Chapitre 18

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PDV Antoine

Après ce discours tragique selon moi, je le prends dans mes bras. Il faut absolument que je le rassure. Mais comment le rassurer après tout ça. Cela me paraît tellement impossible. Il a vécu beaucoup trop de choses en si peu de temps. Et quel connard ce Mathieu. Comment il peut abandonner quelqu'un de si gentil, de si beau, de si parfait quoi ! Louis est le plus bel homme que je connaisse. Que cela soit psychologique ou physique. Quand il me regarde je me sens si chanceux.

Après une bonne heure et demi. Il papillonne des yeux et son souffle a l'air laborieux. Mais il semble beaucoup plus calme en apparence. Par contre je ne sais pas comment il se sent à l'intérieur de lui. Mais une fois la tempête passée, il me dit :
- Merci d'être là pour moi. Mais si un jour tu veux m'abandonner fais le maintenant. Je ne supportrai pas un autre échec de ce type.
- Je ne sais même pas comment cet abruti à fait pour te faire ça à toi. Alors je te jure que jamais au grand jamais je ne pourrai te faire quelque chose de similaire. C'est impossible pour moi. Je jure aussi de t'aimer autant qu'on me le permettra. 
Il pleure à nouveau dans mes bras. Mais j'ose espérer que cette fois ce sont des larmes de bonheur. Je ne veux jamais le faire pleurer de tristesse ou de douleur, au grand jamais. Il est trop important pour moi.

Vers 17h00 :

Après qu'une nouvelle crise de larmes soit passée, nous avons tranquillement regarder un film. Mais il va être temps de récupérer nos garnements. Profitant de cette atmosphère douce et apaisante, je lui dis :
- Qu'est ce que tu veux faire avec nos enfants ?
- Je pense qu'il faut qu'on consolide nos liens avant de leurs dire. Tu ne crois pas ?
- Tu as totalement raison mon coeur.
Avec ce nouveau surnom il rougit. On dirait une petite tomate. Louis est vraiment trop mignon comme ça. Je lui annonce alors :
- Je dois aller chercher Tim. Il aime pas vraiment quand je le laisse longtemps seul.
- Je comprends même si tu vas me manquer.
- Toi aussi tu vas plus que me manquer.
Je me lève du canapé et essaie de me dépatouiller de toutes ces couvertures. Une fois ma tâche difficile accomplie je ne peux m'empêcher de l'embrasser. Ses lèvres ne font que m'attirer. Je ne sais pas comment je vais faire pour le quitter. Je lui dis quand même :
- Je te laisse du temps pour te préparer. Je dois aller chez mes parents et je suis sur de ne pas échappé à leur interrogatoire.
Je prends mon manteau et mes clés de voiture. Je lui fais un dernier baiser avant de partir.

Une fois que je suis arrivé dans ma voiture, je souffle un bon coup. C'était tellement intense ces dernières heures. Je pars vers la maison de mes parents. Heureusement sur la route je ne croise pas grand monde, je suis tellement à l'ouest. C'est ça d'être amoureux.

Adoption tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant