Partie 20

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**Partie 20**

Les semaines passèrent, je sortais pas de chez moi, Leila et les autres venaient me voir chaque jour mais je faisais semblant de dormir... je voulais vraiment voir personne, j'entendais en boucle les paroles de Safir dans ma tête comme un écho, il pourrait vraiment tuer son propre frère pour moi, ça je le savais ! Il m'a fait une déclaration de dingue mais il n'est pas revenu me voir, ni prendre de mes nouvelles, un jour j'ai vu Leila, elle était venue seule et elle m'avait vue par la fenêtre donc j'étais obligée de lui ouvrir, elle est rentrée elle m'a insultée parce que je répondais à rien, que je faisais semblant de dormir (c'est ça d'avoir quelqu'un qui nous connais par cœur) ensuite elle s'est calmée et je lui ai tout raconté, elle était choquée après elle m'a raconté les nouvelles sur Safir, c'était pas brillant du tout !

Elle : Safir est parti au bled avec sa mère et ses frères et sœurs pour l'enterrement à son daron et là il est revenu, il est venu à la maison avec Chedli (c'est bien que le frère à ma meilleure amie soit le meilleur pote à mon mec) ils sont sortis en résoi, c'est moi qui est dû leur ouvrir, ma mère était pas là elle était avec la tienne chez la mère de Safir bref je leur ai ouvert vers 4h du sbah, ils étaient tous pétés, ils avaient bu, fumé, ils puaient ! Tu sais j'ai essayé de leur faire la morale mais quand il sont comme ça impossible ! Avec la chance qu'ils ont eu mon frère (elle a un grand frère marié, hyper strict et Chedli a vraiment peur de lui) il était pas là, pourtant toute la semaine il a dormi à la maison parce que ma mère était pas là ! Mouhim je disais je leur ai ouvert, ils se sont installés au salon et ils ont racontés de la merde mais la merde de Safir c'était pas vraiment de la merde (Leila et raconter ça fait 3 tu comprend rien!)
moi : explique il a dit quoi ?
Elle : il a gueh crié ! Il a réveillé tout l'immeuble je crois !
Moi : mdr mais il a dit quoi ?
Elle : Sana c'est ma hlel, je l'aime et tout il a commençait à chanter Faudel --' il criait le premier qui touche sanoush je le dbeh ! Il a continué pendant 5min et il s'est endormi.
Moi : ouah et le matin ?
Elle : l'après midi tu veux dire ! Hassoul il s'est réveillé il m'a agressé pour que je lui fasse à manger avec Chedli et un doliprane ! Ensuite je lui ai demandé pour ce qu'il a dit hier, il se souvenait de rien, mais je pense qu'il mythonait (du verbe mythoner mdrr) parce qu'il avait l'air gêné ! Après je l'ai pas revu mais on m'a dit qu'il allait vraiment mal, qui s'enfonçait dans la bicrave et même plus loin.
Moi : comment ça plus loin ?
Elle : trafic d'armes.
Moi : il va en prendre pour 10ans si il continue ce hagoune !
Elle : Chedli il m'a dit qu'il avait besoin de toi...
moi : je sais pas. Il va s'imaginer des choses et je veux pas qu'il pense que je reviens vers lui parce que j'ai hlef que le ferais pas et je hlef pas pour rien, donc je ferais pas le premier pas.
Elle : mais réfléchis bien, vous êtes 2 hagounes c'est pas possible ! Vous vous aimez mais vous faites que des conneries, lui il fait du hram, toi tu vas voir ailleurs ! Jamais vous grandissez dans vos têtes ?
Moi : quand il arrêtera de me mentir on sera bien mais là il fadahe !

Elle faisait qu'insister alors j'ai commencé à m'énerver et elle a changé de sujet. On a parlé encore un peu puis elle est partie et je suis revenue à ma télévision, à force de rester à la maison (3 semaines environ) je connaissais les programmes télé par cœur, en plus j'ai raté mon entrée à la fac ! Tout ça pour Safir... Je vous avance un peu, Samir a eu un petit bébé, une petite fille, elle était troooop mignonne wallah ma petite Sabrina ! J'avais décroché un boulot de serveuse pour aider les darons à la maison, j'enchaînais aussi avec la conduite pour le permis et un autre boulot pour payer, mes journées étaient bien remplies mais c'est ce que je voulais, je voulais plus penser à Safir alors j'avais besoin de m'occuper. On arrive au jour de l'an de 2011, j'avais pris 2 semaines de vacances au niveau des boulots, il devait être 21h on avait décidé avec Leila et Yasmina d'aller fêter ça dehors (Kheira n'est pas venu parce que son mari ne voulais pas, Sofien, mari protecteur, ça faisait bizarre) on est allés en centre ville dans une chicha (ma première et ma dernière vu ce qui s'est passé là) on était en jupe et haut tout simple pas tape à l'oeil, on voulait se prendre un salon mais y'en avait plus donc ils nous on mis avec des gens. Mahlich on s'est pris une chicha enfin elles moi je n'en ai jamais fumé et j'en fumerais pas... on a parlé entre nous, on était en train de dahake tranquille et 2 gars viennent gratter l'amitié avec nous.

Mec1 on l'appelera Farid : salam les demoiselles, on peut squatter.
Nous : euh nan désolé !
Mec2 : allé on va rien vous faire on veut juste parler tranquille hein !
Yasmina : non franchement on est bien là.
Mec1 : en plus vous êtes seules, on va mettre l'ambiance !
Moi : bon c'est bon on vous a dit non 2 fois, c'est la 2ème, safi (stop) on veut pas !
Leila : allé laisse les, t'as besoin de te changer les idées !
Moi : Salah il va te changer les idées tu va voir !
Leila : c'est bon c'est pas comme si on allait sortir avec !
Moi : je marche pas !
Yasmina : moi aussi !

Au cours d'une terrible conversation où elle essayait de me convaincre j'ai cédé et ils se sont installés avec nous. Ils ont commencés à nous draguer, pouah comme les films !

Moi : bon ça suffit, on a chacune notre keum, dégagez !
Mec 2 : calme, on vous drague pas. (plus gros mensonge ça existe pas!)
yasmina : laisse c'est bon de toute façon moi je suis célib, bien sûr je le reste mais elle (en me montrant d'un signe) elle a personne et elle (en montrant Leila) son keum il fait peur donc vous approchez pas ! (elle a dit ça à cause de la chicha parce que si elle avait vu mon regard elle aurait dit tout autre chose)
Mec1 : comment ça vous êtes célibs, c'est pas normal tout ça, 2 belles demoiselles sans monsieur ? Bizarre !

Ça a été comme ça pendant des heures, les filles commençait à partir un peu à cause de la chicha forte mais les gars ils étaient complètement pétés parce qu'ils avaient rajouté un sdeh pour 2. Le mec1 il me regardait d'une manière qui ne me plaisait pas du tout, l'autre dévorait du regard Yasmina qui était en plein délir avec Leila. Heureusement ou bien malheureusement je ne saurais le dire j'ai vu des visages familliers entrer dans le salon. Safir, Chedli et d'autres gens du quartier avec des filles pas très fréquentables si vous voyez ce que je veux dire... Je pensais pas ça de Chedli ni de Safir... Ils tenaient chacun une des filles par la taille enfin plus par les fesses, perso Safir il a jamais osé me faire ça et si il avait essayé je lui aurais mis un coup de pied là où je pense mdr bref revenons à nos moutons, ils sont rentrés ils ont pas calculé, j'étais choquée par les meufs ! Elles se laissaient toucher comme si c'était normal, mais ce qui me choquais encore plus c'était les garçons ! J'ose même pas vous dire ce qu'ils faisaient ça me dégoutait !

