◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]

16 - Fellation

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Tout ça, juste pour pouvoir avoir la satisfaction d'utiliser ce nom de chapitre, héhé.
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- Jungkook.

Sévère, une voix reconnaissable sans problème s'élève dans mon dos, et j'aurais beau être choqué par le fait qu'il emploie mon prénom, l'énervement passe au-dessus du reste.

Comment ose-t-il utiliser cette tonalité avec moi ? Ce timbre froid et coléreux remplit de reproches. Comme si être ici, en train d'embrasser un inconnu était inadmissible, alors que lui, lui avait fait bien pire. Il n'a pas le droit de le faire.

- Jungkook.

Se répète-t-il, la voix plus tranchante, me faisant serrer la mâchoire.

- Qu'est-ce que tu m'veux ?

- Bouge-toi, on s'en va.

Ses ordres de merdes commencent à me gaver sévèrement.

Et sans me gêner, je me redresse assez pour chevaucher le noiraud sous moi, me penchant pour l'embrasser de pleine bouche tout en envoyant un doigt d'honore en direction de Kim.

Mon bassin se repose sur le sien et je soupire en sentant malgré les habits mouillés sa chaleur corporelle soulager ma peau gelée.

Cependant, mon baiser n'est plus du tout partager et en ouvrant les yeux pour l'observer, je peux remarquer ses pupilles sévères me fusiller du regard. Ses mains sont également posées sur mon torse pour me repousser, et râlant faiblement je me retire de sur-lui, le libérant. Instantanément, il rabat la capuche de sa jaquette sur sa tête tout en cachant son visage de Kim, alors qu'il se relève et se précipite pour s'éloigner, un « merde » s'échappant de ses lèvres.

Je soupire d'énervement à la simple pensée d'être seul avec le châtain et je finis par me relever, les mains dans les poches.

- Pourquoi t'es trempé ?

- Ce sont pas tes affaires.

Je ne lui daigne même pas un regard et le dépasse pour marcher en direction de la maison. Je l'entends après peu me suivre, alors que je ne m'en focalise pas et me plains mentalement de la lourdeur de mes habits. Totalement imprégnés de l'eau chlorée, tout comme mes baskets qui font des bruits désagréables de vieille éponge à chacun de mes pas, sans compter le froid qui m'envahie plus sévèrement.

Putain.

Quelle soirée de merde.

Après quelques minutes de marches, nous arrivons enfin à l'arrière de la maison et m'en foutant royalement de la propriété, je rentre à l'intérieur. Quelques gens se sont stoppés pour nous regarder, intrigués, alors que plusieurs gouttes d'eau s'éclaboussent au sol dans un son muet. Nous passons assez facilement la piste de dance et arrivons à l'entrée, où les autres s'étaient regroupés.