Adoption tome 2

Chapitre 14

PDV Antoine :

Tout allait bien. Il était dans la salle de bain, en train de se changer. On était en couple et pour une fois heureux. Et là, d'un coup il a fait une crise d'angoisse. J'ai dû défoncé la porte. Et je le vois, maintenant, suffocant et m'appellant à l'aide. Je n'aurais jamais pensé que ça puisse se finir comme cela. Je le rejoins rapidement. Je le prends directement dans mes bras. Dès qu'il me sent il respire un peu mieux. Il me regarde et mon coeur se brise devant cette vision. Ses yeux sont remplis de larmes. Et je ne vois que du désespoir dans ces beaux yeux d'habitude si joyeux. Ses joues sont rouges et les anciennes traces de larmes sont remplacées par de nouvelles. Ses lèvres tremblent. Ses cheveux sont désordonnés. Pour essayer de le réconforter un minimum je lui dis :
- Je suis là, ne t'inquiète pas. Je te lâche pas.
- Promis ?
- Juré craché.
Après cette promesse, il se calme encore un peu plus. J'essaye de le rassurer au maximum et je vois que ça marche. Au bout de plusieurs longues minutes, sa respiration est de nouveau calme. Je le porte alors vers la chambre.

Une fois arrivés dans la pièce, je le dépose sur mon lit. Ses yeux se ferment petit à petit mais ses bras restent accrochés à moi. Je lui caresse les cheveux et le rassure :
- Tout va bien Louis. Je reste avec toi. Je ne t'abandonne pas. Je vais juste m'habiller et je reviens.
- Ok...
Je le laisse donc sur le lit et je vais rapidement me changer en pyjama. Je lui prends aussi un jogging et un vieux tee-shirt qui m'appartiennent. Je retourne dans la chambre et je vois que ses yeux papillonnent. Une fois qu'il m'a aperçu son corps se détend à vue d'oeil. Ce geste prouve bien plus que n'importe quel mot qu'il tient à moi. Et malgré la situation ça me fait du bien. Je vais vers lui et je lui chuchote à l'oreille :
- Est-ce que tu veux que je te changes ou tu le fais tout seul ?
- Toi...
- Ok ça marche.
Ça me fait quand même plaisir qu'il me fasse confiance. Tout doucement je lui retire délicatement son tee-shirt. Il bouge à peine mais ne montre aucune résistance. J'essaye d'être le plus doux possible. Pour qu'il passe un bon moment. Ça a l'air de fonctionner parce qu'il prononce des petits soupirs de bien être. Parfois je lui fais de petites caresses sur son corps à découvert. Je reste chaste dans mes touchers et c'est ce qu'il apprécie le plus. Une fois qu'il est habillé pour dormir, je l'installe sous les couvertures. Je ne sais pas s'il dort ou s'il est dans un demi sommeil. Sa respiration est lente et régulière. Ça me rassure après sa crise. Je m'allonge moi aussi dans le lit. Une fois que je suis bien installé il se tourne vers moi comme pour chercher du réconfort. Il se met sur la moitié de mon torse. Ça me fait tellement plaisir qu'il soit là contre moi. Mais j'espère qu'il ne fera plus jamais de crise comme celle-ci. Il faudra que j'en parle avec lui demain.