Leila : oh Sana tu m'écoute où je parle dans le vent ?
Moi : euuh oui oui.
Leila : tu regarde quoi ?

Elle tourne la tête dans la direction de la table de Safir, elle est restée bloquée !

Leila : oooh !! farid ! (mec1) Bougez !! ya mon reuf ! Et son mec à elle (en me montrant)
moi : non restez, j'ai pas de mec !

Je sais pas ce qu'il m'a pris mais je voulais le rendre jaloux !

Mec1 : ouah t'as changé d'avis ?
Leila : non !!! ya Chedli, il va me tuer, tu le connais pas quand il est énervé Sana !
Moi : tkt, je dis c'est des potes de Paris !
Leila : même ! Imagine il le dit à mon autre reuf !! wallah je suis morte si il lui dit !
Moi : Ché pas, si tu veux bouge.
Yasmina : mais non Chedli quand il est énervé il est tout rouge et il crie, c'est tout ce qu'il sait faire !
Leila : ah non pas à la maison, vas-y bougez svp !
Mec2 : tkt on fait rien, on dit qu'on connait que Sana, qu'on s'est vus par hasard ici et voilà !
Moi : ouais tranquille !
Yasmina : bref on en était où (en parlant à mec2)

moi j'ai commencé à parler avec Mec1 pendant que Leila elle stressait toute seule. Je regardais du coin de l'oeil Safir, il m'avait pas encore vu. Je rigolais fort aux blague du mec pour que Safir me calcule, Farid (mec1) commençait à prendre ses aises, il passait son bras autour de mon cou, je disais rien mais ça m'écoeurait au fond, ses manières de dragueur à la blédarde, ses blagues à 2 balles mais mon seul but c'était de faire rager Safir. Et au moment où je rigolais une fois de plus Safir tournait la tête dans ma direction, j'ai fais semblant de ne pas l'avoir vu et je l'ai regardé d'un air surpris et je lui ai fait un petit signe de la main et j'ai regardé Farid pour pouvoir continué à parler avec lui. Je risquais un regard vers Safir, il avait lâché sa meuf et il me regardait avec une tête de tueur Chedli il était à fond dans sa chicha et il nous avait pas remarqué ! Ils ont mis une chanson que j'aimais beaucoup, j'ai pris Yasmina avec moi et j'ai commencé à danser, le mec1 est venu danser avec nous, mec2 nous a rejoint, chacun son partenaire, j'ai dansé avec Farid et Yasmina avec mec2. Chedli a crié.

Chedli : SAAANAAAAAAAA ! BOUGE TES FESSES TU VAS VOIR FARESS !!

Il est venu il m'a attrapé par le bras pour m'éloigner de Farid.

Moi : oh lâche moi.
Chedli : t'es sérieuse dans ta vie ? Safir il va le chlasser au gars, il est pas normal quand c'est pour toi !
Moi : bah psahtou c'bien pour lui, j'men fou, j'lui ai bien fait comprendre que lui et moi c'était fini j'ai pas de comptes à lui rendre !
Chedli : en fait t'es sucidaire ? Tu veux te faire tuer ! Et toi là (en parlant à mec1) bouge ta race !
Mec1 : t'as quoi là, t'as pas entendu ce qu'elle t'a dit ? Laisse la !

Chedli m'a laché et il s'est posé devant le gars, même si il est plus petit je doute pas qu'il l'aurait tué !

Chedli : bon écoute moi bien toi, tu prend ton pote et tu barre ta gueule si tu veux pas finir à l'hôpital, regarde le là-bas (en montrant Safir qui regardait la scène), si tu veux pas avoir à faire à lui bouge tout de suite, là t'es en terrain dangereux, t'as touché à la chose qui faut pas.
Mec1 : mdr, Sana il est sérieux ce nain ? C'est quoi la chose qui lui appartient ?
Chedli : le nain il va te faire manger le sol ! T'as touché à sa femme alias Sana, tkt même pas que pour ça il est prêt à tuer !
Moi : bon si Safir il a quelque chose à dire ou à faire il le fait soi-même, pas besoin d'envoyer son meilleur pote saha, comme il est occupé avec ses putes il a pas besoin de moi ! Donc retourne à ta place !
Mec1 : exactement donc stp va à ta table et laisse nous tranquille !

Chedli il est partit à sa table enfin devant Safir, j'ai vu qu'il lui parlait.

Mec1 : laisse le meskin, le gars zehma on a pas le droit de te toucher, mais stp il fallait pas te laisser.
Moi : ouais mais...
Safir : toi tu me suis (en parlant au gars) on va régler ça de suite dehors et toi (en me parlant) la vie de moi on verra après ! Depuis quand tu traîne aux chichas ?
Moi : laisse le tranquille ya rien à voir, j'tai bien dis tu fais ta vie je fais la mienne !
Safir : moi je t'ai bien dit que je tuerais même mon propre frère pour ta gueule ! Toi (le mec) on va dehors, j'vais pas me retenir.
Mec1 : mais mdr khouya ! Pète un coup, t'as perdu j'ai gagné, laisse la tranquille et va avec ta pute !


Safir il l'a enchaîné, zehma le mec2 est venu aidé son pote mais Chedli aussi il est venu, 2 contre 2 Safir il avait pire que les nerfs c'est allé vite mais j'ai vu que le début parce que j'ai pris Leila et Yasmina et je suis sortie de la chicha en courant, on est arrivés dans la voiture mais elle voulait pas démarré... Je vous ai dit j'ai pire que la poisse ! Il fallut que cette putain de voiture tombe en panne à ce moment-là ! Je regarde Leila en panique pendant qu'elle essayait de faire démarrer sa voiture.

Moi : stp Leila me dis pas que je suis dans la merde ?
Leila : je suis désolée hbiba.
Moi : non, c'est pas possible, ça arrive qu'à moi wallah !
Leila : téma il arrive...

j'ai regardé dans la direction que m'indiquait Leila et j'ai vu un Safir pire qu'énervé sortir avec Chedli à ses côtés. J'ai lâché une 'oh putain !' et j'ai pas eu le temps de dire autre chose que Safir ouvrait la porte de la voiture et me faisait sortir violemment. Tellement violemment que ma tête à taper sur le haut de la portière (je sais pas si vous voyez) et mon pied s'est pris dans le bas. Je me suis étalée face contre terre aux pieds de Safir.

Moi : putiiin! Fais attention !
Lui : tg suis moi !
Moi : pourquoi faire ?
Lui : pour parler !
Moi : et si j'ai pas envie ?
Lui:arrête de faire la belle je vais te coller au sol là, bouge tes fesses !

Je me suis relevée et je l'ai regardé avec mépris. Cependant j'ai pas pu dire un mot que la meuf avec qui il était dans la chicha est venu.

