Chapitre cinquième : un loup-garou ?

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"Arg arg arg..."
Je fûs réveillé au alentour de 5h du matin par un vieux qui crachait ses poumons. Il était vraiment en piteux état, et en plus voilà qu'il se roulait une clope. Une cigarette, je donnerai n'importe quoi pour en avoir une en ce moment.
Je tentai ma chance, et me dirigeai vers lui afin de lui gratter une clope. Au pire je pouvais lui filer un de ces échantillons de crème que j'avais pris dans les poches de l'infirmière.
-"excusez-moi, vous en auriez pas une pour moi s'il vous plait ?"
-"bah arg, ce ne sont que des mégots que je récupère dans les parc, tient" dit-il en m'en tendant un des ses mains parcheminées. Il me tendit un briquet. Lorsque la flamme sortit, je sursautai légèrement. Non pas que je ne me sois jamais servit d'un briquet, c'était juste la flamme, le feu. Ça fesait ressurgir en moins pleins de mauvais souvenirs...
Je pris une grande bouffé de fumée, et je me détendit, ce que ça pouvait faire du bien.
-"Mais, dit moi p'tit, qu'est-ce qu'un gars comme toi il fou ici au milieu des clodos?"me demanda l'homme
-"Eh bien, c'est compliqué" je ne savais pas quoi lui dire. Je n'allais quand même pas lui raconter mon histoire. Peut être qu'il allait aller la raconter, ou pire il est peut-être un espion de la police...
-"problème de famille, d'ailleur ma mère va s'inquiéter. Merci pour la clope. Aur'voir." Et je m'éclipsai sur ce mensonge sans lui laisser le temps de répondre.

Je regardai à l'horloge de l'église, 6h21. Je décidai de me poser et d'attendre le levée du soleil.
-"hey, Lucie tu est la ?" Chuchotai-je
-"Oui, et je t'ai déjà dit que je serai toujours la pour toi."
-"Qui est-tu vraiment?"
-"Est-ce vraiment important?"
Je réfléchit un instant, est-ce vraiment important...
-" Pour moi ça l'est" répondis-je
-"Eh bien... Jesuistasoeur" dit-elle d'une voie quasi inaudible.
-"On ne m'en as jamais parlé..."
-"en faite je suis, enfin j'était, ta grande soeur..."sa voix se brisa mais elle reprit "Mais on m'a tué, des méchant gens m'on tué et ils m'ont fait beaucoup de mal aussi"
Je ne savais pas quoi dire. Je venais d'apprendre que j'avais une soeur- morte- et je n'était pas au courant! Et voilà que cette sensation de chaud/froid me reprenait.
-"Comment est-tu ... 'Fin qu'est-ce qui c'est passé?"
-"Le feu..." Répondit-elle d'une voix chevrautante.
Un homme me rentra alors dedans avant de me balancer :
-"dégage de mon passage toi!"
Je lui répondis du tac au tac que c'était lui qui m'avais bousculé.
Un sourire s'étira sur ses lèvre, et de long crocs acérés sortirent de sa bouche. Il m'empoigna par l'encolure de mon pull avec ses mains griffus. C'était un monstre, je devais me défendre. Il devait être un des méchants dont m'avait parlé Lucie. Je lui crachai au visage, ce qui eu pour effet de l'énerver. D'un revert de la manche il essuya son visage poilu. On aurait dit un genre de loup-garou, j'avais peur, très peur. Je fût pris d'une soudaine montée d'adrénaline et, lui sautai dans le dos avant de lui planter mon cutter à plusieurs reprise dans l'épaule droite. Puis, voyant que le loup se débatait je prix mes jambes à mon coup et filai. Je n'étais malheuresement pas en état de l'affronter , pour l'instant. Une cuisante douleur à la poitrine, je galopait, cherchant une cachette.

Je regardai plusieurs fois en arrière, mais heureusement, je n'étais pas poursuivit. Il ne falait pas que je perde de vue mon objectif, les archives.
J'était à la recherche de la bibliothèque, quand je vis la Une d'un journal : "un dangereux schizophrène s'échappe après avoir tué une infirmière"
Ils n'avaient pas perdu de temps! Et bien sûr l'avis était accompagné d'un croquis de mon visage.
Maintenant que ma cavalle était devenu officielle, il me falait être discret, raser les murs. Mais ce n'était qu'un léger retardement dans ma mission, et je parviendrai à mes fins, coûte que coûte.

Go out of my head!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant