◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]

33 - Orientation

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Une chaleur agréable me parcoure le corps et un léger chatouillement au niveau de mon nez, me le fait renfrogner. Je geins légèrement et me tourne vers une source de chaleur à mes côtés, pendant qu'une brise fraiche s'immisce sous les draps.

C'est à cet instant, qu'un petit rire me parviens jusqu'aux oreilles et que de nouvelles caresses se répandent sur mon visage. Mes joues se font cajoler, avant que cette attention ne se déplace à mes tempes. Je distingue la pulpe d'un doigt parcourir mon front, avant de retracer mon nez, me faisant grimacer une nouvelle fois pour les chatouillis.

— Debout marmotte...souffle une voix légèrement rauque.

Et c'est finalement, quand il me caresse la lèvre inférieure, que mes paupières se décident de s'ouvrir. Péniblement, j'émerge de mon sommeil et distingue difficilement les alentours à cause de la pénombre. Ma langue humidifie mes lèvres asséchées et je pousse un son incompréhensible en ressentant un courant froid dans mon bas dos.

Je me calle une fois encore contre le torse de Kim, refermant finalement mes yeux, alors que son bras passe dans mon dos, écrasé légèrement par mon corps.

— Bonjour... je finis par articuler, encore endormi.

— Bonjour, me susurre-t-il, avant de déposer un baiser sur ma joue pouponne et je soupire de bien être. Quelle charmante surprise de te retrouver à mes côtés.

J'ouvre un œil et discerne malgré la pénombre son sourire au coin. Une petite moue se forme sur mon faciès et je passe mon bras sur son ventre. Kim se trouvant sur le dos et moi collé à son flanc gauche, la tête posé sur son torse.

— J'arrivais pas à dormir...finis-je par révéler et il acquiesce.

Le silence revient dans la chambre et ce moment de calme est vraiment reposant, j'aimerais que ça ne s'arrête jamais. Juste ne rien faire et profiter de la présence de l'autre, de sa chaleur et de celle des draps, alors que l'air fraiche ne renforce que plus notre cocon.

— Quelle heure est-il ? Demandé-je tout en baillant.

Ses mains commencent alors à m'offrir de douces caresses sur mon avant bras et mon flanc, me faisant hérisser les poils.

— Tu préfères que je te dises l'heure exacte, ou combien de temps ils nous restent avant de devoir se lever ?

Je lève mon menton pour pouvoir observer son visage et ses yeux se baissent pour en faire tout autant.

— Combien de temps ?

— Une dizaine de minutes.

Hein ?