Elle : Bébé, tu vas où ? (avec une voix de kehba)
Moi : ouah !
Elle : quoi ?
Moi : rien, je préfère pas dire ce que je pense.
Safir : tu veux quoi ?
Elle : bah reviens, tout le monde t'attend et moi aussi.
Safir : casse toi kehba !

Ça c'était trop pour moi, je supporte pas qu'un gars s'amuse avec une fille et qui la traite ensuite !

Moi : mais t'es sérieux dans ta vie ?
Lui : quoi ?
Moi : tu t'amuse avec elle et après tu l'insulte de kehba ? C'est à cause de mec comme toi qu'elle est devenue comme ça !
Lui : c'est ton blème ?
Moi : oui, t'as pas à la traiter comme ça !
Elle : non mais attend ça te regarde ? C'est entre nous ne te mêle pas de ça.
Moi : t'sais quoi, ouais t'es une kehba, qui se laisse toucher par tout le monde, qui se respecte même pas, ta daronne elle doit être fière ! Mais le pire c'est que je prend ta défense, bah nique toi !

Je suis partie et je les ai laissé à 2. Safir m'a vite rattrapé et il m'a demandé de le suivre pour qu'on parle de tout. Je l'ai suivi jusqu'à sa voiture, il est monté, je suis montée et il a démarré. On a roulé 5min et on est arrivé au McDo, je l'ai suivi à l'intérieur et je l'ai laissé commandé pendant que je suis allée m'asseoir. Il est venu quelque minutes plus tard avec 2menus.

Moi : j'en veux pas.
Lui : tg et mange.

Alors j'ai mangé, il fallait pas l'énerver plus qu'il l'était déjà. On a mangé dans un silence de morts jusqu'à qu'il parle :

lui : pourquoi tu me fais ça ?
Moi : je te fais quoi ?
Lui : mais t'es teubé en fait !! Tu me habal, j'vais finir par te tuer un jour !
Moi : mais j'ai fait quoi ?
Lui : tu me rend fou ! Pourquoi tu fais tout le temps ça ? Hein ? Pourquoi tu traîne avec des mecs !
Moi :...
lui : t'as vu ! Répond au moins, pourquoi tu fais ça ?
Moi : Mais putain ya toi aussi ! Déjà à la base j'étais pas avec les mecs, c'est eux qui se sont incrustés et je voulais pas ! Après ils ont grattés alors on les a laissés et quand je t'ai vu avec cette fille là bah j'ai pété les plombs alors j'ai voulu te rendre jaloux ! Ça y est t'es content ? J'tai jamais oublié, malgré ce que tu m'as fait, je t'ai défendu, peut-être que Chedli t'as jamais dit ce que j'ai fait pour ta gueule hein ? Hassoul c'qui est fait est fait !
Lui : attend pourquoi ? Qu'est-ce que Chedli m'a pas dit ?
Moi : rien rien. Bref tu voulais qu'on parle t'as quoi à dire, moi j'ai déjà tout dit !
Lui : attend attend, tu m'aime encore ?
Moi : oui mais c'est tout, je ferais ma vie de mon côté !
Lui : j'mexcuse pour ce que je t'ai fait je voulais pas wallah.
Moi : je t'ai déjà pardonné, j'ai pardonné mai j'oublie pas.
Lui : ça veut dire quoi ça ?
Moi : ça veut dire ce que ça veut dire...
Lui : arrête de faire la babtou et explique !
Moi : ça veut dire que je t'ai pardonné ce que t'as fait mais que j'oublie pas, donc que toi et moi y'a pas de chance pour qu'on finisse ensemble.
Lui : la vie de moi que tu me connais pas, j'ai tout ce que je veux et je t'aurais !
Moi : t'as peut-être eu toutes les filles que tu voulais jusqu'à maintenant mais tu m'auras pas.
Lui : on verra !
Moi : mais t'as pas compris que t'as plus 15 piges ! Faut grandir dans ta tête ! T'es plus un gamin, faut arrêter les caprices dans la vie t'as pas tout ce que tu veux, essaye de le comprendre. Tu t'es enterré tout seul, t'as perdu ma confiance tu vois, les coups que tu m'as mis j'aurais pu passer mais le fait que tu m'a juré que t'avais arrêté la bicrave, c'est quelque chose que j'ai pas pu avaler ! (je l'ai regardé dans les yeux, il me fixait et m'écoutait sans broncher, j'ai pas pu soutenir son regard j'ai regardé par la fenêtre en poursuivant) Tu m'a déçu, j'aurais pu passer tout, mais ça je pouvais pas, combien de fois j'ai vu ma mère pleuré à cause de mes grand-frères à cause de cette putain de bicrave ? Tu le sais pas ça ? Moi je te le dis, ma mère elle a galéré entre les gardes à vues, les parloirs et les perquisitions. Depuis que je suis petite j'ai vu cette souffrance, j'entendais les pleurs de ma mère la nuit ! Ce manque d'argent tue, je le sais mais tu vois il y a d'autres moyens de s'en sortir que par le hram. C’est vrai tout le monde fait des conneries, ya des choses d'on je suis pas fière et que j'aimerais recommencer mais je me suis jurée que je n'aurais pas pour ami de personnes qui bicravent, la famille c'est différent on ne peut pas la choisir mais ses amis si. Je préférais être seule qu'avoir des amis qui risquaient un jour d'aller en prison, en fait je m'en rend compte, j'avais peur de m'attacher et de devoir souffrir ensuite. Mais pourquoi tu m'as pas dit la vérité hein ? En fait je crois que tu le sais pas toi-même, tu voulais peut-être te voiler la face ou bien me faire souffrir comme tu fais souffrir ces pauvres filles qui te font confiance, ces femmes qui se font charmer qui croient à tes belles paroles et qui retombent bien bas mais ces filles là j'en fait partie. Je vais te dire quelque chose que je vais regretter amèrement je le sais mais si ça peut t'aider à ouvrir les yeux j'assumerais et je prendrais les coups, parce que ce que je vais te dire tu ne vas pas l'apprécier, loin de là tu vas être en colère, peut-être que je la subirais mais mahlich, je ferais tout pour que tu arrête ton hram comme je l'ai fait avec Samir et comme j'essaie de le faire avec Faress, je vais te prendre par les sentiments.

J'ai fait une pause d'au moins min, j'ai regardé passer les voitures par la fenêtre, vu qu'on était le 1er maintenant il y avait beaucoup de personnes qui revenaient chez eux. Je les ai même compter, je devais être à 50 quand un bruit de verre cassé m'a fait revenir à la raison, un jeune homme qui ne devait pas avoir plus de 25 an et qui était complètement bourré avait laissé tomber son café. J'ai reporté mon regard sur Safir, il avait les yeux et la tête baissés vers ses mains, attendant la fin de mon monologue.

Moi : Safir, si je te dis ça c'est pour ton bien. Il faut que t'arrête la bicrave, les filles, imagine que ce soit ta cousine ? T'aimerais qu'un homme joue avec elle ? En lui promettant milles et une choses et la laisse tomber ? Bref tu vois ton père Allah yarhmou, je ne le connaissais pas beaucoup, c'était un homme très pieux, qui t'as bien éduqué. Ce que je savais de lui me faisais te faire confiance, parce que dans le fond je sais que tu es comme lui. Hassoul, ton père ne serais pas fier de toi, si il savait tout ça il ne serais pas fier de toi. Depuis que tu es petit il t'as tourné vers le droit chemin, il a placé en toi les espoirs que ton frère a gâché en allant dans le mauvais chemin, il a placé en toi tout ses rêves. Tu le décevrais plus que n'importe qui Safir. Ton père aurait honte de toi...
lui : Sana tg !

