Go out of my head!

Chapitre quatorzième

Elle n'avait pas finit sa phrase, qu'elle s'était arrêtée en plein milieux. Son regard, ainsi que celui de son amie étaient fixés sur un point derrière moi. Lentement, je me retournais, rien. Les deux jeunes femmes reprirent une attitude "normale" au bout de quelque secondes. Je ne savais ce qu'elles avaient vus, mais ce qui était certain, c'était que ça avait affecté leur comportement. Elles m'incitèrent à les suivre jusqu'a une voiture. Je montai sans rechigner, mais j'avais comme une sorte de pressentiment, un mauvais pressentiment. Elles n'avaient pas l'air méchantes, juste perturbées.
***
Cela faisait près d'une heure que j'étais sagement installé sur l'un des sièges arrière. De temps en temps, la jeune conductrice me lançait quelques regard à travers le rétroviseur. J'avais vraiment l'impression d'être surveiller, et mon inquiétude allait en augmentant. N'ayant aucun plan, je posai ma tête sur la vitre regardant défiler le paysage. De toutes façon aucune des deux individue n'avait montrer de signe d'agressivitée.
Un brutal coup de frein me fît sursauté, j'avais du m'assoupir quelques minutes. Lorsque j'ouvrit mes yeux, les deux brunes descendaient du vehicule, je fîs de même et me précipitai à leurs côtés :
-" Mais où on est?"
-"Tu nous suis, tu pose pas de question."
J'allais répliquer, cependant elle me coupa d'un geste de la main. C'était clair je devais fermer ma gueule et les suivre. Je ne savais même pas pourquoi je les suivais. Le paradoxe était que même y réfléchissant, je poursuivais cet acte irréfléchis. Pourquoi? Me direz-vous, c'est simple : c'est la nature humaine et ses imperfections qui le veulent.
***
On était assis, par terre. Les deux inconnues avaient une discution très animée, tandis que moi j'arrachai l'herbe qui se trouvait autour de moi. J'était assez pensif, je ne savais pas ce que je faisais là.
-"Mais non on peut pas faire ça!"
-"Bien sûr que si, on le pose là et bam!"
-"Mais tu délire on avait pas du tout dit ça!"
Quel débat! Le pire c'est que je ne connais même pas l'objet de leur dispute.
La plus grande se tourna vers moi :
-"Pourquoi est-ce que tu voulais te rendre chez Pyros?"
-"Pourquoi voulez-vous savoir? Et d'abord qui vous dit que c'était chez lui que j'allai?"
-"Ne joue pas au petit con, on a le même objectif, et tu vas nous aider."
-"Qu'est-ce que j'y gagne?" Les interrogeais-je.
-"Pyros, enfin tu auras ta vengeance. Tu est bien le fils kniffe?"
J'hochai la tête. J'avais espoir, seulement j'avais peur. Peur que cet espoir disparaisse comme il le fait chaque fois. J'ai comme l'impression que dès que j'aperçois une sortie au bout de ce tunnel qu'est la vie, il y a un éboulement qui m'en bloque l'accès. D'un côté c'est le destin qui veut ça, ce n'est peut-être pas une fatalité... Après tout si Christophe Colomb n'avait pas chercher un autre chemin pour les Indes on aurait peut-être pas découvert l'Amérique. S'il le titanic n'avait pas coulé, on ne connaitrait certainement pas l'histoire de Rose et Jack. Avec des "si" on pourrait refaire le monde, on pourrait passer la journée à s demander ce qui se serait passé si on avait fait ceci plutôt que cela. Seulement, il faut avancer, il faut se trouvé un but, un objectif, n'importe quoi pourvus que l'on puisse se détacher du passé. Pour l'instant mon objectif c'est Pyros, un point c'est tout. Mon passé est noir, obscur mais comme son nom l'indique, il est passé.

Bonjour! Je suis vraiment désolé pour l'absence, je pourrai vous expliquer le pourquoi du comment mais on est pas là pour ça, et puis le principal c'est que ça va mieux et que je suis de retour pour de bon!
-DeadToKill😈