◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]

2o - Compréhension

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K I M      T A E H Y U N G

Quelques heures plutôt

— Jeon Jungkook, tu te décides enfin à sortir de ton terrier. P'tite merde.

Nous nous éloignons en sursaut avec Jeon, et simultanément nous pivotons la tête vers le son de la voix. Les sourcils déjà froncés à l'entente de la précédente phrase, mes yeux se posent sur un type bien bombé, qui possède un sourire narquois.

Ce n'est finalement que quand mon regard rencontre les deux colosses derrière lui que des flash me reviennent.

« Une salle immense, décorée de néon rouges. Une chaleur insupportable, et une odeur d'alcool et de luxure très forte. Des filles et des garçons en lingerie. Jeon en lingerie. Puis, les deux gardes. »

Je me relève d'un coup en les reconnaissant, me plaçant légèrement devant Jeon, toujours assis sur le banc. Cette histoire ne sent pas bon, pas bon du tout. J'aurais du me douter que Ranzo n'aurait pas laisser partir si facilement Jeon, surtout après avoir vu le succès de celui-ci.

Qui sait ce qui se serait passé, si sa jarretelle blanche, serait devenue rouge. Les clients auraient abusé de son corps, et Ranzo se serait remplie les poches.

A cette pensée, mes poings se serrent le long de mon corps, et les deux colosses dépassent l'homme inconnu, probablement un partenaire de Ranzo. Ma mâchoire se serre et je jette un coup d'œil aux alentours.

Personne.

J'observe au-dessus de mon épaule et vois Jeon se tendre sur le banc.

Putain, on est mal.

Les deux costaux s'avancent encore, se tenant devant moi, le regard neutre, et je dois me retenir de ne pas reculer face à leur aura massacrante.

— Vous s'approchez pas plus. Vous n'avez aucun droit de forcer Jeon à faire quelque chose qu'il ne veut pas. Je claque de ma voix grave, mais les deux gardes ne réagissent pas et c'est quand le troisième homme prend la parole, que je comprends que les deux colosses non rien à dire, étant là uniquement sous ordre.

— Oh mon garçon. Commence le quarantenaire d'une voix faussement compatissante, tout en se déplaçant, contournant les deux baraqués et moi-même, pour se mettre à deux bon mètres, devant Jeon.

Mon corps reste face aux deux gardes, alors que je tourne la tête à ma droite pour observer le chef. Son regard se pose un instant sur Jeon, mais rapidement, il pivote vers moi.