Je l'ai regardé et il a relevé sa tête, c'était la première fois que je le voyais comme ça, pas en colère, loin de là. Il avait des larmes qui coulaient le long de son visage, des yeux rouges pour avoir retenu de toutes ses forces des larmes, son visage m'inspirait de la pitié, oui Safir me faisait pitié. Je voyais dans ses yeux un profond remord.

Lui : Sana.
Moi : oui ?
Lui : aide moi. J'ai honte de moi, tu sais pas toi aussi, j'ai entendu mon frère se faire taper, ma mère pleurer malgré ça l'argent facile m'a attiré. Je travaille avec mon oncle mais en dehors de ça je bicrave c'est vrai. J'en suis pas fier mais j'arrive pas à arrêter. Je sais que ma mère le sait (même moi j'ai pas compris au début). Oui Sihem me dit qu'elle pleure parfois la nuit quand je dors pas à la maison, j'ai honte de moi, mon père aurait honte de moi. Sana aide-moi... j'y arriverais pas tout seul. Sihem malgré son âge, c'est peut-être encore une gamine mais elle a déjà tout compris, elle connaît les vices de la vie, quand je la vois je vois ma mère, c'est sa relève, elle saura se préserver de tous ces petits cons comme moi. Comme Selma, elle sera ma fierté. (en entendant tout ça j'avais les larmes aux yeux, je retenais tout ça mais quand il a prononcé Selma j'ai pas pu me retenir. J'ai pleuré silencieusement en écoutant la fin) T'es une fille comme elles, ta mère elle te ressemble tellement tu sais, pendant que t'étais sur Paris je la voyais souvent à la maison, quand je lui parlais j'avais l'impression de te voir toi, en plus âgée. Sana smehli pour tout ce que j'ai fait, je le regrette tu peux pas savoir comment, si tu savais comment je regrette d'avoir vendu ma première barrette, d'avoir été séduit par l'argent, une chose qui nous rattache à ce monde, ce monde qu'on quittera tôt ou tard. J'ai accordé trop d'importance à la vie d'ici bas, inch'Allah Dieu me pardonnera, on sera ressuscité avec les gens qu'on aime ?

J'ai fait un signe de tête pour lui dire oui.

Lui : alors je serais ressuscité avec toi. Parce que je t'aime autant que ma mère, moins mais tu me comprend. J'ai pas compris l'importance des parents avant d'en avoir perdu un.

Sa voix s'est éteinte à ce moment-là, il laissait couler ses larmes librement, il avait la voix qui tremblait mais j'admirais cet homme, il avait plus l'air d'un homme maintenant que pendant ces heures à la cité avec ses potes. Il me montrait ce qu'il ressentait, vous vous dites peut-être que c'est un zmel mais pour moi c'est la preuve que c'est un homme, qu'il puisse me dire tout ça. Wallah que quand j'écris ça là, je pleure heureusement que mon mari ne me voit pas.

Lui : je sais pas si tu connais cette phrase magique je sais pas comment ça s'appelle. Elle dit : on ferme les yeux quand on meurt mais seule la mort nous ouvre les yeux. Médite sur cette phrase parce qu'elle est vraie, quand quelqu'un meurt on se rend compte à quel point elle comptait pour nous. J'en dirais pas plus. Mais juste écoute bien Sana. Je t'aime, j'ai jamais aimé une fille comme je t'aime, je ressens une haine de dingue à chaque fois qu'un gars t'approche, je veux juste le tuer, je veux que tu sois qu'à moi, même si je sais que tu veux pas. Tkt même pas je t'oublie pas, mais en tant qu'amie parce que t'es mon amie hein ?
Moi : oui..
lui : bref alors en tant qu'amie aide moi à sortir de cette merde ! Je te le demande à genoux, je sais que t'es la seule qui peux me sortir de là, alors aide moi.
Moi : bien sûr que je t'aide mais je veux pas que tu t'imagine qu'il y aura quelque chose entre toi et moi.
Lui : non tkt, j'embrasse pas ma shab et j'ai pas de derrière pensée.

C'est Safir, le français et lui pas une très grande histoire d'amour hein, mais ça m'a fait rire, alors j'avais les larmes, les yeux rouges mais j'ai rigolé.

Moi : mdr pas derrière pensée, on dit arrière pensée.
Lui : eh attend ! Tu sais qu'on s'est mal quittés ?
Moi : comment ça ?
Lui : tu m'a tèje mais c'était pas comme ça que ça doit se finir ! Sana, alias Sanoush, alias, Hbiboush tahi n'brik hta n'mout (ma Hbiboush, je t'aime à en mourir)

Il m'a fait un gros bisou sur la joue et il m'a raccompagné à la porte de chez moi, je lui ai fait un signe de la main et je suis rentrée chez moi. Sans même prendre la peine de me changer je me suis étalée dans mon lit et j'ai dormi comme un bébé, vraiment vraiment fatiguée mais au bout de 5min je me suis relevée parce que j'avais oublié mes prière, que Dieu me pardonne... Je les ai faites mais je n'arrivais toujours pas à dormir, trop de choses dans la tête... alors j'ai fait ce que je n'avais pas fait depuis au moins 1an : FACEBOOK ! Mdr j'ai réactivé mon compte, beaucoup de gens que je connaissais avaient vraiment changés, certains en bien d'autres en mal, j'ai cherché Safir, vu que je l'avais supprimé, je l'ai ajouté même pas 5min plus tard il m'avait accepté, on a commencé à parlé, en tant qu'amis, j'ai parlé avec d'autres personnes que je connaissais dont une fille dont j'avais parlé vite fait, Amina, elle m'a montré le monde des chroniques, j'ai commencé par les plus connues comme chronique d'une cendrillon du ghetto. J'ai lu toute la nuit, une nuit blanche mais ça m'a fait du bien ! Je me suis endormie vers 8h du matin et comme j'ai la poisse, ma mère me réveille vers 9h30 pour faire le ménage car elle devait revenir du marché avec une amie. Donc j'étais pire que fatiguée mais je me suis levée, espérant me recoucher très vite, j'ai fait tout ce que ma mère me disait sans broncher, malheureusement quand je me dirigeais vers la chambre elle rentra a la maison avec sa copine qui n'étais autre que la mère de Safir. Je suis quand même allée dormir, on m'a réveillée vers 14h enfin j'étais dans un beau rêve mais je sais pas si vous avez déjà vécu ça, mais j'ai eu l'impression d'être observée, une sensation bizarre. J'ai ouvert les yeux, rien, je me suis frottée les yeux, rien, j'ai regardé à gauche, rien à droite, j'ai poussé un de ces cris, ma mère elle a débarqué tellement avec la mère à Safir qui avait apparemment mangé à la maison...

Mama : wili wili qu'est-ce qui se passe ?
La mère de Safir : SORS WELD KELB !! AYA SIR EL HMAR ! LIOUM TCHOUF ! (allé dégage sale idiot, tu verras).
Safir : j'ai rien fait.
Moi : tu m'as fait peur, c'est bon khelti, laisse c'est pas grave.

