◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]

Interlude I

<<_____________<< >>_____________>>

Hello hello, première interlude ! J'espère que ça vous plaira et que vous êtes pas trop déçu de ne pas avoir directement la suite ;-; Mais vous inquiétez pas, je saurais me faire pardonner ~

<<_____________<< >>_____________>>

Je regarde la maison devant moi. Elle est ancienne et les couleurs sont presque toutes parties. Le petit portail en fer rouillé de la clôture, est cassé et posé négligemment sur l'herbe jaunâtre du petite jardin, juste en face de la maison. Mon regard s'abaisse et je relève mon poignet en même temps, zieutant ma montre.

Trente minutes de retard.

Quarante minutes à attendre ici devant.

Je souffle du nez et soudainement, un goût métallique me remplie la bouche. J'essuie par automatisme mes lèvres avec le dos de ma main. Du sang. Je relâche ma lèvre inférieure, maltraitée depuis tout ce temps par mes dents.

Je soupire de désespération et laisse mes bras ballant le long de mon corps, le regard perdu sur mes chaussures. Je me balance doucement d'avant en arrière. Mais de quoi ai-je peur exactement ? Qu'il se moque de moi ? Qu'il me rabaisse ? Qu'il m'abandonne, comme nous l'avions fait avec lui ?

J'arrête de me balancer et reste immobile. Oui, je crains toutes ses choses. J'en ai peur, j'en suis horrifier. Je me demande si lui en a eu peur ...

Un énième soupire quitte mes lèvres et j'essaie de chasser tous ses souvenirs qui me rongent le cœur depuis si longtemps. Je suis un monstre.

Je grimace soudainement quand une douleur se répand à ma lèvre, je l'ai encore mordue...

Je relève la tête, fixant la porte en bois juste à quelques mètres devant moi. Je l'ai passée tellement de fois cette putain de porte. Alors pourquoi maintenant, je suis paralysé ?

Parce que ce n'ait évidemment pas le même contexte du con.

Je sors mon téléphone de ma poche, espérant qu'un message me dise de rentrer à la maison, fuir une fois encore cette confrontation, mais non, il n'y a rien et je remarque que je suis en retard de quarante minutes. Je remets mon smartphone dans la poche de ma veste.

Bon.

Je ferme les yeux et claque mes dents entre elles, me retenant de me mordre les lèvres encore. Je serre les poings, fait le vide dans ma tête et retiens ma respiration, avant d'avancer d'un pas lourd, bientôt suivit de tous les autres. Mes paupières s'ouvrent et j'accélère la cadence, passant le vieux portail, suivant le chemin de dalles, faisant attention de ne pas marcher sur celles brisées. Je monte les deux petites marches et m'arrête sur le vieux paillasson, juste en face de la porte. Mon poings se lève, mon bras tremble, je le recule pour pouvoir toquer suffisamment fort. Mais.