* Point de vue de Kilian*
Aideen se blottie contre moi. Je sentais sa respiration sur mon torse. L'odeur délicieuse de son shampoing me chatouillée le nez. Je la regardais dormir. Ses joues roses et ses yeux fermés lui donnaient un air innocent presque enfantin. Je caressa ses doux cheveux châtain. Je rêve de ce moment depuis si longtemps. Si seulement elle me considérée comme plus qu'un simple ami.
Je lui embrassa le front. Elle laissa échapper une petit gémissement et se resserra contre moi. Waouh, d'un coup j'ai chaud. J'ai une irrésistible envie de l'embrasser ! Je pris son visage entre mes mains, elle dormait toujours. Je la regarda paisiblement et enfoui ma tête dans son cou.
« Je ne pourrais pas vivre sans elle ! »
Je me tourna pour m'allonger sur le dos et posa délicatement sa tête sur mon cœur. Je ferma les yeux en me laissant bercer par sa respiration régulière, puis m'endormis au bout de quelques minutes.
* Ellipse de la nuit*
Je me réveilla doucement, Aideen, la tête toujours posée sur mon torse. Je pris mon portable et regarda l'heure : 8H08. Je posa mes yeux sur Aideen. Elle est toujours aussi magnifique, même endormie. Je profitais de son sommeil pour prendre quelques photos d'elle. Ensuite je lui caressa les cheveux et imaginant un avenir où elle serait ma petite amie… Quand mon portable bipa… Il était 8H55, je commença donc à faire des bisous partout sur le visage d'Aideen pour qu'elle se réveille. Aucune réaction. Je commença à la chatouiller. Rien. Ma parole elle est morte où quoi ? Je m’assura quand même qu'elle respirait toujours. Ouf c'est bon… Maintenant comment je la réveille ? Je vais y aller à la manière forte tant pis pour elle.
Je sortis dans de la chambre et me dirigea vers la cuisine. Je remplis une bouteille d'eau et repartis dans la chambre. Je me posa devant le lit et dit fort :
« Aideen, si dans 10 secondes tu n'es pas debout je te verse de l'eau dessus, et crois-moi, j'en suis capable ! »
Je compta à voix haute… Aucune réaction. Je jeta la moitié du liquide sur elle, elle sursauta et me regarda avec un air ahurie. Elle analysa en vitesse les dégâts et remarqua en même temps que moi, que le T-shirt qui lui sert de pyjama, lui collé à la peau de façon interdite. Je voyais à travers le fin tissus blanc et mouillé les courbes délicates de son corps, son soutien-gorges et sa petit culotte étaient en dentelle fine rose pale, et qui mettaient en valeur sa peau bronzée. Elle est beaucoup plus sexy que tout ce que j’eus pus imaginer.
Je fus tiré de ma rêverie lorsqu'un oreiller m'arriva en pleine face. Je l'attrapa avant qu'il ne tombe au sol et regarda Aideen incrédule.
« NON MAIS CA VA PAS ?! J'étais bien tranquille en train de dormir, je dérangeais personne ET TOI TU ME JETTE DE L'EAU EN PLEINE POIRE ?! Je te préviens Kilian… T'AS INTERÊT DE COURIR, ET TRES VITE !! »
Je reculais lentement, toujours hypnotisé par la beauté de son corps. Je trébucha sur mes affaires de la veille et tomba au sol. Aideen étais au dessus de moi la bouteille d'eau à la main et son T-shirt toujours mouillé.
« Monsieur Kilian, Connor Phelan, avez vous quelques chose à dire pour justifier votre acte absolument impardonnable de tout à l'heure ?
-Effectivement Mme la Juge. Je tiens seulement à vous signalez que j'ai fais cela seulement dans votre intérêt. Vous étiez paisiblement endormis et les 9 coups de l'horloge sonnaient, j'ai donc pensais vous réveiller par une multitude de baisers mais rien à faire vous restiez de marbre, vous étiez comme morte. J'ai donc, du avoir recours aux grands moyens.
-Hummm… Il est vrai que quand je tombe de sommeil, il est peu probable que l'on arrive à me réveiller avec des chuchotements, des baisers voir même des gifles… Très bien… Vous êtes acquitté mais…
-Mais ?
-Mais vous allez devoir vous faire pardonnez.
-Et comment puis-je satisfaire votre désire Mme la Juge ?
-Je veux un bisou ! »
J'étais toujours allongé au sol. Aideen s’assit sur mon torse.
« Et où le voulait vous ce bisou ?
-C'est moi qui vais te le donner.
-Eh bien j'attends. »
Elle rapprocha son visage du mien et chuchota :
« Ça va allait. Je vais m'occuper personnellement de votre cas M. Phelan. »