*Point de vue de Niall*
"Greg vient d'appeler. Elle n'est pas venu Niall. Je suis désolée chaton.
-... D'accord... Merci maman... Est-ce que ... Tu peux me laisser seul s'il te plaît?"
Ma mère acquiesça simplement et sortit en fermant la porte. Je mis mes mains sur mon visage. J'étais trop sûr de moi. A croire que Kilian lui procure ce dont je ne pourrais jamais ...lui donner.
Quelques larmes glissèrent le long de mon visage. Tant mieux, si elle est heureuse c'est ce qui compte. Comme dit ma mère : "Le véritable amour est de vouloir le meilleur pour quelqu'un même si cela ne t'inclue pas." Elle a raison malheureusement... Il faut que je la laisse vivre son amour avec Kilian.
J'essuyais une dernière fois mes larmes et saisis ma guitare, je commençais à jouer ce morceau qu'elle aimé tant. D'ailleurs je n'avais toujours pas de titre et de paroles. Je pris un stylo et un carnet et commençais les paroles de la chanson.
Quelques heures plus tard, Honora entra dans la pièce. Elle s'empara du carnet et lut à voix haute.
"Je suis brisé, m'entends-tu ? Je suis aveugle car tu es tout ce que je vois. Je danse, seul. Je pris pour que ton cœur fasse juste demi-tour. [...] Quand il ouvre ses bras et te serre contre lui ce soir. Ça ne peut juste pas aller bien car je peux t’aimer plus que ça. [...] Peux tu m'aimer plus que ça ? [...] Je n'ai jamais eu les mots à dire, mais maintenant je te demande de rester. [...]
C'est quoi ça ?
-Des paroles pour une prochaine musique.
-Ça parle de qui?
-personne...
-C'est encore salope de Aideen!
-Aideen n'est pas une salope contrairement à toi! Retourne faire les trottoir sale pute!
-Niall! Tu vas arrêter de me parler comme! N'oublis pas que si je hurle, les parents rappliqueront et tu sais très bien que c'est moi qu'ils croiront, après ce que tu as fais il y a 10 ans.
-Mais putain Honora c'était un accident!
-Oh oui c'est vrai, un <<accident>>. Pousser sa cousine du toit de l'immeuble c'est un <<accident>> ?!
-Honora... Je t'ai dis que j'étais désolé...
-Tout ce paye Niall. J'ai bien faillis y rester. A toi de tomber de haut sans pouvoir te relever. Aideen ce n'est que le commencement d'une longue série. je ferais tout pour que ta vie soit un enfer."
Elle partie en claquant ses talons au sol.
La tristesse de toute à l'heure laissa place à une colère croissante. "Putain mais c'était un accident!"
Je donnais un coup de pied dans la table basse devant moi. Je saisis quelques assiettes et tasses pour les jeter contre le mur. "Marre de vivre sous l'emprise d'une peste!"
Quand il ne resta plus rien à briser, je sortis de la pièce en claquant la porte. Je partis voir ma mère. Il faut absolument que Honora retourne chez elle, en Australie.
Ma mère se tenait derrière mon beau-père qui remplissait des papiers. Sûrement encore des feuilles sur le droit à l'image, etc.
"Maman, je peux te parler?
-Bien sûr mon chéri.
-Voilà... Humm... J'aimerais que Honora retourne chez elle..
-Comment ? Mais pourquoi? Tu n'aimes pas avoir le soutient de ta cousine?
-Le problème c'est qu'elle ne me soutient pas! Avec moi c'est une vrai peste!
-Ne dis pas n'importe quoi! Elle est adorable!
-Non! Elle est impossible... Elle... Elle..."
oh et puis tant pis, elle doit partir même si je dois mentir pour ça.
"Elle a saccagée la loge que je devais avoir pour les semaines ici.
-Pardon? Non, elle n'a pas fait ça?!
-Si... Tout est détruit..."
Ma mère se dirigea d'un pas rapide vers les loges, elle entra et ressortie rouge en prenant Honora par le poignet. Que faisait-elle encore dans ma loge, je croyais qu'elle était sortit...
Ma mère réprimanda Honora, celle-ci la regardait de manière insolante.
J'avais envie de lui en mettre une. Ma mère me devança.
Honora choquée mit une main sur la marque rouge, la bouche ouverte et les yeux mauvais.
"Ne me regarde plus jamais avec cet air supérieur! Demain tu prends l'avion et tu retoourne direct en Australie!"
Honora me lança un dernier regard plain de haine et partit se réfugier dans les toilettes.
Un sentiment de culpabilité m'envahie. Et je partis mettre un peu d'ordre dans la loge que j'avais saccagé.