◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]

38 - Confusion

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— Les garçons, levez-vous ou vous serez en retard !

Un soubresaut me retire instantanément de mon réveille et un faible grognement s'échappe de mes lèvres alors que ma tête s'enfonce de nouveau dans mon coussin. Je sens mes yeux gonflés et la fatigue s'expandre dans tous mes membres. Néanmoins, quand la voix de mon père répète une fois encore une phrase, qui après un peu atteint finalement mon cerveau, je me décide enfin à ouvrir les paupières.

Difficilement et paresseusement, je me tourne pour me mettre sur le dos, alors qu'un faible grognement de mécontentement s'élève à mes côtés, avant qu'une masse non identifiée se recolle à moi. Enfin, non identifiée, je sais que ça ne peut qu'être Kim, accroché à mon torse tel un Koala. Ses bras m'encerclent la taille et sa tête repose sur mon torse recouvert d'un simple t-shirt.

Je ne suis toujours pas levé, que je me sens déjà inutile et inopérationnel aujourd'hui. D'un geste moyennement doux, je dépose ma main sur la chevelure bleue délavée de Kim et la caresse quelque peu.

— Taehyung, bouge.

Ce n'est malheureusement qu'un faible son indescriptible qui me répond et lentement mes paupières se referment, alors que la chaleur des draps me replonge dans un sommeil non fini.

— Jungkook ! Taehyung ! Vous êtes en retard !

Retentit plus fort encore la voix de mon père, en même temps que la porte de la chambre ne s'ouvre à la volé. Grimaçant à cette phrase du diable, je tire la couverture jusqu'en haut de ma tête pour me couvrir, mais comme je m'en doutais ; c'est un échec. Et à cause de Kim, qui plus est ! Il la coince avec sa grosse tête au niveau de mon torse et je me renfrogné pour le coup.

Malheureusement ou heureusement, tout dépend le point de vue, les prochains mots de mon père me font l'effet d'une douche froide, me réveillant instantanément.

— Faut que vous appreniez à aérer la pièce, l'odeur est très désagréable.

Mes joues s'empourprent en une seconde et je me redresse d'un coup, énuquant par la même occasion mon petit ami. Ah non, il se plaint. C'est bon, il est toujours vivant.

¦¦¦

Descendant précipitamment les escaliers, le souffle court et le corps transpirant malgré la petite douche rapide peu avant, nous atteignons enfin la cuisine. Kim s'empresse de récupérer pour notre fortune des Dan Pat Bbang (brioche coréenne à la pâte de haricot rouge), alors que pour ma part, je claque un bref bisou sur la joue pouponne de ma sœur, mangeant tranquillement son petit déjeuner, le visage encore endormi. Enfonçant une brioche dans sa bouche, Kim me tend l'autre à la va-vite. Nous saluons rapidement mon père et nous nous pressons vers l'entrée.