Je me suis levée et je suis allée dans la salle de bain, j'ai entendu à travers la porte sa mère en train de le taper mdr c'est pire que comique ! Ce qui a réveillé Faress, apparemment ils ne s'étaient pas revus depuis le fameux jour où ils se sont disputés, ça promettait un truc de dingue ! Booum boum, on frappe à la porte.

Faress : bagra ouvre !
Moi : attend je prend une douche !
Faress : zeuuubi ! Dépêche ! Et quand tu sors tu me fais une omelette avec beaucoup de fromage, tu me fais un sandwich, dedans je veux de la sauce samouraï, l'omelette, de la salade et des tomates, tu prend une baguette entière !
Moi : attend Faress t'as oublié le dessert là, tu veux pas un gâteau au chocolat ?
Faress : ah ouais, bonne idée !!! ci-mer p'tite sœur !
Moi : non mais tu rêve !
Faress : on verra, si j'ai pas tout ça quand je sors de la douche tu va voir !

Bref, j'avais pas le choix, j'ai fini ma douche et je me suis rendue dans la cuisine et j'ai fait ce que monsieur voulait comme menu.

Faress : bagra, t'as fini ?
Mama : tu parle pas comme ça à ta sœur yal hmar (sale idiot) !
Moi : ouais ouais, viens à la cuisine !
Faress : tu fais quoi ici ?
Moi : bah je te fais à bouffer.

Je me suis retournée j'ai vu Safir appuyé à l'encadrement de la porte, Faress devant lui, le regardant de haut, l'air pas du tout content. Faut dire que Faress doit faire dans 1m90 et quand il est énervé c'est pas beau à voir...

Faress : bouge de chez moi.
Safir : …
Faress : je te le demande une fois la deuxième je serais pas comme ça.
Moi : Faress (il se retourne vers moi surpris, comme si il avait oublié ma présence) je crois que t'as oublié la promesse que tu m'as faite.
Faress : zeuubi ! Mais c'est un batard !
Moi : hcheum, t'as pas à dire ça. (je parlais calmement, ce qui ne plaît pas à Faress) Il a rien fait.
Faress : mais en fait c'est toi que je dois taper !
Moi : vas-y, les coups c'est rien, mets-en mahlich, la douleur c'est rien.
Faress : MAIS ARRETE DE PARLER COMME CA !
Moi : pourquoi tu t'énerve ? Ça sert à rien. Bref tiens ton sandwich.
Faress : j'en veux pas ! Toi j'ai pas changé d'avis sort d'ici !
Moi : Faress arrête, ya sa mère laisse le !
Faress : JE LAISSE PAS UN PD CHEZ MOI ! JE LAISSE PAS UN ZMEL A LA MAISON !
Moi : arrête Faress, dis pas ça c'est...
Safir : laisse Sana, il a raison, je m'en vais.
Moi : attend !

Il est sortit plus vite que son ombre, les daronnes avaient rien remarqué.

Moi : t'es content Faress ?
Faress : mais comment tu peux lui parler le défendre après ce qu'il t'as fait ?
Moi : ça s'appelle le pardon, la miséricorde, c'est une chose que tu connais pas ! Le plus miséricordieux c'est Allah, mais toi ça tu le sais pas, Allah pardonne, on est personne pour ne pas pardonner ! Mais toi enfonce toi bien dans la bicrave saha ? Parce que au moins Safir il a du mérite, il essaye de s'en sortir, mais toi même avec le hebs rien ! Nada ! T'as fait 9 putains de mois au hebs, j'ai prié pour toi pour que tu arrête mais RIEN ! Toi t'as rien vécu hein ? T'as pas entendu maman pleurer pendant des nuits pour ta gueule et celle de Samir quand vous étiez pas à la maison ! Tfouuu ! Tu me dégoûte !

Il m'a mis une baffe, j'avoue j'aurais pas dû dire ça, mais à ce moment-là je voulais tout lui balancer à la figure, tout ce que je me retenais de lui dire.

Moi : tape, tu dis que Safir c'est un zmel mais t'es pas mieux !

Il m'a enchaîné, mais je continuais à dire !

Moi : tu dis que t'aime ta famille ? Regarde toutes les larmes qu'elle a versé maman, oui j'ai parfois honte d'être ta sœur, papa t'as bien éduqué, j'aurais tellement voulu que tu sois comme lui, tu nous a tous déçus ! Bah oui t'as l'air d'un homme en train de taper ta sœur ! Tfouuu ! Regarde les choses en face, tu veux pas admettre que j'ai raison ! Regarde toi dans un miroir avant de parler de Safir, t'as plus 15 piges ! Grandis ! Tfouuuuuuuu ! Comment grand-père il aurait honte de toi !

C'était la chose que je ne devais pas dire, mon grand-père est mort Allah yarhmou, c'est à partir de ce moment-là que Faress a dévié et que Samir s'est rangé. Faress était vraiment proche de mon grand-père, à chaque fois qu'on parle de lui il supporte pas, et lui dire qu'il avait honte de lui c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase... Là j'ai plus rien ajouté, il se déchaîné, jamais il ne m'avait taper comme il l'a fait ce jour-là.

Lui : SANA TG ! PUTAIN FERME TA BOUCHE ! SI JE FAIS CA C'EST POUR VOUS ! C'EST TOI PEUT-ETRE QUI VA RAMENER DE L'ARGENT AVEC TON SALAIRE DE SERVEUSE ?

Ma mère est arrivée, elle a essayait de retenir Faress qui me frappait encore. J'étais étendue sur le sol, il tapais comme un bonhomme, mais Faress l'a poussé, elle arrivait pas à l'arrêter, la mère de Safir elle paniquait, elle savait plus quoi faire. Je commençais à avoir la tête qui tournait, j'avais envie de vomir, je vous épargne les détails... et mon superman est venu, l'homme de ma vie

papa : TU VAS LA TUER, LACHE LACHE ! SORS DEHORS, LACHE TA sœur WEL WELD HRAM !
Faress : LA VIE DE MOI QUE JE VAIS LE PETA CE BATARD !

Et il est partir comme une furie. Ma mère s'est occupée de moi toute l'après-midi avec kehlti Warda (la mère de Safir), ma mère voulait pas me laisser toute seule pendant qu'elle allait à la pharmacie donc elle m'a laissée avec elle. J'ai entendu la porte d'entrée se refermer et on s'est regardé comme 2 hagounas (je ne dis pas que mon ex-future belle-mère est une hagouna, loin de là) ne sachant quoi dire, on a attendu dans un silence gêné et Warda a commencé à parler dans un français approximatif mais je vais tout traduire hein !

Elle : benti, je sais il t'as fait quoi Safir, lui en veut pas. Il est pas normal, tu le connais pas comme je le connais. C'est pas un méchant garçon, c'est juste que des fois il se contrôle pas mais il me l'a dit benti, si c'est pas toi c'est personne ! Et rien ne me ferais plaisir que de t'avoir pour belle-fille, il me parle souvent de toi et ce que j'entends de toi dehors ça me fait plaisir.
Moi : khelti tu sais moi aussi je l'aime beaucoup Safir mais il faut d'abord qui se range et qu'on règle nos problèmes.
Elle : c'est juste qu'il lâchera pas l'affaire, quand il veut quelque chose il va l'avoir.
Moi : il faut aussi qu'il s'excuse auprès de Faress, j'ai peur pour Safir, Faress il allait le tuer.
Elle : il me l'a dit, il a dit aussi qu'il assumera et qu'il se défendra pas, il l'a mérité. C'est ce qu'il dit, je sais comment il est ton frère, il est souvent venu chez moi et je sais que quand il est énervé il se contrôle pas. Mais je n'y peux rien, mon fils il est têtu !
Moi : mais c'est un idiot, désolée khelti, mais pourquoi ?
Elle : Dieu seul le sait.
Moi : et comment ça se fait que tu me connais si bien mais moi je n'ai jamais fait attention à toi jusqu'à maintenant ?
Elle : ah je l'attendais celle-là, c'est ta mère elle me parlait souvent de toi, elle est vraiment fière, même si des fois elle dit que t'es plus un garçon !
Moi : mdr mais elle a dit quoi sur moi ?
Elle : tout ce qu'une maman pourrait dire sur sa fille. Elle t'aime beaucoup même si elle te le dit pas forcément.
Moi : ah d'accord mais quoi précisément ?
Elle : beaucoup de choses biens, mais ce que je comprend pas moi c'est pourquoi j'ai un fils qui a rien dans le cerveau !
Moi : mdr pourquoi ?
Elle : tu sais il savait que ta mère c'était la mère de Faress et quand elle était à la maison il écoutait ce curieux, quand elle parlait de toi je le voyais il s'intéressait, il voulait savoir plus de choses sur toi mais il a jamais fait le lien entre toi, Faress et ta mère, en gros il savait qu'on parlait d'une fille bien mais je pense qu'il pensait (tout comme Leila il faut suivre pour comprendre) que tu devrais être sa cousine.
Moi : mais toi pourquoi tu lui as pas dit ?
Elle : bah il m'a jamais demandé !
Moi : et pourquoi tu lui as imposé Mahjouba pour le mariage ?
Elle : ça c'est à son père qu'il faut demandé, mais je pense que ça s'est arrangé avec les 2 papas, ils se sont dit qu'ils sont âgés tous les deux et comme ils ont pas l'air de se marier on les maries entre eux.
Moi : mais...

J'allais enchaîné mais malheureusement ma mère est rentrée et j'ai pas pu finir la conversation avec sa mère qui était devenue bien intéressante ! En tout cas elle avait éclairé beaucoup de points sombres... Ma mère m'a obligée à rester couchée pour le reste de la journée enfin de l'après-midi mais je voulais absolument voir Safir pour le prévenir de Faress, j'ai vu qu'il était déterminé à le tuer... Alors j'ai fait semblant de dormir comme ça ma mère part, j'ai enfilé un survet, des baskets et je me suis échappée par la fenêtre, grâce à l'arbre du jardin ! J'ai fait attention aux fenêtres et je suis partie. J'ai cherché un peu partout et j'ai pas trouvé,je me suis dirigée vers la haute tour, ça faisait longtemps que j'étais pas venue, depuis la dernière fois. Bref je suis montée, il était pas là ! J'ai commencé à fouiller un peu partout, j'ai vu que certaines choses avaient disparues et d'autres étaient apparues. J'ai fouillé j'ai vu un petit livre en fait un album photo, je suis une très grosse curieuse alors j'ai ouvert, j'ai vu des dizaines de photos, je voulais pleurer ! Des photos du père de Safir avec son fils, avec sa mère, tout pleins de photos de familles ! C'était trop mignon, à la fin j'ai regardé la 3ème de couverture, y'avait écrit : 'Pour toi baba, un ange parti trop tôt ' J'ai reconnu l'écriture un peu penchée et fine de Safir en dessous y'avait écrit : 'On ferme les yeux quand on meurt mais seul la mort nous ouvre les yeux' avec la faute à seul mais c'est ce qui faisait tout son charme. J'ai fouillé et j'ai trouvé un stylo j'ai écrit juste en dessous de lui en m'appliquant bien la petite phrase de Safir sans oublier la faute. Ensuite je suis redescendue et je suis rentrée chez moi par la porte d'entrée, ma mère m'a tuée, tellement elle a fermé la porte de ma chambre à clé ! Bon je sais que c'est pas bien et que ma mère te mon père vont me tuer si ils le savent mais bon... derrière la porte de ma chambre j'ai pris un gros marqueur noir et j'ai écrit la phrase de Safir, ça me fera réfléchir durant mes nuits. Mais avouez que cette phrase elle est stylé ! En plus elle est trop vraie ! Je crois que je m'étale un peu trop... hassoul je me suis connectée sur facebook, Safir était connectée, j'ai pas voulue faire la chienne mais j'avais grave envie d'aller lui parler, j'ai regardé les chroniques qui n'étaient pas finies si il y avait la suite, rien --' enfin je vois la petite fenêtre de conversation s'ouvrir, c'était lui.

Lui : salam ça va ?
Moi : hamdoullah et toi ?
Lui : normal.
Moi : fais pas attention à Faress, il dit n'importe quoi et tkt pas il te touchera pas !
Lui : c'est trop tard
moi : comment ça c'est trop tard, ya quoi ? Attend rejoint moi devant chez moi, envoie un message quand t'es là, mon numéro : 06********
lui : saha, mais je l'ai déjà ton numéro hmara !
Moi : ah bah bouuuge ! Vite !
Lui : calme j'arrive !

Et une nouvelle escapade par la fenêtre... ma mère va me tuer et je sens qu'elle va condamné la fenêtre avec des barreaux comme au hebs ! Bref je ressors, je repasse par l'arbre, à 4 pattes sous les fenêtres du rez-de chaussé (j'aime bien faire James Bond malgré mes 23 piges enfin à ce moment-là j'en avais 21) bref je vais devant chez moi, pas de signe de Safir, j'ai attendu 5min environ et il débarque avec sa voiture, il baisse sa vitre et il me fait signe de monter, bref je monte je le regarde ouah mon frère l'a vraiment pas raté ! Arcade ouverte, gros coquard, lèvre fendue et j'en passe.

Moi : c'est Faress ?
Lui : ouais.
Moi : et il c'est passé quoi exactement ?
Lui : rien de spécial.
Moi : bon tu le dis tout de suite si je te fais chier je me casse ya pas de problèmes !
Lui : bah vas-y casse-toi !

On devait être à 50m de chez moi, il a freiné sec et je suis descendue sans un regard en arrière, je me suis dirigée vers chez moi en marchant vite, j'ai pas calculé Safir, j'ai traversé le jardin quand j'ai senti une main se posé sur mon épaule et me retenir, je lui ai jeté un regard scarface et j'ai tracé vers l'arbre, il m'a regardé faire, je suis montée j'ai sauté sur la branche et puis dans mon balcon et pour finir dans ma chambre, je me suis étalée dans mon lit et j'ai regardé la phrase, peut-être que si je frottais bien je pourrais l'enlever ? J'ai pas eu le temps de penser à plus que Safir avait sauté sur le balcon.

Moi : tu fais quoi là ? Sors !
Lui : vas-y excuse je sais que c'est pas de ta faute !
Moi : bah quand tu sauras te calmer avant de parler tu reviendras !
Lui : bon vas-y j'ai pas envie de me prendre la tête avec toi, tu voulais savoir quoi ?
Moi : wallou laisse tomber.
Lui : bon je suis allée au quartier, Faress il m'a trouvé, il m'a péta ensuite il est reparti. Sah c'est bon ?
Moi : ouais ouais mais...

