberté qui m'avait était enlevée. Ne plus se sentir observer, ni surveiller. J'était libre et pour longtemps, je me le promet.

Pour ne pas éveiller les soupçons, je fint un mal de tête et des nausées (ce qui n'était pas totalement faux) afin de pouvoir m'éclipser. Ils n'en avait rien à faire de moi, il était trop occupé dans la contemplation de son donuts.

Je commençai à errer dans les rues à la rechercher d'un logement pour la nuit, avant de m'aperçevoir que je n'avais pas un sous en poche. Tant pis, au pire je dormirai sur un banc, cependant je ne pouvais pas me passer de nourriture. Je me décidai donc à faire les poubelles.
...
Ce n'était qu'au bout de la huitième que j'avais trouvé un repas convenable, soit un demi-sandwich, un trognon de pomme et une boîte de carrottes rappées passé de 4 jours. En d'autres thermes, j'avais était relativement chanceux. Je n'allais pas m'endormir le ventre vide.

En ce mois de mai, la nuit n'allais pas être trop froide, en revanche, je me devais de me dépêcher pour avoir un banc. Il était certain que cette nuit, je ne dormirai que d'un oeil.
En cherchant bien je trouvai un petit parc isolés, où il restait encore des places. Je m'assis et refléchis un peu. Les questions fusaient dans ma tête. Je décidai alors de faire un genre de "bilan" de la situation.
Quelles étaient mes motivations ? Ça c'était simple, je n'avais qu'une seule motivation : assouvir ma vengeance.

Flash back

Mes parents avaient appelé Aurélie, ma nounou pour aller fêter leur 9ème anniversaire de mariage, j'avais 7ans. Aurélie était super gentille, ce soir là, on avait même fait un gâteau pour l'offrir à papa et maman. On avait mangé, et pendant qu'on regardait la télé, quelqu'un avait toqué à la porte. Elle m'avait dit de me cacher qu'elle allait ouvrir. Malgrès ses 35, j'avoue qu'elle était vraiment parano! Mais bon c'est vrai que ce n'est pas commun quelqu'un qui vient sonner chez vous à 22h45.
Ma curiosité m'avait cependant forcé à écouter la conversation. C'était un homme en uniforme de police qui était venu nous annoncer le meurtre de mes parents... Ils avaient étaient brûlés vifs par un enfoiré de pyromane...

Je tremblais et j'avais des sueurs froides, mais ce n'était pas du à la rage, juste au manque. Le temps que j'avais passé à "l'hopital" avait sufit à me rendre dépendant de ces cachets. Je m'allongeai pour essayer de dormir, en vain. La nuit allait être longue...

Go out of my head!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant