◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]

6o - Dégénération

<<_____________<< >>_____________>>

1 jour et 14 heures

<<_____________<< >>_____________>>

— Est-ce que je peux aller aux toilettes, Madame ?

— Oui.

Me relevant de ma chaise sous son regard, ce n'est que quand elle se retourne vers le tableau que Yonson me tend mon petit paquet confié plus tôt. Je le cache dans mon dos et m'empresse de sortir de la classe pour ne pas me faire cramer.

Le battant refermé, je me permets de souffler de réussite avant de regarder ma montre ; plus que deux minutes.

Déterminé, mes pas se succèdent dans les couloirs et j'atteins rapidement l'escalier. Mes muscles s'échauffent à l'effort, gravissant deux par deux les marches pour déboucher enfin au quatrième étage.

Le cœur tambourinant dans ma cage thoracique, je fais attention de ne pas me faire repérer à cet étage, avant de parcourir les couloirs jusqu'à m'arrêter à un angle.

Pile à l'heure indiquée, une salle de classe s'ouvre, faisant sortir un bel apollon aux mèches brunes, pendant que celui qui attendait devant la porte y entre à son tour.

Attendant sagement derrière le couloir, j'entends ses pas claquer lassement contre le sol, alors qu'un long soupir de soulagement le quitte.

Puis, à peine passe-t-il l'angle, que je ne lui laisse pas le temps de réaliser ma présence et l'agrippe par les épaules pour le plaquer contre le mur. Un hoquet de surprise lui échappe alors qu'un sourire carnassier étire mes lèvres, que mes jambes se collent aux siennes et que mes mains se posent de chaque côté de sa tête.

— Jungkook ? Qu'est-ce que tu fais là ?

— Je suis venu voir mon copain, pardi. Eeeet, dis-je tout en levant mon paquet à hauteur de ses yeux. Je t'ai fait des cookies pour fêter la fin de tes examens.

Ses muscles se détendent à mes mots alors qu'un sourire attendri se dessine sur ses lèvres charnues, avant qu'il ne les pose sur les miennes en un doux touché.

— Merci, t'es adorable.

Nous nous remettant en marche ensemble, son bras s'installe sur mes épaules pour me rapprocher de lui, alors que de son autre main il se permet de prendre un biscuit dans mon sachet.

— C'est à quoi ? me demande-t-il tout en sniffant la pâtisserie.

— Citron.

Il roucoule et s'empêche de l'enfourner dans sa bouche, savourant le goût que je sais qu'il apprécie particulièrement.

— Trop bon, t'es un chef.

— Le chef devrait être en classe d'ailleurs, surgit subitement une nouvelle voix derrière nous.