Adoption tome 2

Chapitre 16

PDV Antoine :

On est en début d'après-midi. Ce matin après le petit déjeuner nous avons traîné au lit. On a parlé de tout et de rien. Mais je voyais bien qu'il a évité le sujet de sa crise d'angoisse. Mais à un moment je vais devoir lui en parler. La base d'un couple c'est la communication. Je vais parler à Louis en fin d'après-midi. Je lui propose :
- Tu vas te doucher ? Je t'emmène dans une petite brasserie. Je suis sûr que tu vas aimer.
- Je vais prendre ma douche rapidement alors. J'ai trop hâte.
Je le vois courir vers ma salle de bain, il est seulement en tee-shirt et caleçon. Il me fait trop rire.

On est tout les deux prêt pour partir dans cette brasserie. Louis a pris un de mes tee-shirts. Il est trop grand pour lui mais il est tellement mignon avec. On sort de chez moi. Je pense à bien refermer mon appartement. Ce serait vraiment bête de se faire cambrioler à cause d'un oubli. On va dans la rue. Je le dirige vers ma brasserie préfèrée. Elle est toute simple. C'est ce qu'il nous faut. Je sais que Louis n'aimerait pas que je l'emmène dans un restaurant de luxe.

On arrive enfin. Un serveur nous installe. Il voit, avec nos mains liés, que nous sommes vraiment proches car il nous installe dans un coin intimiste. Quand nous sommes assis, je le regarde directement dans les yeux. Il rougit. C'est tellement mignon. Ça fait du bien d'être proche de lui. Il me laisse enfin l'approcher. Pour moi c'est la plus grande preuve d'amour qu'il puisse me faire. Ça se voit que Louis a confiance en moi. Je commence ce déjeuner en douceur en commençant une discussion sur nos enfants respectifs. Tout se passe super bien.

Mais vers le dessert, je décide de commencer la discussion :
- Louis, je voulais te parler d'un truc...
- Qu'est ce qui se passe ? Tu m'inquiète.
- Il faut qu'on parle de ta crise d'angoisse hier soir. Je veux pas que ça se reproduise.
- On est vraiment obligé d'en parler ?
- Ça m'inquiète. Tu étais vraiment mal la veille au soir. Mais si tu veux en parler une autrefois, aucun problème.
- On pourra en discuter à la maison au calme.
- Ça marche on fera comme tu veux.
Je paye l'addition pour qu'on parte au plus vite. Je vois que notre dernière conversation l'a mis mal à l'aise.

Une fois qu'on est arrivé chez moi, on enlève nos manteaux. Je vais lui préparer un thé dans la cuisine pendant qu'il s'installe dans le canapé. Je me sens mal de le mettre mal à l'aise mais il faut qu'on en parle. C'est impératif. Il ne peut pas en refaire une autre devant moi sans que je puisse gérer. J'arrive dans le salon. Je le vois en train de triturer ses doigts. J'avais bien raison il est archi stressé. Je m'installe à côté de lui. Je lui donne sa tasse. Je le regrade et décide de commencer la conversation. Mais avant d'ouvrir la bouche il me coupe.