Toc toc je lui ai montré le balcon, il a capté il est partir se cacher.

Moi : c'est qui ?
… : Faress ouvre !
Moi : c'est pas moi qui ai les clefs c'est maman et je veux pas te parler dégage !
Faress : parle bien de 1 et de 2 je veux m'excuser ! J'aurais pas dû te taper comme ça wallah, j'ai mal réagit.
Moi : même je veux pas te parler c'est tout, laisse moi tranquille !
Faress : attend je reviens tu vas voir.

J'ai juste eu le temps de faire descendre Safir dans le jardin en lui promettant de venir le chercher quand y'aurais plus personne et Faress a ouvert la porte quand je sautais dans mon lit. Il s'est assis à côté de moi, il avait l'air bien fatigué.

Moi : bref tu veux quoi ?
Lui : tg et laisse moi parler, Safir c'est un batard, faut pas que tu lui parle.
Moi : je te rappelle que c’est ton shab !
Lui : c'était, c'est plus mon shab depuis ce qu'il t'as fait ! Et déjà pourquoi il t'as péta ?
Moi : pourquoi toi tu l'as péta, j'ai hleuf que je te parlerais plus, écoute bien Faress, t'as fait une connerie tu sais RIEN de toute l'histoire, tu te mêle des choses qui te regarde pas ! (safir j'en étais sûre, devais écouter) Donc avant d'agir renseigne toi ! Je t'ai fait promettre que tu le toucherais pas, je hleuf pas pour rien tu le sais donc c'est la dernière conversation entre toi et moi, dis tout ce que t'as à dire, je t’écoute mais après c'est fini.
Lui : tu fadahe Sana, je pourrais pas, t'es ma reuss, je veux pas qui t'arrive quelque chose !
Moi : fallait penser avant ! T'as fini ou t'as autre chose à dire ?
Lui : en gros tu vas protéger Safir malgré ce qu'il t'as fait ?
Moi : oui.
Lui : mais pourquoi ??
moi : tu comprend pas !
Lui : tu le kiff ?
Moi : on va dire ça comme ça (la hechma de 1 de parler de ça avec mon frère parce qu'il va me tuer et de 2 parce que Safir écoutait)
Lui : je peux rien contre ça ?
Moi : même moi j'y peux rien, bref arrête tes conneries, tu sais que j'ai raison !
Lui : te mêle pas, ça me regarde !
Moi : on a plus rien à se dire, sors !
Lui : Sana...
moi : sors !
Lui : attend !
Moi : NON ! J'en ai marre de toi, tu fais souffrir tout le monde, dégage ! Tu déçois tout le monde, je veux plus te voir, je m'en souviens quand on était petits tu venais me chercher à l'école je disais ) tout le monde c'est mon frère ! Maintenant j'ai honte quand on me demande si tu es mon frère, parce que de petites putes me le demande, me demande ton numéro, me demande de t'arranger un coup ! Parce que j'ai honte de dire oui tu es mon frère ! Maintenant dégage de ma chambre et plus jamais tu met les pieds dans cette pièce et je m'arrangerais pour plus jamais me trouver dans la même pièce en même temps que toi ! Tu veux pas sortir ?
Lui : non !
Moi : bah vas-y salam.

J'ai pris ma veste et je suis descendue, j'ai passé la porte d'entrée et je suis allée au quartier, je savais que Faress allait me suivre, j'ai couru, j'ai pris des petits raccourcis qu'on m'avait montré, que pratiquement personne ne connaissais, je savais même pas où j'allais mais je me suis retrouvée devant la grande tour avec tous les jeunes en bas, y'a un pd qui m'a sifflé je l'ai regardé de haut.

Moi : tu siffle qui là ?
Le mec : bah toi ma chérie, tu viens on va faire un tour ?
Moi : attend attend regarde moi bien !
Je me suis mise devant lui je lui ai craché un molard dans la gueule, j'étais fière de moi.

Lui : espèce de petite pute tu vas le regretter !

Il m'a mis une claque, quelqu'un l'a attrapé par derrière, une balayette, c'est partit en baston !

Moi : oh putain Chedli arrête ! Laisse le !
Chedli : d'où il te touche ce batard hein ?
Moi : laisse tomber, j'aurais pas dû lui cracher dessus !

J'ai pas attendu sa réponse que je suis montée tout en haut, la nuit tombait lentement, il faisait frais tout en haut, je me suis assise en tailleur, le dos appuyé sur le mur de la cage d'escalier, regardant le ciel (ouah on dirait une désespérée de la vie!) J'ai laissé tombé ma tête en arrière, j'avais mal au crâne. Je me suis levée et j'ai fouillé dans un tiroir de l'armoire (équipé le Safir mdr) j'ai trouvé un paquet de clopes avec un briquet, j'allais l'allumer quand je me suis rendue compte de ce que j'allais faire, j'ai tout lâché, j'ai pris l'album photos et je suis retournée m'asseoir. Tout doucement j'ai commencé à m'endormir quand je me suis réveillée j'avais aucune notion du temps, j'étais sur quelque chose de mou qui n'avait rien à voir avec le sol sur lequel je m'étais endormie, j'avais une sorte de couverture sur moi et j'ai vu quelqu'un assis sur le sol juste en dessous de moi, j'ai enfin compris que j'étais sur le canapé, toujours sur le toit, que Safir était assis là et que c'était lui qui m'avait porté jusque là. Je le voyais à fond sur son téléphone, je voulais pas le déranger mais j'étais dans une position trop inconfortable, j'ai bougé tout doucement pour pas qu'il remarque que j'étais réveillée mais ça n'a pas marché. Il m'a regardé et il est retourné à son téléphone, c'est sympa pour moi, j'ai pas calculé et je me suis assise à la recherche de mon téléphone, c'est là que j'ai remarqué qu'en fait c'était Safir qui l'avait.

Moi : euh Safir ?
Lui : oui ?
Moi : je peux avoir mon téléphone ?
Lui : attend attend !
Moi : tu fais quoi avec ?

Je me suis avancée pour voir ce qu'il faisait avec et j'ai vu qu'il jouait aux jeux !

Lui : attend je finis ma partie ! Je t'ai pris le tiens parce que le mien il avait plus de batterie, au fait ta daronne elle s'inquiétait grave, alors j'ai répondu je lui ai dit que t'étais avec moi.
Moi : eh d'accord, bah finis ta partie et après j'y vais.
Lui : ah tu dois dormir chez moi, je me suis arrangée avec ta mère.
Moi : hein ? Je devais dormir chez Leila aujourd'hui (ce qui étais vrai)
lui : plus maintenant, ma mère elle est d'accord bref tiens j'ai perdu.

Il me tend mon téléphone, il était 11h du soir, on était en janvier et il faisait très noir et il faisait vraiment froid, c'est là que j'ai remarqué que Safir était en t-shirt et qu'il m'avait passé sa veste.

Moi : hééé mais t'es un taré dans ta tête, il fait froid, remet ça tu vas tomber malade !
Lui : nan tkt c'est bon, garde la.
Moi : ah non non, allé lève toi !

