34 - Compassion

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— Yonson. Yonson ! Bordel mec ! Tu peux pas m'ignorer ! AH !

Je me rattrape comme je peux à une branche, avant de m'exploser la figure contre le sol. Ma respiration est saccadée et je prends quelques secondes pour la calmer, puis me relève. Le noiraud est déjà bien devant, marchant à une allure rapide pour échapper à mes questions. Le terrain est moyennement raide et remplie de plusieurs petits arbres qui freinent mon avancé.

— Merde, soufflé-je avant d'accélérer encore le pas.

Mes vêtements trempés me collent désagréablement à la peau et me font un poids en plus à porter, alors que mes cheveux n'arrêtent de s'égoutter sur mon visage. Mes mollets sont en feu et pourtant, je serre les dents et franchie enfin la dernière lignée d'arbustes pour atteindre un sentier artificiel. Les mains sur les genoux, je reprends difficilement mon souffle et relève la tête. Mais mon visage blêmit quand le chemin est désert. Je tourne la tête de droite à gauche, avant de prendre une grande bouffée d'air.

— Yonson ! T'es où ?!

Je continue à crier, n'osant pas m'avancer d'un côté ou de l'autre du sentier. Et finalement, après deux bonnes minutes à cracher mes poumons, le noiraud apparaît au tournant du chemin, à droite. Un souffle de soulagement m'échappe et je le rejoints en trottinant, alors que mon binôme reprend la route, sans me porter plus d'attention. Mais arrivé à son hauteur, je lui agrippe le bras et l'oblige à s'arrêter.

Je me déplace devant lui et serre la mâchoire, alors qu'il tourne la tête pour ne pas me faire face.

— Qu'est-ce que tu veux ? Finit-il par me demander.

— Comprendre, soufflé-je.

— Il n'y a rien à comprendre et tu n'as rien à savoir.

Il se défait de mon emprise brusquement et me dépasse pour continuer le chemin, la carte en main. Je grogne de frustration et le rattrape, marchant à ses côté et fixant son profil aux traits refermés.

— Je suis sérieux. Je ne me souviens plus très bien de tout ce que nous avions parlé ce soir là. Mais ce que je suis certain de me rappeler, c'est que nous nous sommes embrassés, affirmé-je durement. Alors pourquoi tu agis encore en tant que foutu homophobe, hein ? En une putain d'enflure ?!

Ma remarque semble le faire enfin réagir et brutalement, il me chope le col et me plaque violemment contre un tronc d'arbre. Je toussote pour le choque et pose mes mains sur les siennes, qui tirent si fort mon col que mon t-shirt commence à me lacérer la nuque. Je geins de douleur, alors qu'il m'écrase encore plus contre le tronc, collant presque nos corps ensemble.

◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant