◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]

25 - Confession

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Le garçon de petite taille me tire finalement hors de la masse dansante et nous amène vers le bord de la terrasse, où la brise présente me fouette le visage, mais me fait un bien fou. Le brunet se pose contre la rambarde et m'invite à faire de même, alors qu'il sort un baquet de cigarette de sa poche. Méfiant, et n'oubliant pas qu'il m'a embrassé peu avant, je m'assois suspicieux à ses côtés, dos à la mer.

Je le regarde du coin de l'œil, alors qu'il allume son bâtonnet de nicotine et prend un taffe, expirant une fumée blanchâtre. Il me tend soudainement ce dernier, mais je secoue la tête, ne fumant pas. Il hausse seulement les épaules et reprend une autre taffe. Un silence s'installe entre nous et j'en profite pour le détailler. Ses cheveux sont relativement longs et bruns, tombant sur sa nuque et attachés en une queue de cheval haute, laissant uniquement deux petites mèches encadrer son visage. Ses petits yeux sont légèrement maquillés, lui donnant un regard plus profond, sans compter les dessins en peinture fluorescente. Son petit nez est mignon et ses lèvres charnues. Son profil est vraiment beau et je commence à croire que tous les garçons de cette île sont beaux.

Finalement, c'est quand il tourne la tête vers moi que je le reconnais enfin. Mes yeux s'écarquillent et ma bouche s'ouvre quelques fois avant de balbutier.

— Je...on se serait pas déjà croisé ?

Il me sourit et opine du chef.

— Comment tu connais mon surnom ?

— C'est une petite fille qui l'a crié dans tout l'aéroport, avant de venir vers toi.

Alors j'avais raison, c'était bien le garçon que j'avais remarqué à l'aéroport. Mais alors où est son ami, le grand noiraud ?

— Excuse-moi pour le baiser de tout à l'heure, c'était pour faire réaliste.

Je rougis légèrement et détourne le regard avant de bredouiller un « c'est pas grave ». Mais soudainement, un frisson me traverse toute l'épiderme et je m'éloigne quelque peu quand sa main effleure ma hanche gauche. Je le regarde avec incompréhension, et frémis quand je croise ses pupilles voilées d'une certaine lueur.

— T'es sensible si quelqu'un te touche la hanche non ? Je l'ai remarqué avant.

J'écarquille les yeux à sa constatation et détourne le regard, lui décrochant un petit rire. Il finit rapidement sa cigarette et l'écrase sur la rambarde avant de la balancer au sol, ou d'autres mégots y résidaient. Il se redresse et se place devant moi, toujours appuyé sur la rambarde. Il s'arrête à quelques centimètre, me surplombant ainsi. Son regard me scrute et me met mal à l'aise. Je le vois observer mes lèvres un instant, puis ses orbes se posent plus bas et je le vois observer mon corps. Gêné, je croise mes bras sur mon torse et n'ose bouger.