Je lui ai rendu sa veste et on est descendus, je l'ai regardé discrètement il avait l'air vraiment fatigué !

Moi : y'a quelque chose qui va pas.
Lui : non.
Moi : c'était pas une question mais une affirmation il y a quoi ?
Lui : rien ! Cherche pas.
Moi: je croyais que tu voulais que je t'aide ? Je peux pas t'aider si je sais pas ce qu'il y a !
lui : je vais tomber Sana, il me reste plus que quelques semaines de liberté voir moins, d'ici un mois je suis au hebs...
moi : dis pas ça, c'est le moment de tout lâché !
Lui : tu comprend tchi, je peux pas laisser tomber, une fois que t'es sur l'affaire tu peux pas arrêter, j'ai donné ma parole je la tiens. Je peux pas tout lâché comme ça, si j'ai de la chance je pourrais finir ce qui est en route et tout lâché sinon je serais tombé avant d'avoir fini.
Moi : arrête Safir, dis pas ça, je veux pas que tu tombe, t'as pas le droit de me laisser toute seule, tu peux pas !
Lui : j'ai pas le choix. Allé avance ! On en reparlera plus tard.

La fin du chemin s'est faite en silence, on est arrivé chez lui, sa mère ne dormais pas encore, sa petite sœur était devant la télé endormie.

Khelti Warda : hamdoullah (elle me serra dans ses bras) ta mère te cherche partout !
Moi : c'est bon khelti, je suis là.

J'ai tourné la tête vers l'endroit où Safir se trouvait il n'étais déjà plus là. Sa mère m'a sorti pleins de choses à manger, j'ai mangé juste un peu pour lui faire plaisir mais je n'avais pas envie de manger, j'étais dégoûtée par ce qu'il venait de me dire. J'avais une boule au fond de la gorge, une boule qui ne voulait pas disparaître.

Khelti : tiens Sana, (en me tendant un pyjama) tu prend la chambre de Safir, il dormira sur le canapé.
Moi : merci khelti mais je dormirais sur le canapé.
Elle : ah non, tu dors dans sa chambre ! Je vais pas te laisser dormir sur le canapé ! Tu es invitée !
Moi : non khelti je peux pas.
Safir : prend la je m'en fou.
Moi : wallah que je la prendrais pas, je dors sur le canapé.

J'ai pris le pyjama, direction la salle de bain pour une douche vite fait. Je suis ressortie j'ai vu la mère de Safir avec tout pleins de couvertures et de coussins !

Moi : hlas (ça suffit) khelti, je fais ça moi-même, va dormir !
Elle : attend je finis !
Moi : non !

Je l'ai poussé doucement jusqu'à sa chambre, j'ai fini mon lit et je suis allée faire mes prières et je me suis allongée. L'appartement avait l'air vide, Sihem dormait, sa mère aussi, Safir je ne sais pas mais moi j'arrivais pas à dormir je pensais à ce qu'il m'avait dit et les larmes ont coulées par elles-mêmes je voulais pas qu'il parte, qu'il soit enfermé loin de moi ! Je sais comment est la prison, par expérience je sais comment sera sa mère, je sais comment je serais et je sais qu'il sera pire que mal. J'ai été tirée de mes pensées par un bruit dans le couloir, j'ai vu Safir qui jettais un coup d'oeil au salon, j'ai tout de suite fais semblant de dormir, il a continué son chemin jusqu'à la porte d'entrée, il est sortit. J'ai attendu jusqu'à environ 4h du matin, je m'étais pas endormie et j'ai profité de ça pour aller faire ma prière, même si j'étais en retard, dans le salon et pendant que j'étais debout en train de réciter ma sourate la porte d'entrée s'est ouverte, j'étais dos à la porte, j'ai continuais tranquillement, ce n'est pas bien d'interrompre ni de se hâter dans sa prière. Je me suis relevée, j'ai enlevé le foulard et la djellaba de la mère de Safir et je suis revenue dans mon canapé, j'ai regardé mon téléphone, 1message de Safir et de Faress, j'ai commencé par celui de Faress : smehli, reviens à la maison, tu sais pas comment je m'inquiète, maman et papa veulent pas me dire !
Je lui ai répondu 'tu vois ce que ressent maman ? C'est ce qu'elle craint tous les jours avec toi !'
j'ai ensuite ouvert celui de Safir : 'mash'Allah ma femme ' Mais il est sérieux ? Il me fait galérer à sortir en pleine nuit comme ça sans prévenir après il dit ça ? J'ai même pas répondu aux messages et je suis allée directement dans sa chambre enfin j'ai tapé avant d'entrée, il m'a ouvert, je l'ai regardé énervée.

Lui : rentre, sinon on va réveiller tout le monde.

Je me suis assise sur une chaise et lui sur son lit, j'ai même pas calculé sa chambre je le regardais dans les yeux.

Moi : c'était quoi ce message ?
Lui : bah t'as compris non ?
Moi : oui ! Mais en fait t'es sérieux dans ta life ? T'as cru je t'ai pas vu sortir ? J'ai pas dormi depuis que t'es sorti ! T'étais où ?
Lui : calme j'ai rien fait ! J'étais avec Djamel (c'est un homme de 37ans qui donne des conseils aux jeunes du quartier sur la religion, leur comportement tout ça, tout le monde l'aime beaucoup) chez lui on a parlé après on est allés à la prière de Sobh' et je suis rentrée.
Moi : ah, bah vas-y bonne nuit.

J'allais sortir mais il m'a retenue.

Lui : tu m'attends ?
Moi : hein (je sais parfois je peux être vraiment conne!)
lui : quand je serais en prison tu m'attendras ?
Moi : dis pas ça, t'iras pas ! Impossible, je ferais des douas' mais t'iras pas !
Lui : si j'y vais, tu m'attendras ?
Moi : tu iras pas, donc je répond pas à cette question !
Lui : sana !
Moi : oui... je t'attendrais, je te laisserais pas tout seul, je serais là.
Lui : t'inquiète pas c'est fini les magouilles et la bicrave, je règle les affaires en cours et c'est fini wallah que je me pose ! Et quand je sortirais du hebs je viendrais chez toi, on fera un beau mariage, une dinguerie !
Moi : je veux pas un truc de dingue avec de l'argent sale ! Je préfère avoir un petit truc dans le hlel plutôt qu'un gros truc dans le hram.
Lui : tu crois que l'argent quand je travaillais avec mon oncle il est où ? Tkt pas Sana, tu es une princesse, ce jour-là tu deviendras une reine.
Moi : me laisse pas

J'ai commencé à pleurer dans ses bras, je l'aimais comme jamais, j'ai jamais aimé un homme, mais quand ça arrive c'est une dinguerie, tu fais des choses que t'aurais jamais faite dans d'autres situations !

Lui : et au fait, c'est pas bien de fouiller dans les affaires des autres !
Mo : comment ça ?
Lui : les photos en haut !
Moi : ah... désolée !
Lui : c'est pas grave, allé va dormir !

Je lui ai obéit et je suis allée me coucher. Le lendemain je me suis levée tôt, je suis partie en laissant un mot et je suis rentrée chez moi, par chance j'avais les clés, je rentre et je vois Faress assis en train de m'attendre...





Chronique de Sana : le malheur de ma sœur a fait mon bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant