30 - Evolution

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Une semaine plus tard, début août - la veille de la rentrée.




Une peur bleue me sort brusquement de mon sommeil et mon cœur loupe un battement, alors qu'une grosse secousse accompagnée d'un bruit sec se manifestent à mes côtés.

Je me relève en panique sur mes coudes et observe comme je peux, l'autre coté du lit. Malheureusement, avec la pénombre de la pièce je n'arrive à distinguer qu'une simple masse. Une présence à mes côtés.

Mon rythme cardiaque retentis dans mes oreilles désagréablement et je n'ose bouger, quand soudain, un faible grognement s'élève dans le silence reposant de la nuit.

— J'ai déboité une latte, fais chier...

Un soupire de soulagement s'échappe de mes lèvres en reconnaissant la faible voix, malgré qu'elle soit étouffée par le coussin et mes épaules s'affaissent.

— Ça t'apprendra. Dis-je d'un vois enrouée et faible.

Pour seule réponse, je reçois un autre grognement et après peu, entendant une respiration régulière, j'avance ma main à l'aveuglette, jusqu'à toucher une masse chaude, recouverte d'un tissu. Mes doigts se déplacent jusqu'à trouver son épaule et je la secoue doucement.

— Hé...t'endors pas comme ça.

J'opte pour une voix un peu plus douce, voyant que Kim semble tout de même bien crevé. D'ailleurs, je me demande comment ça se fait qu'ils soient rentrés autant tard.

— Vous deviez pas rentrer plus tôt ?

Je l'entends barguigner quelque chose, mais mes sourcils se froncent légèrement, ne comprenant pas un traitre mot de ce qu'il dit. Et une nouvelle fois, je secoue faiblement son épaule, jusqu'à venir à la base de sa nuque, la massant distraitement. Cependant, je m'arrête en voyant que ça le fait somnoler plus qu'autre chose.

Finalement, il lui a fallut au minimum cinq bonnes minutes pour se tourner sur son flanc.

— On a crevé un pneu en revenant...elle te l'a pas dit ? Ma mère ?

— Non, elle était en service ce soir. Mes yeux observent l'obscurité, supposant l'endroit de son visage. Faut que tu ailles te laver, tu sens pas vraiment la rose.

Il ricane faiblement, bien qu'exténué et sa voix grave s'élève en un chuchotement.

— C'est encore mon lit à ce que je sache. Je lève les yeux ciel. Ou alors c'est parce que tu ne veux pas que ta place sente l'odeur de mon dur labeur. Je me demande d'ailleurs comment ça se fait que tu dormes de mon côté du lit.

◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant