Partie 11

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**Partie 11**

On va dans un petit resto tout mignon, on mange tranquille en parlant de tout et de rien, il se lève pour aller aux toilettes, direct j'attrape son téléphone, j'enregistre le numéro de Nora sur mon téléphone et je le remet à sa place. J'envoie un message à l'autre hagouna : 'c'est Sana, je vais pas passer par 4 chemins, toi moi demain à 14h devant ****** Viens toute seule si t'es une femme' A peine eu le te'mps d'envoyer le message que Safir était de retour.

Lui : arrête avec ton téléphone, H24 dessus !
Moi : c'est pas vrai !
Lui : t'as fnit ?
Moi : hamdoullah.
Lui : dessert obligé !
Moi: non hamdoullah j'ai plus faim.
Lui : tg et choisi !

J'ai pris un petit fondant au chocolat, mmh il était trop bon et Safir un énorme truc avec plein de chocolat et de caramel !

Lui : attend je goute le tien !
Moi : non, mange le tiens, je veux le finir !
Lui : allé ! En plus c'est moi qui paye donc laisse moi juste goûter !
Moi : juste un peu hein ?

Il a pris une cuillère elle faisait la moitié de mon gâteau !

Moi : MAAIS POSE POSE !
Lui : ptdrrr clocharde, c'est un gâteau !
Moi : attend j'en veux aussi du tien !

J'ai pris une cuillère comme lui !

Lui : sale toboza (grosse obèze même) ! Pose la cuillèr t'as tout fini !
Moi : c'est la même que toi !
Lui : michto !
Moi : ah en plus je suis une michto, bah m'invite plus jamais !
Lui : c'bon je dahake !

On a finit nos desserts enfin le reste de mon dessert, il a payé et on est sortit. De retour dans la voiture, il a démarré et comme je suis une gamine j'ai dit :

moi : on va où ?
Lui : tu verras !
Moi : on va où ? On est bientôt arrivés ?

Et j'ai continué comme ça tout le trajet, je le voyais il commençait à en avoir marre alors j'ai continuée. Au feu rouge, il me regarde.

Lui : bon c'est bon on est bientôt arrivés ! Arrête non ?
Moi : on va où ?
Lui : redis encore une fois ça je t'étrangle !
Moi : mdr on va où ?

Il a pris ma main et il m'a tordu le bras ! Heureusement le feu est passé au vert alors il m'a laché, mais j'ai plus osé poser la question mdr. Comme c'est un schizophrène, il a était tout gentil avec moi pendant la fin du 'voyage' : il me tenait la main quand il roulait, il chantait des musiques de loveurs à la faudel et j'en passe ! Il s'est arrêté dans une cité que je connaissais pas, qui était vraiment loin de la notre et on est descendu... Ouah ça ressemble à ça une cité pendant la nuit ? J'avais envie d'y aller tous les jours, enfin si je connaissais les personnes ! Ils faisaient un barbecue, musique, dehwa et ambiance de dingue. Safir ça se voyait qu'il venait ici souvent, il tchéquait (ouais le verbe 'tchéquer' mdr) des gars, il saluait les quelques daronnes qui surveillaient les petits en train de jouer, on avança encore un peu, jusqu'à qu'un petit garçon mash'Allah wallah, un beau goss à la Safir vienne sauter dans ses bras. Il devait avoir environ 4ans mais il avait un charme de fou, une petite fossette, des cœurs il allait en briser des milliers !

Le petit : tontooooon !
Safir : mehdiiii ! Elle est où ta maman ?
Mehdi : sur le banc là-bas avec ses copines (ils nous montra un petit banc avec 4 femmes)

Safir le pris dans ses bras et on se dirigea vers le banc. Il fit la bise à 3 meufs et serra la dernière très fort dans ses bras, je reconnu direct sa sœur Fatiha. Timide comme je suis avec les gens que je ne connais pas bah j'ai juste fait un timide coucou avec un salam de petite voix.

Fatiha : elle me rappelle trop quelqu'un, attend me dis pas !
Safir : c'est pas dur, c'est sa photocopie !
Fatiha : SAMIA ! T'es Sana ? La petite qui mangeait sa hnouna et qui nous suivait de partout ?
Moi : mdr ouais c'est moi...
Fatiha : comment t'as grandi, mash'Allah comment t'es belle ! Tu ressemble vraiment beaucoup à ta sœur !
Moi : merci, t'es toujours en contact avec elle ?
Fatiha : oui, on se voit de temps en temps malgré la distance (ma sœur habite sur Paris)
moi : ah...
Fatiha : au fait toi (en parlant à Safir) dis à ton frère qu'il passe un de ces jours !
Safir : c'est aussi ton frère que je sache !
Une fille : Mash'Allah Safir, t'as grandi depuis la dernière fois, c'est quand que tu nous ramènes une femme et tu maries hein !?

Chronique de Sana : le malheur de ma sœur a fait mon bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant