Go out of my head!

Chapitre onzième : " Et de un et de deux et de trois"

On était assis l'un en face de l'autre. Moi armé d'une hachette à viande et lui ligoté à la chaise, un bras dans le dos. Il était terrifié, il empestait la peur à plein nez.
-"Je sais que tu le connais." Dis-je d'un ton plus que glacial.
Il éclata en sanglot à la vue de mon "armement" et m'implora de la laisser partir.
"Mmm je crois qu'il n'as pas compris" souffla Lucie.
J'attachai sa main à la table et me mis à l'oeuvre. Je me saisi de ma hachette et l'approcha dangereusement de sa main.
-"je crois que tu n'as pas bien compris qui j'était..."
Il continua de me suplier.
-" Et de un, et de deux et de trois" dit-je en lui coupant les phalanges de son index. Il hurlait et pissait le sang. Je me délectai de ce spectacle avant de déposer les morceaux de viande dans la casserole.
-"Alors Pyros?"
-"mais je le connais pas"
-"Très bien."
Je fis de même pour son majeur.
-"je vois que monsieur à faim." Lançai-je en plongeant le doigt dans l'eau bouillante.
-"oui, oui je le connais."
"Il ment, il te ment" chuchota mon amie.
-"alors en plus tu te moque de moi" criai-je en gifflant mon otage. J'enlevai ma capuche, dévoilant mon visage. Il eut un léger sursaut. Et commença à répéter :
-" Ce n'est qu'un cauchemar, dieu réveille moi."
Voyant qu'il continuait de prier malgrès mon désaccord, je perdis patience. Je l'attrappai par les cheveux, fis basculé sa rête en arrière. Je le fixa et tout en en saisissant d'un couteau tranchant, je lui ouvrit la bouche puis lui transperça la langue avant de la découper.
-"Tu fermer ta gueule maintenant !"
Il hocha la tête, la bouche ensanglantée.
-"Tu n'est qu'un menteur, un sale con..." et tandis que je continuai de l'insulter son visage se transformait en celui d'un animal qui m'était inconnus. C'était encore un méchant. La terre était-elle à ce point peuplée de monstre ? Existait-il encore des gens bon ? Je me saisi de deux piques et les lui planta dans les yeux. Je les lui enfonçai si profondément qu'elle transpercèrent son cerveau.
Je le détachai, l'étalai au sol et l'ouvrit en deux. Ses organes étaient pourtant humain... Je devais trouver un moyen pour démasquer les monstre plus rapidement, sinon je courrai à ma perte. Je le découpai en morceaux et le mis dans des casseroles et au four. Je devais me nourrir et si ces monstres étaient plus fort que moi, en ingérant un de leurs congénère j'aquièrerai sûrement des nouveaux pouvoirs.
J'étais épuisé, je m'affalai sur le canapé et allumai la télévision. Je constatai -avec surprise- que je ne fesais plus les gros titres, cependant en bas de l'écran figurait toujours un bandeau avec ma photo et une petite description. Je m'endormis quelques minutes plus tard.
Une odeur de brûlé vain me chatouiller les narine.
-"et merde" soufflai-je en me dirigeant vers le four. "Même mort il continu de m'enmerder"
J'éteignis l'appareil et me mis à table. Ça va il n'avait cramé que sur le dessus. Je croquai dans le mollet à pleines dents. Ça avait un peu le goût de poulet. J'ajoutai un peu de ketchup vu que la viande était un peu sèche. "Il faudra que je trouve le bon temps de cuisson pour la prochaine fois" pensai-je.