**After chro 5**Salam Aleikoum Bismilah !
Ramadan 2012... Comment j'ai aimé ce ramadan, avec mon mari, ma famille, mon fils Ma mère et mon père étaient partis s'installer au bled pour finir leur vie là-bas... Ils me manquaient énormément même si je leur parlais pratiquement tous les jours au téléphone ! Petit retour en arrière, avant que j'accouche, ma sœur faisait sa chimio, je gardais donc son fils et je dormais souvent chez elle, Safir me disait souvent de rentrer pour la nuit mais ma sœur passe avant mdr, hamdoullah aujourd'hui son cancer a totalement disparu, sans aucun risque de réapparaître, je suis soulagée à un point ! Oui, elle a perdu ses cheveux, pas complètement mais son hijab masqué tout elle avait le sourire à n'importe quelle heure de la journée, elle était forte et ne se laissait pas abattre par sa maladie, on la soutenais du mieux qu'on pouvait et grâce à Allah elle a guéri !
Mouhim, c'était vers le début du ramadan, je sais vraiment plus quel jour, j'ai pas envie de vous mentir, mon fils dormait comme un bébé dans son petit lit, j'étais à la cuisine en train de préparer les plats préférés de mon mari pour le soir. Il faisait vraiment chaud, donc je me baladais en short et tee-shirt et pieds-nus (wallah c'est mon kiff ça, pieds nus!) quand ça sonne à la porte, le temps d'attraper une djelaba et mon foulard et j'ouvre la porte. Je tombe sur une magnifique jeune fille qui a le même âge que moi (j'ai appris à la connaître, on se parle assez souvent et elle passe à l'appartement) elle était assez petite mais elle était naturelle, en voyant son henna sur les mains j'ai compris que c'était une jeune mariée, elle avait une assiette de gâteaux dans les mains :elle : Salam aleikoum, désolée de te déranger je viens de m'installer avec mon mari en face donc je voulais connaître un peu mes voisins.
Moi : Aleikoum Salam, entre, par contre je t'ai jamais vu ici, tu habitais pas là non ?
Elle : non pas vraiment, il y a mon frère mais c'est tout.On a continué à papoter, elle s'appelait Fatiha, elle venait juste de se marier, enfin que l'essentiel quoi. Jusqu'à que Safir rentre du travail, il avait pas calculé que y'avait quelqu'un d'autre ici :
Safir : Sana ! Ça sent bon, t'as fait quoi bagra j'ai faaaaaaim !!! Il est où mon bébé hein ?
Moi : Chut, viens dans le salon et laisse le petit dormir !
Safir : ah t'es là ! Euh Salam aleikoum, à qui ai-je l'honneur (zehma)
Fatiha : Aleikoum salam, je suis votre nouvelle voisine d'en face.
Safir : aaah la femme à Hamza !
Fatiha : oui c'est ça.On a papoté ensemble un moment, son mari est venu la chercher et c'est le choc !! Hamza, le Hamza du centre commercial, le Hamza de l'hôpital, le Hamza de ma jeunesse (comme si j'étais vieille) j'avais beugué sur lui ! Alors comme ça il s'était marié... J'ai pas eu le temps de dire Salam que mon petit Momo a commencé à pleurer, j'ai presque courue jusqu'à la chambre, quand il s'agit de mon fils j’attends pas, je serais prête à tuer ou à mourir pour lui Sobhan'Allah comment ils sont intelligents les bébés, il m'a vu arriver il a arrêté de pleurer de suite, je l'ai pris dans mes bras et je l'ai allaité, de la chambre j'entendais des bribes de leur conversation, à entendre ça, Safir avait complètement oublié qu'il avait tapé Hamza et pas délicatement... on tappe à la porte de la chambre, elle s'ouvre lentement et laisse Hamza sur le seuil de la porte.
Hamza : euh Sana, désolé pour ce que je t'ai fait. Smehli je regrette vraiment, j'aimerais juste que tu me pardonne...
moi (en le coupant) : je t'ai pardonné depuis longtemps Hamza, maintenant mash'Allah t'es posé, une belle famille t'attend inch'Allah.
Hamza : t'es une fille bien Sana, Safir il a de la chance de t'avoir, mouhim c'est qui ce petit ?
Moi : bah c'est mon fils !
Lui : hleuuf ?
Moi : wallah, tu veux le prendre ?
Lui : je peux ?Il la pris dans ses bras et il est parti dans le salon et moi dans la cuisine pour finir ma harira, je l'ai entendu pleurer mais je savais qu'il se calmerait.
VOUS LISEZ
Chronique de Sana : le malheur de ma sœur a fait mon bonheur
General Fictionchronique enregistrée histoire VRAIE