Go out of my head!

Chapitre septième : une piste ?

J'étais encore dans le parc à me torturer l'esprit pour trouver une solution à mon principal problème. En effet je n'avais qu'un nom, pas d'adresse, de numéro de téléphone, rien. Réfléchir me faisait oublier la souffrance que m'infligait mon nouveaux visage ainsi que le manque. J'avais donné les quelques pillules qu'il me restais dans les poche contre de la nourriture ou en gage de survie pour la nuit... Malgrès le fait que je ne dorme que d'un oeil, il m'avais fallut me faire des alliés parmis les sans-abris.

***ellipse de quelques heures***

Quand j'étais entré dans le bar, il était midi moins le quart. Je m'étais assis au comptoir. Sa me rappelle une chanson... Bref je me dirigeai directement vers le barman muni de mon morceaux de journal. Je le lui montrai en lui demandant :
-"Excuse-moi, tu le connais?"
-"Ah ouai Pyros. Mais ça fait un moment que je l'ai pas vu."
-"combien? Combien de temps?" Répondis-je, peut-être un peu trop agressivement.
-" Bah j'sais pas, p't'être 2 mois"

Tandis qu'il se retournait pour servir un client, je m'éclipsai de l'établissement. Arg! J'étais dégouté, j'avais espéré un peu plus de coopération de la part du barman. Pendant notre "discution" je l'avais sentit un peu en retrait. Quand il l'avait reconnu, l'espace d'une seconde, un voile d'effroi avait traversé son visage.
Il était fort probable que le meurtre de mes parents -une larme m'échappa- n'ai pas était pas était le seul, ou peut-être étaient-ils complices. Cet individu savait quelque chose, il me cachait quelque chose, et j'allais le découvrir. Vu le manque d'élément que j'avais, je ne pouvais laisser passer aucun détail, aussi infime soit-il.
L'improvisation ne me gênait pas vraiment, mais je préférais tout de même avoir un plan. J'aimais bien tout calculer, que mes faits et gestes soit précis et aies un but particulier.
Comme il faisait encore jour et que le service du barman devait -à mon avis- finir tard dans la nuit, je me reposai un peu et réfléchissa à un plan.

Sur les conseils de ma "soeur" j'avais prévu d'isoler le barman. Malgrès sa carrure imposante, j'allais bénéficier de l'effet de surprise. En marchant j'avais constaté la présence d'une petite ruelle non loin du bar. C'était parfait. Mon plan était parfait. Et si cet individu ne se montrait pas coopératif, j'allais en faire mon prisonnier.
Mais avant il fallait que je passe à la première phase de mon plan.
Je me plaça dans un parc fréquenté de la ville, mis m'a capuche de manière à dissimuler mes traits et commençai à danser. Il y a quelques années j'avais fait du break dance, et j'espérais que de faire une petite démonstration allait me faire gagner un peu d'argent.
Tout mon corp se mouvait au son de la musique imaginaire qui se jouait dans ma tête. Et, petit à petit, les gens commençaient à former un cercle autour de moi. Ils devaient me prendre pour un artiste de rue, c'est vrai que du haut de mes 19 je n'avais pas l'attitude d'un SDF.
Tandis que j'enchainais les mouvements de ma danse improvisé, je faisais le vide, il n'y avait plus personne autour de moi. Je me sentais libre, mais pas comme quand je me suis enfuie de l'hopital, là c'était une autre forme de liberté. C'était inexplicable, mais je le sentais bien, ma rage c'était presque envolée. Je dit bien "presque" car ce sentiment est tellement puissant que l'on ne sent défait pas en un claquement de doigts.
Je fis une dernière acrobatie -destiné à conclure la danse- puis salua les gens qui m'applaudirent et me donnèrent quelques pièces.
Je m'éloignai afin de compter mon butin, tout en espérant avoir récolté la somme nécessaire à la suite de mon plan.
0.10/0.45/0.47/1/1,10/2/3.10... J'avais fait des regroupement de pièces et me voilà avec la somme de 6,10€... Le début de la fortune! Bon évidemment c'était peu, mais j'allais le débrouiller avec...
"De toute façon tu est obligé de te débrouiller avec!" Intervint Lucie.
"Mmmm pas faux" bredouillai-je tout en me dirigeant vers le bar dans le but de mettre mon plan à exécution.