Кɩttᥱᥒ ↬ [KuroKen]

⋆Chapitre III⋆

Kenma n'arrivait pas à dormir malgré qu'il soit six heure du matin, un samedi, l'heure habituelle où il se couchait.

Les événements qui s'étaient déroulés dans la soirée le tourmentaient toujours.

Cette façon dont Kuroo l'avait regardé, ses yeux qui brillaient, cette manière qu'il avait eu de détailler chaque parcelle de lui du regard...

Pourquoi avait-il fallu que cette Ymine appelle à ce moment précis ?

Il en aurait voulu plus. Et c'était mal. Il le savait.
Mais ne pouvais se résonner.

Il en voulait plus.

-Merde ! Cracha t-il en enfonçant sa tête dans un oreiller.

Pourquoi ? Juste pourquoi commençait-il à ressentir tout ça ?
Ça rimait à quoi ? Et puis quelle était la nature de ces étranges sentiments ?

Il n'en savait que trop peu, comprendre ses sentiments n'avait jamais été son point fort.

Il tourna la tête sur le côté, examinant l'état de sa chambre. Avant qu'il ne s'attarde sur une photo, accrochée au mur, de lui et son meilleur ami quand ils étaient encore petits.

Sur la photo, Kuroo avait un grand sourire, le bras droit levé en l'air et le gauche autour des épaules du blond, à l'époque brun, qui affichait un faible sourire, beaucoup moins enjoué que son ami.

Dieu qu'il aimait cette photo et sans raison précise d'ailleurs. Juste la simplicité de cette photo qui montrait sans filtre leur amitié alors qu'ils n'étaient encore que des gamins ignorants et innocents.

Il continua son examination et regarda l'endroit où, quelques heures auparavant, il se trouvait avec le noiraud. Il aperçut d'ailleurs le sweat de celui-ci qui l'avait oublié en se précipitant pour rejoindre la fameuse blonde.

Kozume se leva et alla l'attraper avant de le ramener à son visage pour pouvoir le sentir.

Il avait son odeur.

Cette fameuse odeur qu'il ne connaissait que trop bien.

Cette odeur qui avait le don de le réconforter.

Cette odeur dont il était accro.

Et ça aussi, il ne devait pas.

Et sans vraiment réfléchir, il enfila le vêtement.

Le sweat était beaucoup trop grand pour lui, les manches recouvraient complètement ses mains et le bas arrivait en dessous des mi-cuisses.

Il retourna donc dans son lit et cette fois-ci, trouva rapidement le sommeil.

_________________________

✎370 mots