◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]

52 - Démotivation

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_02 - Quatre mois_

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La main tremblante, j'abaisse le plus doucement possible la poignée de ma porte et grimace faiblement quand un léger clic mécanique retentit à cette action. Lentement, j'éloigne le battant du chambranle, alors qu'instantanément les bribes de voix s'éclaircissent, devenant limpides. Le cœur tambourinant, je sors rapidement mais avec précaution de ma chambre et à petits pas j'atteins finalement la porte d'entrée.

Il était hors de question que je me mêle aux plans tordus de EunJung et même si elle était parvenue jusqu'ici, j'avais bien l'intention de mettre les voiles.

Du moins, c'étais sensé être le plan, vite mis en danger par l'ouverture soudaine de la porte à mes côtés. Un soubresaut nous prend au même moment, bien que j'arrive à sceller mes lèvres pour n'émettre aucun bruit.

— Bordel Yonson, lui chuchoté-je avec crispation.

Sa légère expression de surprise s'estompe alors pour laisser place à un air interrogateur alors qu'il referme bruyamment la porte de la salle de bain derrière lui, me faisant grincer des dents.

— Qu'est-ce qu'il te pr—humpf ?

D'un geste sec de la tête, il retire ma main précédemment plaquée sur sa bouche pour le faire taire. Le noiraud recule d'ailleurs d'un pas tout en me lorgnant d'incompréhension face à mes multiples gestes de silence.

— Faut pas que je me fasse repérer, murmuré-je à son oreille pour être sûr de ne pas me faire entendre par ceux au salon.

Yonson se recule une nouvelle fois tout en ayant un spasme de la tête, comme si un chatouillement désagréable lui était survenu à l'endroit où je m'étais approché. Néanmoins, ne prêtant plus d'attention et ne donnant plus d'explications au noiraud, je me retourne pour récupérer mes chaussures. Cependant, avant même que je n'ouvre la porte d'entrée, sa voix, employée sans même une réduction de volume s'élève encore.

— Si tu essaies de te barrer en douce c'est mal partie, vu que la doctoresse Kim a fermé à clef la porte d'entrée, tout en gardant le trousseau avec elle.

Ma mâchoire se dérobe au sol et j'observe ahuri Yonson, qui ne s'était pas dévêtu de son air indifférent en m'annonçant cette catastrophe. Tantôt suivit d'une deuxième, au son des pas débarquant à l'autre bout du couloir.

— Oh Jungkook, j'allais droit venir te réveiller pour qu'on y aille.

¦¦¦

Cette situation est totalement incompréhensible et inconfortable.

En arrivant en bas de chez moi, je ne peux pas empêcher mon corps de se tendre à la simple vue de Kim derrière la vitre du côté conducteur. Il semble d'ailleurs être dans le même état que moi, crispé. Et durant tout le trajet, uniquement EunJung ne remarque pas la tension malaisante présente dans la voiture, préférant faire la causette, seule.